Notre lettre 1227 publiée le 25 juin 2025
LES PRÊTRES DISENT LA MESSE, LA MESSE ENGENDRE DES PRÊTRES
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 196ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Chers Amis,
Les chiffres des ordinations diocésaines, sachant qu’un grand nombre d’entre elles sont célébrées à la fin du mois de juin, vont bientôt être connus en France pour 2025. Il est probable qu’ils seront aussi déprimants que ceux des années précédentes, même s’ils permettent de conclure à une « stabilité ».
Cela vaut pour d’autres pays. En 2024, ils étaient seulement 29 prêtres ordonnés pour toute l’Allemagne (27 diocèses), alors qu’en 1962, il y a avait 557 ordinations (en 2004, 122, et en 2014, seulement 75). En 2025, ils devraient être 25. Et cela va continuer, du fait qu’en certains diocèses, il n’y a plus de séminaristes. En Belgique, on ordonnera cette année une grosse dizaine de prêtres diocésains.
En revanche, le monde classique se porte mieux : 9 prêtres seront ordonnés cette année pour la Communauté Saint-Martin (ils étaient 9 l’an passé, ils seront normalement 13 l’an prochain). Quant au monde traditionnel, il se porte bien et ses séminaires sont tous trop petits
De 2007 à 2022, 16 % des ordinations de prêtres assimilables à des prêtres diocésains ont été faites en France dans le rite traditionnel. Le site La vérité des chiffres (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) estime que d’ici à 2030, chaque année, les ordinations de prêtres séculiers ou assimilés pourraient s’établir comme suit : 8 à 10 prêtres par an pour la Communauté Saint-Martin, 12 à 17 prêtres pour les fraternités traditionnelles : 12 à 17 prêtres par an. En revanche, si on considère le nombre de séminaristes diocésains si on retire les communautés traditionnelles et la Communauté Saint-Martin, les ordinations annuelles pourraient se situer entre 30 et 75 par an. Pour près de 50 diocèses français l’ordination sacerdotale d’un prêtre devient une rareté.
Sans doute les chiffres des ordinations traditionnelles sont bien plus satisfaisants, ils ne sont pas ce qu’ils devraient être. Mais on considère qu’ils représentent, par rapport aux fidèles qui assistent à la messe traditionnelle, un « taux de fécondité » analogue à celui des prêtres diocésains français par rapport au nombre des pratiquants en 1962, du temps où toute messe en France était tridentine.
Ces candidats au sacerdoce sont ceux qui ont choisi la messe qu’ils vont célébrer durant leur ministère, leur ordination ayant lieu, dans les instituts traditionnels et, jusqu’il y a peu dans certains diocèses, en fonction de cette assignation. Du coup, ils choisissent aussi, ce qui est théologiquement et spirituellement cohérent, de recevoir les ordres sacrés dans le même univers liturgique qui sera celui de la messe qu’ils vont célébrer. On peut dire que ce rapport entre la messe traditionnelle et l’ordination traditionnelle, et donc le choix pour une communauté traditionnelle, est tout aussi logique que théologique, dans la mesure où, comme l’a enseigné saint Thomas, le sacerdoce est dirigé vers la messe comme vers sa fin : « Recevez le pouvoir d’offrir un sacrifice à Dieu et de célébrer les messes pour les vivants et pour les défunts », dit l’évêque, dans le rite traditionnel, à celui qu’il a ordonné prêtre en lui remettant un calice et une patène contenant le pain et le vin.
Il faut considérer que les communautés traditionnelles (et jusqu’à un certain point les communautés conservatrices, comme la Communauté Saint-Martin) dépendent de fait historiquement, même quand elles s’en sont démarquées dès l’origine, du modèle de la fondation par Mgr Lefebvre à Fribourg, en Suisse, en 1969, puis à Écône en 1970-71, d’une maison de formation sacerdotale où l’on voulait former des prêtres destinés à la célébration de la messe traditionnelle sur un modèle distinct de celui, mondanisé, qui avait suivi le Concile. Son séminaire était donc le cœur et même la raison d’être d’une association cléricale de droit diocésain, érigée en 1970 par l’évêque de Fribourg et supprimée par lui, sur demande de Rome, en 1975. La société s’internationalisant, d’autres séminaires furent fondés en Allemagne, États-Unis, Argentine. Lorsque, à partir de 1988, naquirent les instituts Ecclesia Dei, comme sociétés apostoliques de droit pontifical, elles ont reproduit ce schéma, chacune avec ses caractéristiques propres, de sociétés destinées en premier lieu à former traditionnellement (liturgie, philosophie, théologie) des prêtres dans des séminaires conçus pour dire la messe traditionnelle, à Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain, etc.
