Notre lettre 1201 publiée le 5 mai 2025
EN ARRIERE-FOND DU CONCLAVE
COMME UNE MAUVAISE CONSCIENCE
C'EST LA DOCTRINE DE TOUJOURS
ET LA MESSE QUI L’EXPRIME
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 189ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Chers Amis,
Cette semaine qui commence sera celle du conclave qui élira le successeur de François. Il commencera mercredi 7 mai et, les portes de la Sixtine étant fermées, se tiendra le soir un premier vote. Si celui qu’on appelle le Cardinal-Candidat, Pietro Parolin, Secrétaire d’État, l’emporte, au terme d’une campagne en forme de matraquage qui a donné cet héritier de la vieille gauche curiale pour un « centriste », le conclave sera assez rapide. Sinon le conclave sera plus long et tout pourra arriver.
Un historien italien de grand renom, Alberto Melloni, catholique de gauche, tête pensante de ce qu’on appelle l’École de Bologne, un groupe d’historiens (et de stratèges) qui a joué un grand rôle lors du Concile et depuis, a écrit un livre passionnant sur l’histoire et la mécanique des conclaves, Il Conclave. Storia dell'elezione del Papa (Il Mulino, 2013). Les conclaves modernes, depuis Vatican II, autrement dit depuis celui qui a élu le pape Montini, Paul VI, en 1963, sont des assemblées électorales rapides, où la mécanique en quelque sorte violente de la nécessité d’une majorité absolue avec une succession stressante des votes (il y a actuellement quatre scrutins par jour), accélère le mouvement tout en réservant de grosses surprises.
Melloni multiplie les conférences et entretiens. J’y glane la certitude qu’il assène : dans tous les conclaves depuis Vatican II est présent en arrière-fond la doctrine du Concile de Trente, comme lors du Concile était présente la minorité conciliaire. Un peu comme une mauvaise conscience de cette institution devenue conciliaire. Aujourd’hui, on la retrouve d’avant dans les déclarations, parfait dramatiques, qu’on fait les cardinaux les plus conservateurs lors des Congrégations générales : que soit élu un pape doctrinal dont le rôle essentiel, qui définit son être de pape, est de « confirmer ses frères » (Lc 22, 32). « Pas de retour en arrière, restons fidèles à François », martelait au contraire un cardinal salvadorien devant ses frères cardinaux, pour faire pièce aux cardinaux Burke, Sarah, Müller, Eijk. Mais en fait, il ne s’agit pas d’élire un successeur de François, ni même d’ailleurs un successeur de Benoît, de Jean-Paul, de Paul ou de Jean, mais d’abord et avant tout un successeur de Pierre.
Vendredi dernier, le 2 mai, sur la place du Saint-Office, devant la grille par laquelle les cardinaux se rendent à la salle du Synode où se tiennent les Congrégation générales, un prêtre canadien les interpellait « n’élisez pas un moderniste comme Bergoglio ! » Expression populaire d’un grand désarroi des prêtres et des fidèles. Le problème, comme l’écrit l’abbé Claude Barthe dans un article de Res Novæ, « Refaire l’unité de l’Église » (Refaire l’unité de l’ÉgliseConfirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) du 24 avril 2025 "tient au non-exercice du magistère comme tel. L’aspect le plus visible de cette déficience est dans l’absence de condamnation de l’hérésie d’où résulte un schisme latent, pire en un sens qu’un schisme ouvert puisque les fidèles du Christ ne savent plus où se trouve la frontière entre la foi et l’erreur. Aujourd’hui, de facto, l’autorité s’abstient de jouer le rôle d’instrument d’unité, du moins d’unité au sens classique, unité par la foi, elle se présente au contraire comme gestionnaire d’un certain consensus dans la diversité. Son rôle est plus de fédérer que d’unir, les principes de l’œcuménisme et de la liberté religieuse ayant été intégrés à l’intérieur même du corps ecclésial. »
Je reviens à Alberto Melloni qui estime que le texte le plus important de Vatican II est Sacrosanctum Concilium sur la liturgie, car la liturgie rend par nature limpide la théologie (c’est ce qu’exprime le vieil adage lex orandi, les credendi) et en l’espèce rend limpide l’ecclésiologie, puisque ce fut le grand sujet du dernier concile. La réforme liturgique met en scène des assemblées conformes à une nouvelle ecclésiologie remarque Melloni. Il est bien vrai, en effet, qu’une assemblée « tournée vers le Seigneur » dans le rite traditionnel dit et enseigne tout autre chose qu’une assemblée refermée sur elle-même » selon l’expression qu’affectionnait le cardinal Ratzinger futur Benoît XVI.
