Notre lettre 1200bis publiée le 4 mai 2025

QUELQUES CRITERES JUDICIEUX

POUR CHOISIR LE PROCHAIN PAPE

CINQ POINTS ESSENTIELS


English version at the bottom of the letter

Versione italiana in fondo alla lettera

Ces derniers jours, de nombreux noms de candidats au poste de pape ont circulé dans les couloirs du Vatican et les rédactions de la presse. L’atmosphère rappelle parfois celle d’une assemblée générale de club de football, où les membres souhaitent élire leur nouveau président au plus vite.

Mais il semble difficile de savoir si la plupart des gens sont conscients que l’avenir de la plus grande communauté religieuse, ou plutôt du monde entier, pourrait dépendre de l’élection du pape. La préservation du pouvoir par ceux qui sont actuellement en poste, sous couvert de continuité, les ambitions égoïstes de personnalités hautes en couleur, présentées comme du charisme, et la crainte de perturber l’ordre mondial libéral ne sont certainement pas des critères raisonnables pour élire l’évêque de Rome, qui dirige l’Église universelle.

Voici donc quelques critères évidents pour un choix judicieux :


1. Bonne réputation


Aujourd’hui, dès que leur réputation est entachée, les prêtres sont immédiatement mis à la retraite temporaire par la plupart des diocèses. On en a assez de tous ces scandales. Si cela s'applique aux prêtres ordinaires, à combien plus forte raison cette prudence devrait-elle s'appliquer au futur pape ?

Qu'il s'agisse de rumeurs sexuelles, d'irrégularités financières, de liens avec des sociétés secrètes controversées ou de chantage politique, la prudence la plus élémentaire impose de ne même pas envisager la candidature de ces personnes à la Chaire de Pierre tant que les rumeurs et allégations n'auront pas été complètement éclaircies. Rien ne reste caché aujourd'hui. Mais si un cardinal a fait la une des journaux à plusieurs reprises en raison d'ambiguïtés sexuelles, financières ou politiques, ou même s'il a une réputation ambiguë, il sera confronté à son passé de pape, encore plus qu'il ne l'a été.

L'Église d'aujourd'hui ne peut plus supporter un pape au passé. La réputation du pape doit être aussi blanche que sa robe !


2. Un Pape Libre 


Un pape doit être là pour tous, sans préférences ni dépendances. Il existe de nombreuses familles et groupes spirituels parmi le clergé et les laïcs dans l'Église, et chacun contribue à sa manière à la vitalité de l'Église. Le pape est le père de tous : il doit donc se tenir au-dessus des groupes et des mouvements. Il ne doit pas proclamer et vivre une spiritualité particulière, et encore moins une idéologie particulière, mais plutôt la largeur et la grandeur de l'Église.


3. Une Foi simple


La foi de nombreux catholiques dans une société sécularisée s'est affaiblie. Les subtilités théologiques, les prétendus changements de paradigme et les adaptations constantes de la foi aux goûts du jour engendrent confusion et désintérêt chez beaucoup.

Le pape doit donc être un homme qui vit la foi catholique aussi clairement qu'il la proclame. La promotion du culte par la liturgie et la catéchèse, la revitalisation de la foi des jeunes, la piété populaire, la réception régulière des sacrements, etc. – autrement dit, les éléments essentiels de la vie de l'Église qui la fortifient et l'ouvrent à la grâce – doivent être au cœur de son action.

Bien sûr, l'Église ne peut ni ne doit accomplir la mission du Christ sans érudition théologique, sans engagement politique, sans pertinence culturelle, sans souci des pauvres et des exclus, sans la richesse des différentes spiritualités. Mais toutes ces expressions de sa vie riche dépendent du contenu de la foi et de la vie de foi révélée par le Christ aux apôtres et à leurs successeurs. Cette foi doit être accessible à tous.

Le Pape a pour mission de protéger la foi des simples, qui est la nôtre à tous, de l'arrogance d'un intellectualisme artificiel et de l'édulcoration de l'esprit du temps. La voie du Pape est celle du Christ, et non celle de la « synodalité » !