C’est cette spécificité de formation pour la messe traditionnelle qui leur a attiré et leur attire toujours des candidats en nombre. Mais il est clair que les communautés traditionnelles sont nées concrètement dans la présente crise, comme des sortes de palliatifs. La grande majorité des jeunes gens qui se tournent vers elles pour entrer dans la cléricature auraient dû normalement intégrer le clergé diocésain, cette remarque valant aussi pour les communautés les plus conservatrices fondées depuis le Concile.
Si bien que dans les chapelets que nous récitons dans nos veilles parisiennes, ce n’est pas seulement la liberté de la messe que nous demandons, mais en même temps, parce que c’est une même chose, la liberté pour l’éclosion des fruits de cette messe, dont le premier est celui de l’« engendrement » de prêtres. Ces chapelets, nous les récitons devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h 15.
Echos de Veille : « Pourquoi êtes-vous ici ? » Nous demande un jeune couple… « Nous demandons la liberté pour la messe traditionnelle qui a été restreinte à Paris ». « Ah, mais cela nous le savons. Ce que je voulais savoir c’est pourquoi vous êtes à cet endroit ? ». « Simplement car derrière nous se trouve la maison diocésaine, c’est-à-dire l’administration du diocèse de Paris qui nous persécute ». « Je comprends mieux. Alors bon courage et en union de prière ! »
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
PRIESTS CELEBRATE MASS, MASS GENERATES PRIESTS
196th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
The diocesan ordination figures for 2025 in France will be known soon, given that they take place mainly at the end of June. They will likely be as discouraging as those of previous years, although they suggest a certain "stability."
The same is true in other countries. In 2024, only 29 priests were ordained in all of Germany (27 dioceses), while in 1962 there were 557 ordinations (in 2004, 122, and in 2014, only 75). In 2025, there should be 25. And this will continue to be the case, given that there are no longer any seminarians in some dioceses. In Belgium, around ten diocesan priests will be ordained this year. On the other hand, the classical world is improving: this year, nine priests will be ordained for the Community of Saint Martin (last year there were nine, and next year there will be 13). As for the traditional world, the situation looks favourable, and acctually its seminaries are already too small.
Between 2007 and 2022, 16% of the ordinations of priests comparable to diocesan priests took place in France according to the traditional rite. The website "La vérité des chiffres" (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) estimates that, by 2030, the annual ordinations of secular or similar priests could be as follows: eight to ten priests per year for the Community of Saint Martin and 12 to 17 priests per year for the traditional fraternities. On the other hand, if we consider the number of diocesan seminarians, excluding traditional communities and the Community of Saint Martin, annual ordinations could range between 30 and 75. In nearly 50 French dioceses, priestly ordination is becoming a rarity.
Undoubtedly, the figures for traditional ordinations are much more satisfactory, but they are not what they should be. Nevertheless, they are considered to represent, considering their relation to the faithful who attend the traditional Mass, a "fertility rate" similar to the ratio of French diocesan priests to the number of practicing faithful in 1962, when all Masses in France were Tridentine.
These candidates for the priesthood are those who have chosen the Mass they will celebrate during their ministry, and their ordination takes place in traditional institutes and, until recently also in some dioceses. As a result, which is theologically and spiritually coherent, they also choose to receive Holy Orders in that same liturgical universe which will be the one of the Mass they will celebrate. We can say that this relationship between the Traditional Mass and Traditional ordination, and therefore the choice of a Traditional community, is as logical as it is theological, insofar as, as St. Thomas taught, the priesthood is oriented to the Mass as its end: "Receive the power to offer a sacrifice to God and to celebrate Masses for the living and the dead," says the bishop in the traditional rite to the one he has ordained a priest, giving him a chalice and a paten with the bread and wine.