La liturgie reste, en ces jours où une nouvelle page va s’ouvrir, la pierre d’achoppement. « N’élisez pas un pape qui persécute la messe traditionnelle ! », aurait plus crier le prêtre canadien aux cardinaux. Une des dernières lettres de Paix liturgique, la Lettre 1192 du 28 avril 2025 (Paix Liturgique France) cite Jean-Pierre Maugendre, directeur général de Renaissance catholique, dans l’appel qu’il avait lancé en faveur de la liberté de la liturgie traditionnelle, le 21 avril 2024 : « Nous demandons simplement, au titre de la liberté de l’Église, que soit reconnue la liberté pleine et entière de la liturgie traditionnelle, avec le libre usage de tous ses livres, afin que, sans entrave, dans le rite latin, tous les fidèles puissent en bénéficier et tous les clercs la célébrer. »
Chers Amis veilleurs, je le répète comme la semaine dernière, notre protestation aujourd’hui doit être de la plus grande force. Le signe concret de cette protestation, à Paris, contre les suppressions de messes traditionnelles est dans les chapelets que nous récitons devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, et aussi à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, le lundi à 12h 45
Echos de veilles : Deux jeunes bénévole de l'accueil de Notre-Dame, reconnaissables à leurs blousons, ayant bien l’air au courant de notre démarche, nous remercient de nos prières : " C'est tout de même malheureux que la demande d'une chapelle dédiée à la liturgie traditionnelle dans Notre-Dame, n'ait pas été agréée par l'archevêque de Paris comme cela l'a été pour les catholiques orientaux. Cela aurait donné une nouvelle bouffée de prière dans une cathédrale qui est envahie par des touristes visiteurs qui pour la plupart ne se rendent même pas compte qu'ils sont dans une véritable église et non dans un musée "
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
IN THE BACKGROUND OF THE CONCLAVE, LIKE A BAD CONSCIENCE:
THE DOCTRINE OF ALWAYS AND THE MASS THAT EXPRESSES IT
189th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
This week will begin the conclave that will elect Francis's successor. It will begin on Wednesday, May 7, with the doors of the Sistine Chapel closed, the first ballot taking place that same afternoon. If the so-called Cardinal-Candidate, Secretary of State Pietro Parolin, wins after a machine-gun-style campaign trying to present this heir to the old curial left as a "centrist," then we will have a very quick conclave. Otherwise, the conclave will last longer, and anything might happen.
A well-known Italian historian, Alberto Melloni, a left-wing Catholic and leading figure of the so-called Bologna School, a group of historians (and strategists) who played an important role during the Council and since then, has written a fascinating book on the history and mechanics of conclaves, Il Conclave. Storia dell'elezione del Papa (The Conclave. History of the Pope's Election) (Il Mulino, 2013). Modern conclaves, since Vatican II, that is, since the one that elected Pope Montini, Paul VI, in 1963, are fast electoral assemblies, where the somewhat violent mechanics of the need for an absolute majority with a stressful succession of ballots (currently there are four ballots per day), accelerate the movement, thus paving the way for some major surprises.
Melloni multiplies lectures and interviews. Here is a summary of the certainty he seeks to assert: in all conclaves since Vatican II, the doctrine of the Council of Trent is present in the background, just as the conciliar minority was present during the Council. A bit like the heavy conscience on the part of this institution that has become conciliar. Today we find it again in the perfectly dramatic statements of the most conservative cardinals during the General Congregations: that a doctrinal Pope be elected whose essential role, which defines his being as Pope, is to "confirm his brothers" (Luke 22:32). "Let us not turn back, let us remain faithful to Francis," hammered a Salvadoran cardinal in front of his fellow cardinals, to counter Cardinals Burke, Sarah, Müller, and Eijk. But in reality, it is not about electing a successor to Francis, nor even a successor to Benedict, John Paul II, Paul, or John, but, first and foremost, a successor to Peter.
Last Friday, May 2, in St. Peter's Square, in front of the door through which the cardinals enter the Synod Hall where the General Congregations are now taking place, a Canadian priest shouted at them: "Don't elect a modernist like Bergoglio!" » Here the popular expression of the state of great disarray that can be found today among priests and faithful. The problem, as Father Claude Barthe writes in an article in Res Novæ, "Remaking the Unity of the Church" (Refaire l’unité de l’ÉgliseConfirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) of April 24, 2025," lies in the failure to exercise the magisterium as such. The most visible aspect of this deficiency is the lack of condemnation of heresy, which results in a latent schism, worse in a sense than an open schism, because the Christ's faithful no longer know where the line between faith and error lies. Today, de facto, authority refrains from playing the role of instrument of unity, at least unity in the classical sense, unity through faith; on the contrary, it presents itself as the manager of a certain consensus within diversity. Its role is more one of federating than uniting, having integrated the principles of ecumenism and religious freedom within the ecclesial body itself. »
I return to Alberto Melloni, who considers that the most important text of Vatican II is Sacrosanctum Concilium on the liturgy, because the liturgy by nature clarifies theology (this is what the old adage "lex orandi, lex credendi" expresses), and in this case it clarifies ecclesiology, since this was the great theme of the last council. The liturgical reform presents assemblies that conform to a new ecclesiology, as Melloni points out. It is true, indeed, that an assembly "oriented toward the Lord" in the traditional rite says and teaches something very different from an assembly "closed in on itself," according to the expression preferred by Cardinal Ratzinger, the future Benedict XVI.