4. Charisme paternel


L'Église ne vit pas pour le spectacle. Le futur pape sera au centre de toutes les attentions, comme tous ses prédécesseurs. Son charisme doit donc être celui d'un père pour tous, et non celui d'un acteur vaniteux, d'un artiste snob ou d'un carriériste éblouissant.

Nous n'avons pas besoin d'un beau pape ; nous avons besoin d'un bon pape, dont la bonté s'allie au sérieux et dont l'amour sait que ceux qui lui sont confiés désirent être conduits par lui au Christ. Un bon pasteur qui n'a pas peur des loups et qui sait qu'il ne s'agit pas de lui, mais du Fils de Dieu, dont il ne fait que représenter la place sans jamais la remplir. Pour lui, l'humilité dans son comportement ne signifie pas un paupérisme ostentatoire, et lorsqu'il va vers les pauvres et les persécutés, il n'appelle pas systématiquement une équipe de tournage.

Le pape a certainement besoin de charisme. Les bureaucrates politiques secs et sans âme qui, par leurs calculs constants, servent leurs propres ambitions plus que le bien du troupeau, sont déplacés aujourd'hui. Le charisme est nécessaire, mais le charisme papal vient de l'intérieur, non de l'extérieur ; il vient de l'Esprit Saint et se manifeste dans la grâce de la fonction.

Si le pape est conscient qu'il devra bientôt rendre compte de toutes ses actions à Dieu, il deviendra humble de lui-même. S'il reconnaît, avec saint Paul, qu'il n'a qu'à transmettre ce qu'il a lui-même reçu (1 Co 11, 23-26), il ne confondra pas créativité et expression personnelle. S'il comprend qu'il n'est qu'un représentant et un administrateur, il agira toujours selon la volonté du Christ et sans arbitraire. Ce dont nous avons besoin, c'est d'un pasteur à qui chacun puisse vraiment dire : Saint-Père !


5. Expérience, compétence et sagesse


Tout pape qui comprend la fonction qu'il assume devra pleurer sur lui-même avec Pierre. Mais cela ne signifie pas qu'un pape doive être mal préparé. Pour gouverner l'Église et être un bon pasteur, l'expérience est cependant nécessaire. Expérience avec le troupeau qui lui est confié, expérience de la conduite d'autres pasteurs et de leurs collaborateurs, expérience des joies et des souffrances de la tâche pastorale.

C'est pourquoi les collèges cardinaux avisés ont rarement élu un jeune pape, mais généralement un évêque très expérimenté, qui s'est distingué par une grande expertise en théologie, philosophie, droit, histoire, diplomatie, voire dans tous ces domaines et bien d'autres, comme Léon XIII, Pie XII, Jean-Paul II et bien d'autres. La connaissance de l'Église universelle, de la Curie romaine, des affaires politiques mondiales, des différentes cultures et langues, le cœur humain et un amour réaliste et expérimenté de l'Église doivent distinguer tout pape qui souhaite être à la hauteur de cette fonction. Parce que chaque pape n'est qu'un pauvre être humain, il a besoin de la grâce, qui, cependant, présuppose et imprègne toujours la nature. Un pape sage et expérimenté est le meilleur instrument de la grâce !

Bien sûr, chacun comprendra que ces cinq critères de raison simples et évidents excluent certains candidats qui se mettent actuellement en avant avec enthousiasme et ambitionnent la papauté. Inutile d'ajouter des noms, car c'est trop évident : Sapienti sat ! Prions le Saint-Esprit pour que l'Église retrouve un pape irréprochable, libre, fidèle, paternel et sage.

Ce pape tremblera certainement sous le joug de la papauté. C'est précisément pour cela qu'il doit être trouvé et élu : Venez Saint-Esprit !


Some sensible criteria for choosing the next pope

Five essential points 


In recent days, numerous names for a possible new pope have been circulating in the halls of the Vatican and the editorial offices of the press. The atmosphere sometimes resembles that of a football club’s general meeting, where members want to elect their new president as quickly as possible.

But it seems unclear whether most people are aware that the future of the largest religious community, or rather the entire world, could depend on the election of the pope. The preservation of power by those currently in office disguised as continuity, the egotistical ambitions of colourful personalities touted as charisma, and fear of disrupting the liberal world order are certainly not reasonable criteria for electing the Bishop of Rome, who leads the universal Church.