It must be kept in mind that traditional communities (and to a certain extent conservative ones, such as the Community of Saint Martin) are historically dependent—even if they distanced themselves from it from the outset—on the model founded by Archbishop Lefebvre in Fribourg, Switzerland, in 1969, and then in Écône in 1970-71, a house of priestly formation whose objective was to train priests destined to celebrate the traditional Mass according to a model distinct from the one that had followed the Council already pervaded by worldly marks. His seminary was therefore the heart and even the raison d'être of a clerical association of diocesan right, established in 1970 by the Bishop of Fribourg and suppressed by him, at Rome's request, in 1975. As the society became internationalized, other seminaries were founded in Germany, the United States, and Argentina. When, beginning in 1988, the Ecclesia Dei institutes were born as apostolic societies of pontifical right, they reproduced this model, each with its own characteristics, of societies primarily intended to provide traditional formation (liturgy, philosophy, theology) to priests in seminaries intended for the celebration of the Traditional Mass, such as Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain, etc.
It was this specific focus on formation for the Traditional Mass that attracted and continues to attract a large number of candidates. But it is clear that specifically in the current crisis traditional communities were born as a kind of palliative. Under normal circumstances, the vast majority of young people who turn to them to enter the clergy should have joined the diocesan clergy, an observation that also applies to the more conservative communities founded since the Council.
So much so that with the rosaries we pray at our Parisian vigils, we not only ask for the freedom of the Mass, but also, because they are one and the same, for the freedom for the fruits of this Mass to flourish, the first of which is the generation of priests. We pray these rosaries in front of the archdiocese offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 to 1:30 p.m.; at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m.; in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, on Sundays at 6:15 p.m.
Echoes of the vigils: "Why are you here?" A young couple asks us... "We ask for freedom for the traditional Mass, which has been restricted in Paris." “Ah, but that we already know. What we wished to know is, why are you here, in this place?” “Simply because the diocesan house, that is, the administration of the diocese of Paris, the one which is persecuting us, is located here behind us.” “Now we understand. So, courage and we remain united in prayer!”
I SACERDOTI CELEBRANO LA MESSA, LA MESSA GENERA SACERDOTI
196ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
Presto saranno noti i dati delle ordinazioni diocesane per il 2025 in Francia, poiché un gran numero di ordinazioni si celebra a fine giugno. Saranno probabilmente scoraggianti come quelli degli anni precedenti, sebbene suggeriscano una certa "stabilità".
Lo stesso vale per altri Paesi. Nel 2024, solo 29 sacerdoti sono stati ordinati in tutta la Germania (27 diocesi), mentre nel 1962 vi sono state 557 ordinazioni (nel 2004 122 e nel 2014 solo 75). Nel 2025, dovrebbero essere 25. E questo continuerà ad essere il caso, dato che in alcune diocesi non ci sono più seminaristi. In Belgio, quest'anno saranno ordinati una decina di sacerdoti diocesani. D'altra parte, il mondo classico sta migliorando: quest'anno saranno ordinati nove sacerdoti per la Comunità di San Martin (l'anno scorso furono nove, e il prossimo anno saranno 13).
Per quanto riguarda il mondo tradizionale, la situazione è favorevole, e i seminari sono già persino troppo piccoli. Tra il 2007 e il 2022, il 16% delle ordinazioni di sacerdoti paragonabili a sacerdoti diocesani ha avuto luogo in Francia secondo il rito tradizionale.
Il sito web "La vérité des chiffres" (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) stima che, entro il 2030, le ordinazioni annuali di sacerdoti secolari o assimilabili potrebbero essere le seguenti: da otto a dieci sacerdoti all'anno per la Comunità di San Martin e da 12 a 17 sacerdoti all'anno per le fraternità tradizionali. D'altra parte, se consideriamo il numero di seminaristi diocesani, escludendo le comunità tradizionali e la Comunità di San Martin, le ordinazioni annuali potrebbero variare tra le 30 e le 75. In quasi 50 diocesi francesi, l'ordinazione sacerdotale sta diventando una rarità.