The liturgy remains, in these days when a new page is about to be turned, the stumbling block. "Let us not elect a Pope who persecutes the traditional Mass!" the Canadian priest might have shouted to the cardinals. One of the last letters of Paix Liturgique, Letter 1192 of April 28, 2025 (Paix Liturgique France), quotes what Jean-Pierre Maugendre, director general of Renaissance Catholique, said in the appeal he issued in favour of freedom for the traditional liturgy of April 21, 2024: We simply ask, in the name of the freedom of the Church, that the full and complete freedom of the traditional liturgy be acknowledged, with the free use of all its books, so that in the Latin rite, and without any restriction, all the faithful may benefit from it and all the clergy may celebrate it.
Dear Sentinel friends, I repeat, as I did last week, that our protest today must be made with the greatest force. In Paris, the concrete sign of this protest against the suppression of the traditional Masses are the rosaries we pray in front of the archdiocese offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1 p.m. to 5 p.m. until 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, and also at Sainte-Clotilde, on Mondays at 12:45 p.m.
Echoes of the Vigils: Two young volunteers from the reception center at Notre Dame, recognizable by their jackets and apparently aware of our views, thank us for our prayers: "It remains regrettable that the request for a chapel dedicated to the traditional liturgy at Notre Dame was not approved by the Archbishop of Paris, as it was for the Eastern Catholics. This would have given a new impetus to prayer in a cathedral invaded by tourists who, for the most part, don't even realize they are in a real church and not in a museum."
SULLO SFONDO DEL CONCLAVE, COME UNA CATTIVA COSCIENZA
LA DOTTRINA DI SEMPRE E LA MESSA CHE LA ESPRIME
189ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Questa settimana si terrà il conclave che eleggerà il successore di Francesco. Inizierà mercoledì 7 maggio e, con le porte della Cappella Sistina chiuse, nel pomeriggio si terrà la prima votazione. Se, dopo essere stati martellati da una campagna volta presentare questo erede della vecchia sinistra curiale come un "centrista", vincesse il cosiddetto Cardinale-Candidato, il Segretario di Stato Pietro Parolin, allora avremo un conclave molto rapido. Altrimenti il conclave durerà più a lungo e potrebbe succedere di tutto.
Un noto storico italiano, Alberto Melloni, cattolico di sinistra e figura di spicco della cosiddetta Scuola di Bologna, un gruppo di storici (e strateghi) che ha svolto un ruolo importante durante il Concilio e anche da allora in poi, ha scritto un affascinante libro sulla storia e i meccanismi dei conclavi, Il Conclave. Storia dell'elezione del Papa (Il Mulino, 2013). I conclavi moderni, a partire dal Concilio Vaticano II, cioè da quello che elesse papa Montini, Paolo VI, nel 1963, sono assemblee elettorali rapide, dove la meccanica un po' violenta della necessità della maggioranza assoluta e della stressante successione delle votazioni (attualmente si svolgono quattro votazioni al giorno), ne accelera lo svolgimento, potendo così riservarci grandi sorprese.
Melloni moltiplica conferenze e interviste. Ecco in sintesi la certezza che ci vuole affermare: in tutti i conclavi successivi al Vaticano II, la dottrina del Concilio di Trento è presente sullo sfondo, così come la minoranza conciliare era presente durante il Concilio. Un po' come l’ombra della cattiva coscienza di questa istituzione diventata conciliare. Oggi lo ritroviamo nelle dichiarazioni del tutto drammatiche dei cardinali più conservatori durante le Congregazioni generali: che venga eletto un Papa dottrinale il cui ruolo essenziale, che definisce il suo essere Papa, sia quello di "confermare i suoi fratelli" (Lc 22,32). "Non si torna indietro, restiamo fedeli a Francesco", ha martellato un cardinale salvadoregno contro i suoi colleghi cardinali, contrapponendosi ai cardinali Burke, Sarah, Müller ed Eijk. Ma bisogna capire che non si tratta tanto di scegliere un successore di Francesco, e nemmeno un successore di Benedetto, Giovanni Paolo II, Paolo o Giovanni, quanto piuttosto e prima di tutto, un successore di Pietro.