Here, then, are some obvious criteria for any wise choice:


1. Good reputation


Today, as soon as their reputation is damaged, priests are immediately placed on temporary retirement by most dioceses. People have had enough of all the scandals. If this applies to ordinary priests, how much more should this caution apply to the future pope?

Whether it be sexual rumours, financial irregularities, connections with controversial secret societies, or political blackmail, the most elementary caution dictates that such persons should not even be considered for the Chair of Peter until the rumours and allegations have been completely cleared up. Nothing remains hidden today. But if a cardinal has repeatedly been in the press because of sexual, financial, or political ambiguities, or even has an ambiguous reputation, he will be confronted with his past even more so as pope.

The Church today can no longer cope with a pope with a past. The pope’s reputation must be as white as his robe!


2. A free Pope


A pope must be there for everyone, without preferences or dependencies. There are many spiritual families and groups among the clergy and laity in the Church, and all contribute in their own way to the vitality of the Church. The pope is the father of all: he must therefore stand above groups and movements. He must not proclaim and live a particular spirituality, much less a particular ideology, but rather the breadth and greatness of the Church.


3. Simple faith


The faith of many Catholics in secularized society has grown weak. Theological subtleties, so-called paradigm shifts, and constant adaptations of the Faith to the tastes of the day lead to confusion and disinterest among many.

The pope must therefore be a man who lives the Catholic Faith as clearly as he proclaims it. The promotion of worship through liturgy and catechesis, the revitalization of the faith of young people, popular piety, regular reception of the sacraments, etc.—that is, the essential elements of the life of the Church that give it strength and make it open to grace—must be at the center of his work.

Of course, the Church cannot and must not fulfil Christ’s mission without theological scholarship, without political commitment, without cultural relevance, without concern for the poor and disenfranchised, without the richness of different spiritualities. But all these expressions of her rich life depend on the content of the faith and the life of faith revealed by Christ to the apostles and their successors. This faith must be accessible to all.

The Pope has the task of protecting the faith of the simple, which is the faith of all of us, from the arrogance of artificial intellectualism and from being watered down by the spirit of the times. The pope’s way is the way of Christ, not the way of “synodality”!


4. Fatherly charisma


The Church does not live for or from show business. The future pope will be the center of attention, as were all his predecessors. His charisma should therefore be that of a father to all, not that of a vain actor, snobbish artist, or dazzling careerist.

We do not need a beautiful pope; we need a good pope whose kindness is paired with seriousness and whose love knows that those entrusted to him wish to be led by him to Christ. A good shepherd who is not afraid of wolves and who knows that it is not about him, but about the Son of God, whose place he only represents but can never fill. For him, humility in his demeanour does not mean ostentatious pauperism, and when he goes to the poor and persecuted, he does not call a camera crew every time.

Certainly, the pope needs charisma. Dry and soulless political bureaucrats who, through their constant calculations, serve their own ambitions more than the good of the flock, are out-of-place today. Charisma is necessary, but papal charisma comes from within, not from without; it comes from the Holy Spirit and is visible in the grace of office.

If the pope is aware that he will soon have to give an account of all his actions to God, he will become humble of his own accord. If he recognizes with St. Paul that he has only to pass on what he himself has received (1 Cor 11:23-26), he will not confuse creativity with self-expression. If he understands that he is only a representative and administrator, he will always act according to the will of Christ and without arbitrariness.

What we need is a shepherd to whom everyone can truly say: Holy Father!


5. Experience, competence, and wisdom


Every pope who understands the office he is taking on will have to weep with Peter over himself. But that does not mean that a pope should be unprepared. To govern the Church and be a good shepherd, however, experience is needed. Experience with the flock entrusted to him, experience in leading other shepherds and their helpers, experience with the joys and sufferings of the pastoral task.

That is why wise colleges of cardinals have rarely elected a young pope, but usually a very experienced bishop who at the same time distinguished himself through great expertise in theology, philosophy, law, history, diplomacy, or even in all these and other fields, such as Leo XIII, Pius XII, John Paul II, and many others. Knowledge of the universal Church, the Roman Curia, world political affairs, different cultures and languages, the human heart, and a realistic, experienced love for the Church must distinguish every pope who wants to be in any way equal to this office.