Indubbiamente, i dati relativi alle ordinazioni tradizionali sono molto più soddisfacenti, ma non sono quelli che dovrebbero essere. Ciononostante, si ritiene che rappresentino, in rapporto ai fedeli che partecipano alla Messa tradizionale, un "tasso di fecondità" simile al rapporto tra sacerdoti diocesani francesi e fedeli praticanti nel 1962, quando tutte le Messe in Francia erano tridentine.
Questi candidati al sacerdozio sono coloro che hanno scelto la Messa che celebreranno durante il loro ministero e la loro ordinazione avviene negli istituti tradizionali e, fino a poco tempo fa, anche in alcune diocesi. Di conseguenza, scelgono anche, il che è teologicamente e spiritualmente coerente, di ricevere gli Ordini Sacri nello stesso universo liturgico che sarà quello della Messa che celebreranno. Possiamo dire che questo rapporto tra Messa Tradizionale e ordinazione Tradizionale, e quindi la scelta di una comunità Tradizionale, è tanto logico quanto teologico, in quanto, come insegnava San Tommaso, il sacerdozio è orientato alla Messa come suo fine: "Ricevi il potere di offrire un sacrificio a Dio e di celebrare Messe per i vivi e per i defunti", dice il vescovo, nel rito tradizionale, a colui che ha ordinato sacerdote, consegnandogli un calice e una patena con il pane e il vino.
Bisogna tenere presente che le comunità tradizionali (e in una certa misura quelle conservatrici, come la Comunità di San Martin) dipendono storicamente – pur prendendone le distanze fin dall'inizio – dal modello fondato da monsignor Lefebvre a Friburgo, in Svizzera, nel 1969, e poi a Écône nel 1970-71, una casa di formazione sacerdotale il cui obiettivo era quello di formare sacerdoti destinati a celebrare la Messa tradizionale secondo un modello distinto da quello già mondanizzato che aveva seguito il Concilio. Il suo seminario fu quindi il cuore e persino la ragion d'essere di un'associazione clericale di diritto diocesano, fondata nel 1970 dal vescovo di Friburgo e da lui soppressa, su richiesta di Roma, nel 1975. Con l'internazionalizzazione della società, altri seminari furono fondati in Germania, negli Stati Uniti e in Argentina. Quando, a partire dal 1988, gli istituti Ecclesia Dei nacquero come società apostoliche di diritto pontificio, riprodussero questo modello, ciascuno con le sue caratteristiche, di società destinate principalmente a fornire formazione tradizionale ai sacerdoti (liturgia, filosofia, teologia) in seminari progettati per celebrare la Messa Tradizionale, come Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain, ecc.
È stata questa specifica attenzione alla formazione per la Messa Tradizionale che ha attratto e continua ad attrarre un gran numero di candidati. Ma è chiaro che concretamente nella crisi attuale le comunità tradizionali sono nate come una sorta di palliativo. La stragrande maggioranza dei giovani che si rivolgono a loro per entrare nel clero, in circostanze normali, avrebbe dovuto entrare nel clero diocesano, un'osservazione che vale anche per le comunità più conservatrici fondate dopo il Concilio.
E infatti, con i rosari che recitiamo durante le nostre veglie parigine, non chiediamo solo la libertà della Messa, ma anche, perché sono la stessa cosa, la libertà affinché i frutti di questa Messa possano fiorire, primo fra tutti la generazione di sacerdoti. Recitiamo questi rosari davanti agli uffici dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30; a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00; davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15.
Echi delle veglie: "Perché siete qui?", ci chiede una giovane coppia... "Chiediamo libertà per la Messa tradizionale, che è stata limitata a Parigi". "Questo già lo sappiamo. Quello che volevamo sapere è: perché siete qui, in questo posto?" "Semplicemente perché la casa diocesana, cioè l'amministrazione della diocesi di Parigi che ci perseguita, si trova qui dietro di noi." "Adesso abbiamo capito. Quindi, coraggio e uniti nella preghiera!"