Venerdì scorso, 2 maggio, in piazza San Pietro, davanti alla porta da cui i cardinali entrano nell'Aula del Sinodo dove si svolgono le Congregazioni generali, un sacerdote canadese ha urlato loro: "Non eleggete un modernista come Bergoglio!". » Espressione popolare dello stato di grande confusione tra sacerdoti e fedeli. Il problema, come scrive Padre Claude Barthe in un articolo su Res Novæ, "Rifare l’unità della Chiesa" (Refaire l’unité de l’Église Confirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) del 24 aprile 2025, "risiede nel non esercizio del magistero in quanto tale. L'aspetto più visibile di questa carenza è la mancata condanna dell'eresia, che si traduce in uno scisma latente, peggiore per certi versi di uno scisma palese, poiché i fedeli di Cristo non sanno più dove stia il confine tra fede ed errore. Oggi, di fatto, l’autorità si astiene dal svolgere il ruolo di strumento di unità, almeno dell’unità nel senso classico, dell’unità mediante la fede; Al contrario, si presenta come gestore di un certo consenso nella diversità. Il suo ruolo è più uno di federare che di unire, avendo integrato i principi dell'ecumenismo e della libertà religiosa all'interno dello stesso corpo ecclesiale. »
Ma ritorniamo ad Alberto Melloni, il quale ritiene che il testo più importante del Vaticano II sia la Sacrosanctum Concilium sulla liturgia, perché la liturgia per sua natura chiarisce la teologia (è quanto esprime il vecchio adagio lex orandi, lex credendi) e in questo caso chiarisce l'ecclesiologia, essendo questo il grande tema dell'ultimo concilio. La riforma liturgica presenta assemblee conformi a una nuova ecclesiologia, nota Melloni. È vero, infatti, che un'assemblea «orientata verso il Signore» nel rito tradizionale dice e insegna ben altro che un'assemblea «chiusa in se stessa», secondo l'espressione preferita dal cardinale Ratzinger, il futuro Benedetto XVI.
In questi giorni in cui si apre una nuova pagina, la liturgia resta la pietra d’inciampo. “Non eleggete un Papa che perseguiti la Messa tradizionale!” ", avrebbe potuto gridare il sacerdote canadese ai cardinali. Una delle ultime lettere di Paix Liturgique, la Lettera 1192 del 28 aprile 2025 (Paix Liturgique France), cita Jean-Pierre Maugendre, direttore generale di Renaissance Catholique, nell'appello da lui lanciato a favore della libertà della liturgia tradizionale il 21 aprile 2024: Chiediamo semplicemente, in nome della libertà della Chiesa, che venga riconosciuta la piena e completa libertà della liturgia tradizionale, con il libero uso di tutti i suoi libri, affinché, nel rito latino, e senza qualsiasi impedimento, tutti i fedeli possano beneficiarne e tutto il clero possa celebrarla.
Cari amici Sentinelle, ripeto come ho fatto la settimana scorsa: la nostra protesta oggi deve farsi con la massima forza. A Parigi, il segno concreto di questa protesta contro la soppressione delle Messe tradizionali sono i rosari che recitiamo davanti agli uffici dell'arcidiocesi, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 18:00. alle 17:00 fino alle 13:30 presso Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì alle 17:00. davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, e anche a Sainte-Clotilde, il lunedì alle 12,45.
Echi delle Vigilie: Due giovani addetti all’accoglienza a Notre Dame, riconoscibili dalle loro giacche e apparentemente consapevoli delle nostre vedute, ci ringraziano per le nostre preghiere: "È deplorevole che la richiesta di una cappella dedicata alla liturgia tradizionale a Notre Dame non sia stata approvata dall'arcivescovo di Parigi, come invece è accaduto per i cattolici orientali. Ciò avrebbe dato un nuovo impulso alla preghiera in una cattedrale invasa dai turisti, la maggior parte dei quali non si rende nemmeno conto di trovarsi in una vera chiesa e non in un museo.”
EN EL TRASFONDO DEL CÓNCLAVE, COMO UNA MALA CONCIENCIA
LA DOCTRINA DE SIEMPRE Y LA MISA QUE LA EXPRESA
SEMANA 189: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
Esta semana que comienza será la del cónclave que elegirá al sucesor de Francisco. Comenzará el miércoles 7 de mayo y, con las puertas de la Capilla Sixtina cerradas, por la tarde se realizará una primera votación. Si gana el llamado Cardenal-Candidato, Pietro Parolin, Secretario de Estado, después de una campaña en estilo de metralleta electoral esforzándose de presentar a este heredero de la vieja izquierda curial como un «centrista», entonces, tendremos un cónclave muy rápido. De lo contrario, el cónclave durará más y podría pasar de todo.
Un conocido historiador italiano, Alberto Melloni, católico de izquierda y figura destacada de la llamada Escuela de Bolonia, un grupo de historiadores (y estrategas) que desempeñaron un papel importante durante el Concilio y desde entonces, ha escrito un libro fascinante sobre la historia y la mecánica de los cónclaves, Il Conclave. Storia dell'elezione del Papa (Il Mulino, 2013). Los cónclaves modernos, desde el Vaticano II, es decir desde el que eligió al Papa Montini, Pablo VI, en 1963, son asambleas electorales rápidas, donde la mecánica un tanto violenta de la necesidad de una mayoría absoluta con una sucesión estresante de votaciones (actualmente hay cuatro escrutinios por día), acelera el movimiento reservando grandes sorpresas.