Because every pope is only a poor human being, he needs grace, which, however, always presupposes and permeates nature. A wise and experienced pope is the best instrument of grace!

Of course, everyone will understand that these five obvious and simple criteria of reason exclude some of the candidates who are now eagerly promoting themselves and ambitiously striving for the papacy. It is unnecessary to add names because it is too obvious: Sapienti sat! Let us pray to the Holy Spirit that the Church may once again have a blameless, free, faithful, fatherly, and wise pope.

This pope will surely tremble before the yoke of the papacy. That is precisely why he should be found and elected: Come, Holy Spirit !


Alcuni criteri sensati per la scelta del prossimo papa

Cinque punti essenziali 


Negli ultimi giorni, numerosi nomi di un possibile nuovo papa sono circolati nelle sale del Vaticano e nelle redazioni della stampa. L'atmosfera a volte ricorda quella dell'assemblea generale di una squadra di calcio, dove i membri vogliono eleggere il loro nuovo presidente il più rapidamente possibile.

Ma non sembra chiaro se la maggior parte delle persone sia consapevole che il futuro della più grande comunità religiosa, o meglio del mondo intero, potrebbe dipendere dall'elezione del papa. La conservazione del potere da parte di coloro che sono attualmente in carica mascherata da continuità, le ambizioni egoistiche di personalità eccentriche spacciate per carisma e il timore di sconvolgere l'ordine mondiale liberale non sono certamente criteri ragionevoli per eleggere il Vescovo di Roma, che guida la Chiesa universale.

Ecco, quindi, alcuni criteri ovvi per qualsiasi scelta saggia:


1. Buona reputazione


Oggi, non appena la loro reputazione viene danneggiata, i sacerdoti vengono immediatamente messi temporaneamente in pensione dalla maggior parte delle diocesi. La gente ne ha abbastanza di tutti gli scandali. Se questo vale per i preti comuni, quanto più dovrebbe valere questa cautela per il futuro papa?

Che si tratti di voci di natura sessuale, irregolarità finanziarie, legami con controverse società segrete o ricatti politici, la cautela più elementare impone che tali persone non vengano nemmeno prese in considerazione per la Cattedra di Pietro finché le voci e le accuse non saranno state completamente chiarite. Nulla rimane nascosto oggi. Ma se un cardinale è ripetutamente apparso sulla stampa a causa di ambiguità sessuali, finanziarie o politiche, o ha anche una reputazione ambigua, dovrà confrontarsi con il suo passato a maggior ragione come papa.

La Chiesa oggi non può più sopportare un papa che viene dal passato. La reputazione del papa deve essere bianca come la sua veste!


2. Un Papa libero


Un papa deve essere presente per tutti, senza preferenze o dipendenze. Ci sono molte famiglie e gruppi spirituali tra il clero e i laici nella Chiesa, e tutti contribuiscono a modo loro alla vitalità della Chiesa. Il papa è il padre di tutti: deve quindi porsi al di sopra di gruppi e movimenti. Non deve proclamare e vivere una particolare spiritualità, né tanto meno una particolare ideologia, ma piuttosto l'ampiezza e la grandezza della Chiesa.


3. Fede semplice


La fede di molti cattolici nella società secolarizzata si è indebolita. Le sottigliezze teologiche, i cosiddetti cambi di paradigma e i continui adattamenti della fede ai gusti del momento portano a confusione e disinteresse in molti.

Il Papa deve quindi essere un uomo che vive la fede cattolica con la stessa chiarezza con cui la proclama. La promozione del culto attraverso la liturgia e la catechesi, la rivitalizzazione della fede dei giovani, la pietà popolare, la ricezione regolare dei sacramenti, ecc. – cioè gli elementi essenziali della vita della Chiesa che le danno forza e la rendono aperta alla grazia – devono essere al centro della sua opera.

Certo, la Chiesa non può e non deve compiere la missione di Cristo senza la ricerca teologica, senza l'impegno politico, senza la rilevanza culturale, senza la preoccupazione per i poveri e gli emarginati, senza la ricchezza delle diverse spiritualità. Ma tutte queste espressioni della sua ricca vita dipendono dal contenuto della fede e dalla vita di fede rivelata da Cristo agli apostoli e ai loro successori. Questa fede deve essere accessibile a tutti.