LOS SACERDOTES CELEBRAN MISA, LA MISA GENERA SACERDOTES
SEMANA 196: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
Las cifras de ordenaciones diocesanas del año 2025 en Francia se conocerán pronto, dado que un gran número se celebran a finales de junio. Probablemente serán tan desalentadoras como las de años anteriores, aunque sugieran una cierta «estabilidad». Lo mismo en otros países. En 2024, solo se ordenaron 29 sacerdotes en toda Alemania (27 diócesis), mientras que en 1962 hubo 557 ordenaciones (en 2004, 122 y en 2014, solo 75). En 2025, deberían ser 25. Y continuará siendo así, dado que ya no hay seminaristas en algunas diócesis. En Bélgica, este año serán ordenados alrededor de diez sacerdotes diocesanos. Por otro lado, el mundo clásico está mejorando: este año se ordenarán 9 sacerdotes para la Comunidad San Martín (el año pasado fueron 9 y el próximo año serán 13). En cuanto al mundo tradicional, la situación es favorable, y incluso sus seminarios son ya demasiado pequeños.
Entre 2007 y 2022, el 16 % de las ordenaciones de sacerdotes asimilables a los diocesanos se llevaron a cabo en Francia según el rito tradicional. El sitio web La vérité des chiffres (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) estima que, para 2030, las ordenaciones anuales de sacerdotes seculares o similares podrían ser las siguientes: de 8 a 10 sacerdotes al año para la Comunidad San Martín y de 12 a 17 sacerdotes al año para las fraternidades tradicionales. Por otro lado, si consideramos el número de seminaristas diocesanos, excluyendo las comunidades tradicionales y la Comunidad San Martín, las ordenaciones anuales podrían oscilar entre 30 y 75. En casi 50 diócesis francesas, la ordenación sacerdotal se está convirtiendo en una rareza.
Sin duda, las cifras de ordenaciones tradicionales son mucho más satisfactorias, pero no son las que deberían ser. No obstante, se considera que representan, en relación con los fieles que asisten a la misa tradicional, una «tasa de fertilidad» similar a la ratio de sacerdotes diocesanos franceses en relación con el número de practicantes en 1962, cuando todas las misas en Francia eran tridentinas.
Estos candidatos al sacerdocio son aquellos que han elegido la misa que celebrarán durante su ministerio, y su ordenación se lleva a cabo en institutos tradicionales y, hasta hace poco también en algunas diócesis. Como resultado, también eligen, lo cual es teológica y espiritualmente coherente, recibir las órdenes sagradas en el mismo universo litúrgico que será el de la misa que celebrarán. Podemos decir que esta relación entre la misa tradicional y la ordenación tradicional, y por lo tanto la elección de una comunidad tradicional, es tan lógica como teológica, en la medida en que, como enseñó Santo Tomás, el sacerdocio se orienta a la misa como su fin: «Recibe el poder de ofrecer un sacrificio a Dios y de celebrar misas por los vivos y por los difuntos», dice el obispo, en el rito tradicional, al que ha ordenado sacerdote, entregándole un cáliz y una patena con el pan y el vino. Hay que tener en cuenta que las comunidades tradicionales (y en cierta medida las conservadoras, como la Comunidad San Martín) son históricamente dependientes –aunque se hayan distanciado desde el principio– del modelo fundado por Monseñor Lefebvre en Friburgo, Suiza, en 1969, y luego en Écône en 1970-71, de una casa de formación sacerdotal cuyo objetivo era formar sacerdotes destinados a la celebración de la Misa tradicional según un modelo distinto del mundano que había seguido al Concilio. Su seminario fue, por tanto, el corazón e incluso la razón de ser de una asociación clerical de derecho diocesano, establecida en 1970 por el Obispo de Friburgo y suprimida por él, a petición de Roma, en 1975. A medida que la sociedad se internacionalizó, se fundaron otros seminarios en Alemania, Estados Unidos y Argentina. Cuando, a partir de 1988, los institutos Ecclesia Dei nacieron como sociedades apostólicas de derecho pontificio, reprodujeron este modelo, cada uno con sus propias características, de sociedades destinadas principalmente a impartir formación tradicional (liturgia, filosofía, teología) a sacerdotes en seminarios diseñados para celebrar la misa tradicional, como en Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain, etc.