Melloni multiplica conferencias y entrevistas. Aquí un resumen de la certeza que pretende aseverar: en todos los cónclaves desde el Vaticano II, la doctrina del Concilio de Trento está presente en segundo plano, así como durante el Concilio estaba presente la minoría conciliar. Un poco como una mala conciencia de esta institución que se ha vuelto conciliar. Hoy lo encontramos de nuevo en las declaraciones, realmente dramáticas, de los cardenales más conservadores durante las Congregaciones Generales: que se elija un Papa doctrinal cuyo papel esencial, que define su ser de Papa, sea «confirmar a sus hermanos» (Lc 22,32). «Sin vuelta atrás, permanezcamos fieles a Francisco», porfiaba en cambio un cardenal salvadoreño frente a sus compañeros purpurados, para contrarrestar a los cardenales Burke, Sarah, Müller y Eijk. Pero en realidad no se trata de elegir un sucesor de Francisco, ni siquiera un sucesor de Benedicto, de Juan Pablo II, de Pablo o de Juan, sino, primero y ante todo, un sucesor de Pedro.
El pasado viernes 2 de mayo, en la Plaza de San Pedro, delante de la puerta por la que los cardenales pasan al Aula Sinodal donde tienen lugar las Congregaciones Generales, un sacerdote canadiense les gritaba: «¡No elijáis a un modernista como Bergoglio!» Expresión popular del estado del gran desconcierto entre sacerdotes y fieles. El problema, como escribe el Padre Claude Barthe en un artículo en Res Novæ, «Rehacer la unidad de la Iglesia» (Refaire l’unité de l’ÉgliseConfirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) del 24 de abril de 2025, "radica en el no ejercicio del magisterio como tal. El aspecto más visible de esta deficiencia es la falta de condena de la herejía, que da como resultado un cisma latente, peor en cierto sentido que un cisma abierto, dado que los fieles de Cristo ya no saben dónde está el límite entre la fe y el error. Hoy, de facto, la autoridad se abstiene de desempeñar el papel de instrumento de unidad, al menos de unidad en el sentido clásico, unidad a través de la fe; por el contrario, se presenta como gestora de un cierto consenso en la diversidad. Su papel es más el de federar que el de unir, habiéndose integrado los principios del ecumenismo y de la libertad religiosa dentro del propio cuerpo eclesial "
Vuelvo a Alberto Melloni quien considera que el texto más importante del Vaticano II es Sacrosanctum Concilium sobre la liturgia, porque la liturgia por naturaleza aclara la teología (esto es lo que expresa el viejo adagio lex orandi, lex credendi) y en este caso aclara la eclesiología, ya que este fue el gran tema del último concilio. La reforma litúrgica presenta asambleas que se ajustan a una nueva eclesiología, señala Melloni. Es cierto, en efecto, que una asamblea «orientada hacia el Señor» en el rito tradicional dice y enseña algo muy distinto de una asamblea «cerrada en sí misma», según la expresión preferida por el cardenal Ratzinger, futuro Benedicto XVI.
La liturgia sigue siendo, en estos días en que está a punto de abrirse una nueva página, la piedra de escándalo. «¡No elijáis un Papa que persiga la Misa tradicional!», habría podido gritar el sacerdote canadiense a los cardenales. Uno de los últimos correos de Paix Liturgique, el Correo 1192 del 28 de abril de 2025 (Paix Liturgique France), cita a Jean-Pierre Maugendre, director general de Renaissance Catholique, en el llamamiento que lanzó a favor de la libertad de la liturgia tradicional el 21 de abril de 2024: Pedimos simplemente, en nombre de la libertad de la Iglesia, que se reconozca la plena y completa libertad de la liturgia tradicional, con el libre uso de todos sus libros, para que, sin impedimentos, en el rito latino, todos los fieles puedan beneficiarse de ella y todo el clero pueda celebrarla.
Queridos amigos Centinelas, repito como lo hice la semana pasada, nuestra protesta hoy debe hacerse con la mayor fuerza. En París, el signo concreto de esta protesta contra la supresión de las misas tradicionales está en los rosarios que rezamos delante de las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles a las 17:00 horas, frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, y también en Sainte-Clotilde, los lunes a las 12:45 horas.
Ecos de las Vigilias: Dos jóvenes voluntarios de la recepción a los visitantes de Notre-Dame, reconocibles por sus chaquetas, aparentemente conscientes de nuestro enfoque, nos agradecen nuestras oraciones: «Es lamentable que el arzobispo de París no haya aprobado la solicitud de una capilla dedicada a la liturgia tradicional en Notre-Dame, como sí lo fue para los católicos orientales. Esto habría dado un nuevo impulso a la oración en una catedral invadida por turistas que, en su mayoría, ni siquiera se dan cuenta de que están en una iglesia de verdad y no en un museo».