Il Papa ha il compito di proteggere la fede dei semplici, che è la fede di tutti noi, dall'arroganza dell'intellettualismo artificiale e dall'essere annacquata dallo spirito dei tempi. La via del Papa è la via di Cristo, non la via della "sinodalità"!


4. Carisma paterno


La Chiesa non vive per o di spettacolo. Il futuro Papa sarà al centro dell'attenzione, come lo furono tutti i suoi predecessori. Il suo carisma dovrebbe quindi essere quello di un padre per tutti, non quello di un attore vanitoso, di un artista snob o di un arrivista abbagliante.

Non abbiamo bisogno di un Papa bello; abbiamo bisogno di un Papa buono, la cui gentilezza sia accompagnata da serietà e il cui amore sappia che coloro che gli sono affidati desiderano essere condotti da lui a Cristo. Un buon pastore che non ha paura dei lupi e che sa che non si tratta di lui, ma del Figlio di Dio, il cui posto egli rappresenta solo ma non può mai riempire. Per lui, l'umiltà nel suo comportamento non significa pauperismo ostentato, e quando si rivolge ai poveri e ai perseguitati, non chiama ogni volta una troupe televisiva.

Certo, il papa ha bisogno di carisma. Burocrati politici aridi e senza anima che, attraverso i loro calcoli costanti, servono le proprie ambizioni più del bene del gregge, sono fuori luogo oggi. Il carisma è necessario, ma il carisma papale viene dall'interno, non dall'esterno; viene dallo Spirito Santo ed è visibile nella grazia del suo ufficio.

Se il papa è consapevole che presto dovrà rendere conto di tutte le sue azioni a Dio, diventerà umile di sua spontanea volontà. Se riconosce con San Paolo che deve solo trasmettere ciò che ha ricevuto (1 Cor 11,23-26), non confonderà la creatività con l'espressione di sé. Se capisce di essere solo un rappresentante e un amministratore, agirà sempre secondo la volontà di Cristo e senza arbitrio. Ciò di cui abbiamo bisogno è un pastore al quale tutti possano dire veramente: Padre Santo!


5. Esperienza, competenza e saggezza


Ogni papa che comprenda l'incarico che sta assumendo dovrà piangere con Pietro su se stesso. Ma questo non significa che un papa debba essere impreparato. Per governare la Chiesa ed essere un buon pastore, tuttavia, è necessaria esperienza. Esperienza con il gregge a lui affidato, esperienza nel guidare altri pastori e i loro collaboratori, esperienza con le gioie e le sofferenze del compito pastorale.

Per questo motivo, saggi collegi cardinalizi raramente hanno eletto un papa giovane, ma di solito un vescovo di grande esperienza che allo stesso tempo si è distinto per una grande competenza in teologia, filosofia, diritto, storia, diplomazia, o anche in tutti questi e altri campi, come Leone XIII, Pio XII, Giovanni Paolo II e molti altri. La conoscenza della Chiesa universale, della Curia Romana, degli affari politici mondiali, delle diverse culture e lingue, il cuore umano e un amore realistico e sperimentato per la Chiesa devono distinguere ogni papa che voglia essere in qualche modo all'altezza di questo incarico. Poiché ogni papa è solo un povero essere umano, ha bisogno della grazia, che tuttavia presuppone e permea sempre la natura. Un papa saggio ed esperto è il miglior strumento di grazia!

Naturalmente, tutti capiranno che questi cinque ovvi e semplici criteri della ragione escludono alcuni dei candidati che ora si stanno promuovendo con entusiasmo e aspirano ambiziosamente al papato. È superfluo aggiungere nomi perché è troppo ovvio: Sapienti sat! Preghiamo lo Spirito Santo affinché la Chiesa possa avere di nuovo un papa irreprensibile, libero, fedele, paterno e saggio.

Questo papa tremerà sicuramente davanti al giogo del papato. È proprio per questo che dovrebbe essere trovato ed eletto: Vieni, Spirito Santo!

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