Fue este enfoque específico en la formación para la misa tradicional lo que atrajo y sigue atrayendo a un gran número de candidatos. Pero es evidente que las comunidades tradicionales nacieron concretamente en la crisis actual, como una especie de paliativo. La gran mayoría de los jóvenes que acuden a ellas para ingresar al clero deberían, en circunstancias normales, haberse incorporado al clero diocesano, una observación que también se aplica a las comunidades más conservadoras fundadas desde el Concilio.
Tanto es así que en los rosarios que rezamos en nuestras vigilias parisinas, no solo pedimos la libertad de la Misa, sino también, porque son una misma cosa, la libertad para que florezcan los frutos de esta Misa, el primero de los cuales es la generación de sacerdotes. Rezamos estos rosarios frente a las oficinas de la archidiócesis, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30; en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17:00; y frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15.
Ecos de las vigilias: «¿Por qué están aquí?», nos pregunta una joven pareja… «Pedimos libertad para la misa tradicional, que ha sido restringida en París». «Ah, sí, eso ya lo sabemos. Lo que queríamos saber es ¿por qué están aquí?». «Simplemente porque detrás de nosotros está la casa diocesana, es decir, la administración de la diócesis de París, que nos persigue». «Ahora lo entiendo. Así que, ¡coraje y unidos en la oración!».
Die Zahlen der Diözesanweihen für 2025 in Frankreich werden bald bekannt sein, da Ende Juni eine große Anzahl von Weihen stattfindet. Sie werden wahrscheinlich ebenso entmutigend sein wie die der Vorjahre, suggerieren aber eine gewisse „Stabilität“.
Dasselbe gilt für andere Länder. Im Jahr 2024 wurden in ganz Deutschland (27 Diözesen) nur 29 Priester geweiht, während es 1962 557 Weihen gab (2004 122 und 2014 nur 75). Im Jahr 2025 dürften es 25 sein. Und das wird auch so bleiben, da in einigen Diözesen keine Seminaristen mehr vorhanden sind. In Belgien werden in diesem Jahr etwa zehn Diözesanpriester geweiht. Die klassische Welt hingegen verbessert sich: In diesem Jahr werden neun Priester für die Gemeinschaft St. Martin geweiht (letztes Jahr waren es neun, nächstes Jahr werden es 13 sein).
Was die traditionelle Welt betrifft, ist die Situation günstig, und die Seminare sind bereits zu klein. Zwischen 2007 und 2022 fanden in Frankreich 16 % der Weihen von Priestern, die mit Diözesanpriestern vergleichbar sind, nach dem traditionellen Ritus statt.
Die Website „La vérité des chiffres“ (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) denkt, dass sich die jährlichen Weihen von Weltpriestern oder ähnlichen Priestern bis 2030 wie folgt gestalten könnten: acht bis zehn Priester pro Jahr für die Gemeinschaft von St. Martin und 12 bis 17 Priester pro Jahr für die traditionellen Bruderschaften. Betrachtet man hingegen die Zahl der Diözesanseminaristen, ohne die traditionellen Gemeinschaften und die Gemeinschaft von St. Martin, könnten die jährlichen Weihen zwischen 30 und 75 schwanken. In fast 50 französischen Diözesen wird die Priesterweihe zur Seltenheit.
Zweifellos sind die Daten zu traditionellen Weihen deutlich zufriedenstellender, aber sie entsprechen nicht dem, was sie sein sollten. Dennoch wird angenommen, dass sie im Verhältnis zu den Gläubigen, die an der traditionellen Messe teilnehmen, eine „Fertilitätsrate“ aufweisen, die dem Verhältnis von französischen Diözesanpriestern zu praktizierenden Gläubigen im Jahr 1962 ähnelt, als in Frankreich alle Messen tridentinischer Art waren.
Diese Priesteramtskandidaten haben die Messe gewählt, die sie während ihres Dienstes feiern werden, und ihre Weihe findet in traditionellen Instituten und bis vor kurzem sogar in einigen Diözesen statt. Folglich entscheiden sie sich auch dafür, die heiligen Weihen in demselben liturgischen Umfeld zu empfangen, in dem die Messe stattfindet, die sie feiern werden – was theologisch und spirituell kohärent ist. Wir können sagen, dass diese Beziehung zwischen traditioneller Messe und traditioneller Weihe und damit die Wahl einer traditionellen Gemeinschaft sowohl logisch als auch theologisch ist, da, wie der heilige Thomas lehrte, das Priestertum auf die Messe als sein Ziel ausgerichtet ist: „Empfange die Macht, Gott ein Opfer darzubringen und Messen für die Lebenden und die Toten zu feiern“, sagt der Bischof im traditionellen Ritus zu demjenigen, den er zum Priester geweiht hat, und überreicht ihm einen Kelch und eine Patene mit Brot und Wein.