IM HINTERGRUND DES KONKLAVES, WIE EIN SCHLECHTES GEWISSEN
DIE LEHRE DES IMMER UND DIE MESSE, DIE SIE ZUM AUSDRUCK BRINGT
189. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
In dieser Woche findet das Konklave statt, bei dem der Nachfolger von Franziskus gewählt wird. Es beginnt am Mittwoch, dem 7. Mai. Bei geschlossenen Türen der Sixtinischen Kapelle findet am Nachmittag die erste Abstimmung statt. Wenn der sogenannte Kardinalkandidat, Staatssekretär Pietro Parolin, nach einem maschinengewehrartigen Wahlkampf, in dem er versucht, diesen Erben der alten Kurienlinken als „Zentristen“ darzustellen, gewinnt, dann wird es sehr schnell zu einem Konklave kommen. Andernfalls wird das Konklave länger dauern und alles könnte passieren.
Der bekannte italienische Historiker Alberto Melloni, ein linksgerichteter Katholik und führende Persönlichkeit der sogenannten Bologna-Schule, einer Gruppe von Historikern (und Strategen), die während des Konzils eine wichtige Rolle spielte und seitdem arbeitet, hat ein faszinierendes Buch über die Geschichte und Funktionsweise von Konklaven geschrieben: „Il Conclave“. Storia dell'elezione del Papa (Il Mulino, 2013). Moderne Konklaven seit dem Zweiten Vatikanischen Konzil, also seit dem Konklave, bei dem 1963 Papst Montini, Paul VI., gewählt wurde, sind schnelle Wahlversammlungen, bei denen die etwas gewalttätige Mechanik der Notwendigkeit einer absoluten Mehrheit mit einer stressigen Abfolge von Abstimmungen (derzeit gibt es vier Abstimmungen pro Tag) die Abläufe beschleunigt und große Überraschungen birgt.
Melloni führt zahlreiche Konferenzen und Interviews durch. Hier ist eine Zusammenfassung der Gewissheit, die es zu behaupten versucht: Bei allen Konklaven seit dem Zweiten Vatikanischen Konzil ist die Lehre des Konzils von Trient im Hintergrund präsent, genauso wie die konziliare Minderheit während des Konzils präsent war. Ein bisschen wie ein schlechtes Gewissen dieser versöhnlich gewordenen Institution. Heute finden wir es wieder in den geradezu dramatischen Erklärungen der konservativsten Kardinäle während der Generalkongregationen: dass ein doktrinärer Papst gewählt werden müsse, dessen wesentliche Rolle, die sein Wesen als Papst definiert, darin bestehe, „seine Brüder zu stärken“ (Lukas 22:32). „Es gibt kein Zurück, lasst uns Franziskus treu bleiben“, wetterte ein salvadorianischer Kardinal gegen seine Kardinalskollegen und widersprach damit den Kardinälen Burke, Sarah, Müller und Eijk. Doch es geht nicht wirklich darum, einen Nachfolger für Franziskus zu wählen, und auch nicht darum, einen Nachfolger für Benedikt, Johannes Paul II., Paulus oder Johannes zu wählen, sondern in erster Linie darum, einen Nachfolger für Petrus zu wählen.
Am vergangenen Freitag, dem 2. Mai, rief ein kanadischer Priester den Kardinälen auf dem Petersplatz vor der Tür, durch die sie die Synodenaula betreten, in der die Generalkongregationen stattfinden, zu: „Wählen Sie keinen Modernisten wie Bergoglio!“ » Populärer Ausdruck der großen Verwirrung unter Priestern und Gläubigen. Das Problem, so schreibt Pater Claude Barthe in einem Artikel in Res Novæ mit dem Titel „Die Einheit der Kirche wiederherstellen“ (Refaire l’unité de l’ÉgliseConfirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) vom 24. April 2025, "liegt in der Nichtausübung des Lehramtes als solchem. Der offensichtlichste Aspekt dieses Mangels ist die fehlende Verurteilung der Häresie, was zu einem latenten Schisma führt, das in mancher Hinsicht schlimmer ist als ein offenes Schisma, da die Gläubigen Christi nicht mehr wissen, wo die Grenze zwischen Glauben und Irrtum verläuft. De facto verzichtet die Autorität heute darauf, die Rolle eines Instruments der Einheit zu spielen, zumindest der Einheit im klassischen Sinne, der Einheit durch den Glauben. Im Gegenteil, es präsentiert sich als Manager eines gewissen Konsenses zur Vielfalt. Ihre Rolle ist eher die eines Bundes als die der Einheit, da sie die Prinzipien der Ökumene und der Religionsfreiheit in die kirchliche Körperschaft selbst integriert hat. »
Ich komme noch einmal auf Alberto Melloni zurück, der der Ansicht ist, dass der wichtigste Text des Zweiten Vatikanischen Konzils das Sacrosanctum Concilium über die Liturgie sei, weil die Liturgie ihrem Wesen nach die Theologie klärt (das drückt das alte Sprichwort „lex orandi, lex credendi“ aus) und in diesem Fall die Ekklesiologie klärt, da dies das große Thema des letzten Konzils war. Die Liturgiereform führe zu Versammlungen, die einer neuen Ekklesiologie entsprächen, bemerkt Melloni. Tatsächlich ist es wahr, dass eine Versammlung, die im traditionellen Ritus „auf den Herrn ausgerichtet“ ist, etwas ganz anderes sagt und lehrt als eine Versammlung, die „in sich selbst verschlossen“ ist, wie Kardinal Ratzinger, der spätere Benedikt XVI., es bevorzugt ausdrückte.
In diesen Tagen, in denen ein neues Kapitel aufgeschlagen werden soll, bleibt die Liturgie der Stolperstein. „Wählen Sie keinen Papst, der die traditionelle Messe verfolgt!“ ", könnte der kanadische Priester den Kardinälen zugerufen haben. Einer der letzten Briefe von Paix Liturgique, Brief 1192 vom 28. April 2025 (Paix Liturgique France), zitiert Jean-Pierre Maugendre, Generaldirektor von Renaissance Catholique, in seinem Appell für die Freiheit der traditionellen Liturgie am 21. April 2024: Wir bitten lediglich im Namen der Freiheit der Kirche darum, dass die volle und umfassende Freiheit der traditionellen Liturgie mit der freien Verwendung aller ihrer Bücher anerkannt wird, damit alle Gläubigen im lateinischen Ritus ungehindert davon profitieren und alle Geistlichen sie feiern können.
Liebe Sentinel-Freunde, ich wiederhole, wie ich es letzte Woche getan habe: Unser Protest muss heute mit größter Kraft erfolgen. In Paris ist das konkrete Zeichen dieses Protests gegen die Unterdrückung traditioneller Messen das Rosenkranzgebet, das wir montags bis freitags ab 13 Uhr vor dem Büro der Erzdiözese in der Rue du Cloître-Notre-Dame 10 beten. bis 17 Uhr bis 13:30 Uhr in Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, mittwochs um 17:00 Uhr. vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, und auch in Sainte-Clotilde, montags um 12:45 Uhr.
Echos der Mahnwachen: Zwei junge Freiwillige aus dem Aufnahmezentrum Notre Dame, erkennbar an ihren Jacken und offenbar auf unser Kommen aufmerksam geworden, danken uns für unsere Gebete: „Es bleibt bedauerlich, dass der Antrag auf eine der traditionellen Liturgie gewidmete Kapelle in Notre Dame vom Erzbischof von Paris nicht genehmigt wurde, wie dies bei den Ostkatholiken der Fall war. Dies hätte dem Gebet in einer von Touristen überlaufenen Kathedrale neuen Schwung verliehen, von denen die meisten nicht einmal merken, dass sie sich in einer echten Kirche und nicht in einem Museum befinden.“
NO PANO DE FUNDO DO CONCLAVE, COMO UMA MÁ CONSCIÊNCIA
A DOUTRINA DE SEMPRE E A MISSA QUE A EXPRESSA
189ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Esta semana, terá início o conclave que elegerá o sucessor de Francisco. Será na quarta-feira, dia 7 de Maio, e, com as portas da Capela Sistina fechadas, a primeira votação terá lugar nessa mesma tarde. Se vencer o chamado Cardeal-Candidato, o Secretário de Estado Pietro Parolin, após uma campanha tão metralhada para fazer passar a ideia de que este herdeiro da velha esquerda curial é afinal um "centrista", então teremos um conclave muito rápido. Caso contrário, o conclave durará mais tempo e tudo poderá acontecer.
Um conhecido historiador italiano, Alberto Melloni, católico de esquerda e figura de proa da chamada Escola de Bolonha, um grupo de historiadores (e estrategas) que desempenhou um papel importante durante o Concílio e desde então, escreveu um livro fascinante sobre a história e a mecânica dos conclaves, Il Conclave. Storia dell'elezione del Papa (Il Mulino, 2013). Os conclaves modernos, desde o Vaticano II, isto é, desde aquele que elegeu o Papa Montini, Paulo VI, em 1963, são assembleias eleitorais rápidas, em que a mecânica algo violenta da necessidade de uma maioria absoluta com uma sucessão stressante de votações (actualmente, quatro votações por dia), acaba por acelerar o movimento, o que pode abrir a porta para grandes surpresas.