Es muss berücksichtigt werden, dass traditionelle Gemeinschaften (und bis zu einem gewissen Grad konservative, wie die Gemeinschaft St. Martin) historisch – obwohl sie sich von Anfang an davon distanzierten – auf dem Modell beruhen, das Erzbischof Lefebvre 1969 in Freiburg, Schweiz, und dann 1970/71 in Écône gründete, einem Haus der Priesterausbildung, dessen Ziel es war, Priester auszubilden, die dazu bestimmt waren, die traditionelle Messe nach einem Modell zu feiern, das sich von dem bereits weltlichen Modell unterschied, dem das Konzil gefolgt war. Sein Seminar war somit das Herz und sogar die Daseinsberechtigung einer klerikalen Vereinigung diözesanen Rechts, die 1970 vom Bischof von Freiburg gegründet und 1975 auf Ersuchen Roms von ihm aufgelöst wurde. Im Zuge der Internationalisierung der Gesellschaft wurden weitere Seminare in Deutschland, den USA und Argentinien gegründet. Als ab 1988 die Ecclesia Dei-Institute als apostolische Gesellschaften päpstlichen Rechts entstanden, reproduzierten sie – jede mit ihren eigenen Merkmalen – dieses Modell von Gesellschaften, deren Ziel in erster Linie die traditionelle Ausbildung von Priestern (Liturgie, Philosophie, Theologie) in Seminaren ist, die die traditionelle Messe feiern, wie Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain usw.
Es war dieser spezifische Fokus auf die Ausbildung für die traditionelle Messe, der eine große Zahl von Kandidaten anzog und anzieht. Doch es ist klar, dass in der gegenwärtigen Krise die traditionellen Gemeinschaften als eine Art Palliativlösung entstanden sind. Die große Mehrheit der jungen Menschen, die sich an sie wenden, um in den Klerus einzutreten, hätte unter normalen Umständen dem Diözesanklerus beitreten sollen. Dies gilt auch für die konservativsten Gemeinschaften, die nach dem Konzil gegründet wurden.
Und tatsächlich bitten wir mit den Rosenkränzen, die wir während unserer Vigil in Paris beten, nicht nur um die Freiheit der Messe, sondern auch – weil beides dasselbe ist – um die Freiheit, dass die Früchte dieser Messe gedeihen können, vor allem die Priestergeneration. Wir beten diese Rosenkränze vor dem Büro der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, montags bis freitags von 13:00 bis 13:30 Uhr; in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mittwochs und freitags um 17:00 Uhr; vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, sonntags um 18:15 Uhr.
Echos der Mahnwachen: „Warum seid ihr hier?“, fragt uns ein junges Paar. „Wir bitten um die Freiheit der traditionellen Messe, die in Paris eingeschränkt wurde.“ „Das wissen wir schon. Was wir wissen wollten, ist: Warum seid ihr hier, an diesem Ort?“ „Einfach, weil das Diözesanhaus, also die Verwaltung der Diözese Paris, die uns verfolgt, hinter uns steht.“ „Jetzt verstehen wir es. Also Mut und vereint im Gebet!“
OS SACERDOTES CELEBRAM A MISSA, A MISSA GERA SACERDOTES
196ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Os números das ordenações diocesanas para 2025 em França serão conhecidos em breve, dado que um grande número delas é celebrado no final de Junho. Provavelmente serão tão desanimadores como os de anos anteriores, embora sugiram uma certa "estabilidade".