Melloni multiplica conferências e entrevistas. Eis um resumo da certeza que ele procura afirmar: em todos os conclaves desde o Vaticano II, a doutrina do Concílio de Trento está presente em segundo plano, tal como a minoria conciliar esteve presente durante o Concílio. Um pouco como a consciência pesada desta instituição que se tornou conciliar. Hoje voltamos a encontrá-lo nas declarações perfeitamente dramáticas dos cardeais mais conservadores durante as Congregações Gerais: que seja eleito um Papa doutrinal cujo papel essencial, que define o seu ser como Papa, é "confirmar os seus irmãos" (Lucas 22:32). "Nada de voltar para trás, continuemos fiéis a Francisco", arremessava um cardeal salvadorenho aos seus colegas cardeais, contrapondo-se aos cardeais Burke, Sarah, Müller e Eijk. Mas, na verdade, não se trata de escolher um sucessor para Francisco, nem sequer um sucessor para Bento, João Paulo II, Paulo ou João, mas, antes de mais, um sucessor para Pedro.
Na passada sexta-feira, 2 de Maio, na Praça de São Pedro, em frente da porta pela qual os cardeais entram para a Sala do Sínodo, onde estão a decorrer as Congregações Gerais, um sacerdote canadiano gritou-lhes: "Não elejam um modernista como Bergoglio!". » Esta a expressão popular do estado de grande desconcerto que grassa entre sacerdotes e fiéis. O problema, como escreve o Padre Claude Barthe num artigo da Res Novæ, "Refazer a unidade da Igreja" (Refaire l’unité de l’ÉgliseConfirma fratres tuos (Lc 22, 32) - Res Novae - Perspectives romaines) de 24 de Abril de 2025, "reside no não exercício do magistério enquanto tal. O aspecto mais visível desta deficiência é a falta de condenação da heresia, o que resulta num cisma latente, pior em alguns aspectos do que um cisma declarado, uma vez que os fiéis de Cristo já não sabem onde está o limite entre a fé e o erro. Hoje, de facto, a autoridade abstém-se de desempenhar o papel de instrumento de unidade, pelo menos de unidade no sentido clássico, unidade por meio da fé, antes se apresentando, pelo contrário, como mera gestora de um certo consenso na diversidade. O seu papel é mais de federar do que de unir, uma vez que se integrou os princípios do ecumenismo e da liberdade religiosa dentro do próprio corpo eclesial. »
Mas voltemos a Alberto Melloni, que considera ser o texto mais importante do Vaticano II a Sacrosanctum Concilium sobre a liturgia, por isso que a liturgia, pela sua natureza, clarifica a teologia (é o que exprime o antigo adágio lex orandi, lex credendi), e, neste caso, clarifica a eclesiologia, pois foi esse o grande tema do último concílio. A reforma litúrgica apresenta assembleias que se conformam com uma nova eclesiologia, observa Melloni. E, de facto, uma assembleia “orientada para o Senhor” no rito tradicional diz e ensina algo bem diferente de uma assembleia “fechada sobre si mesma”, segundo a expressão preferida do Cardeal Ratzinger, futuro Bento XVI.
Nestes dias em que uma nova página está prestes a virar-se, a liturgia continua a ser a pedra de tropeço. “Não elejam um Papa que persiga a Missa tradicional!”, poderia ter gritado o acerdote canadiano aos cardeais. Uma das últimas cartas da Paix Liturgique, a Carta 1192 de 28 de Abril de 2025 (Paix Liturgique France), cita Jean-Pierre Maugendre, diretor-geral da Renaissance Catholique, no apelo que lançou a favor da liberdade da liturgia tradicional a 21 de Abril de 2024: Pedimos simplesmente, em nome da liberdade da Igreja, que seja reconhecida a plena e completa liberdade da liturgia tradicional, com o livre uso de todos os seus livros, para que, no rito latino, e sem impedimentos, todos os fiéis possam dela beneficiar e todo o clero a possa celebrar.
Caros amigos Sentinelas, repito o que disse na passada semana, o nosso protesto de hoje deve ser feito com a maior força. Em Paris, o sinal concreto deste protesto contra a supressão das missas tradicionais são os terços que rezamos em frente da sede da arquidiocese, na 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, a partir das 13h00. até às 17h00. até às 13h30. em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, às quartas-feiras, às 17h00, diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, e também em Sainte-Clotilde, às segundas-feiras, às 12h45.
Ecos das Vigílias: Dois jovens voluntários encarregues do acolhimento em Notre Dame, que se podem reconhecer pelos seus casacos e aparentemente cientes das nossas posições, agradecem-nos pelas orações: "É lamentável que o pedido de uma capela dedicada à liturgia tradicional em Notre Dame não tenha sido aprovado pelo Arcebispo de Paris, como aconteceu ao invés com os católicos orientais. Isso teria dado um novo impulso à oração numa catedral invadida por turistas, a maioria dos quais nem sequer se apercebe de que está numa igreja de verdade e não num museu."