O mesmo se aplica a outros países. Em 2024, apenas 29 sacerdotes foram ordenados em toda a Alemanha (27 dioceses), enquanto em 1962 houve 557 ordenações (em 2004, 122, e em 2014, apenas 75). Em 2025, deverão ser 25. E isso continuará a ser assim, dado que, em algumas dioceses, já nem há seminaristas. Na Bélgica, serão ordenados este ano cerca de dez sacerdotes diocesanos. Por outro lado, o mundo clássico está a melhorar: este ano serão ordenados nove sacerdotes para a Comunidade de Saint Martin (no ano passado foram nove, e no próximo serão 13). Quanto ao mundo tradicional, a situação é favorável, e os seus seminários até já são pequenos demais.
Entre 2007 e 2022, em França, 16% das ordenações de sacerdotes assimiláveis aos sacerdotes diocesanos foram feitas segundo o rito tradicional. O site "La vérité des chiffres" (Ordinations et sorties du sacerdoce en 2024) estima que, até 2030, as ordenações anuais de sacerdotes seculares ou similares poderão ser: de oito a dez sacerdotes por ano para a Comunidade de Saint Martin e de 12 a 17 sacerdotes por ano para as fraternidades tradicionais. Por outro lado, se considerarmos o número de seminaristas diocesanos, excluindo as comunidades tradicionais e a Comunidade de Saint Martin, as ordenações anuais podem variar entre os 30 e os 75. Em quase 50 dioceses francesas, a ordenação sacerdotal está a tornar-se uma raridade.
Sem dúvida que os números das ordenações tradicionais são muito mais satisfatórios, mas não são o que deveriam ser. No entanto, considera-se que representam, em relação aos fiéis que assistem à missa tradicional, uma "taxa de fecundidade" semelhante à relação existente em 1962 entre os sacerdotes diocesanos franceses e o número de fiéis praticantes, quando todas as missas em França eram tridentinas.
Estes candidatos ao sacerdócio são aqueles que escolheram a missa que vão celebrar durante o seu ministério, sendo que a sua ordenação ocorre em institutos tradicionais e, até há pouco tempo, também em algumas dioceses, de acordo com aquela escolha. Por consequência, escolhem também, o que é teológica e espiritualmente coerente, receber as Ordens Sagradas no mesmo universo litúrgico que será o da Missa que vão celebrar. Podemos dizer que esta relação entre a missa tradicional e a ordenação tradicional, e portanto a escolha de uma comunidade tradicional, é tão lógica como teológica, na medida em que, como ensinava S. Tomás, o sacerdócio está orientado para a Missa como o seu fim: "Recebe o poder de oferecer um sacrifício a Deus e de celebrar missas pelos vivos e pelos defuntos", diz o bispo, no rito tradicional, a quem acabou de ordenar sacerdote, entregando-lhe um cálice e uma patena com o pão e o vinho.
É preciso ter presente que as comunidades tradicionais (e, em certa medida, aquelas conservadoras, como a Comunidade de São Martinho) são historicamente dependentes — mesmo se dele se distanciaram desde o início — do modelo fundado por Mons. Lefebvre em Friburgo, na Suíça, em 1969, e depois em Écône, em 1970-71, uma casa de formação sacerdotal cujo objectivo era formar sacerdotes destinados a celebrar a Missa tradicional segundo um modelo distinto do modelo já mundanizado que se seguiu ao Concílio. O seu seminário foi, pois, o coração e até a razão de ser de uma associação clerical de direito diocesano, fundada em 1970 pelo Bispo de Friburgo e por ele suprimida, a pedido de Roma, em 1975. À medida que esta sociedade se internacionalizava, outros seminários foram fundados na Alemanha, nos Estados Unidos e na Argentina. Quando, a partir de 1988, os institutos Ecclesia Dei nasceram como sociedades apostólicas de direito pontifício, reproduziram este modelo, cada um com as suas características próprias, de sociedades destinadas principalmente a proporcionar uma formação tradicional aos sacerdotes (liturgia, filosofia, teologia) em seminários destinados à celebração da missa tradicional, como Wigratzbad, Gricigliano, Courtalain, etc.
Foi este foco específico na formação para a missa tradicional que atraiu e continua a atrair um grande número de candidatos. Mas é claro que, concretamente na crise actual, as comunidades tradicionais nasceram como uma espécie de paliativo. Em circunstâncias normais, a grande maioria dos jovens que a elas recorrem para pertencerem ao clero deveria fazer parte do clero diocesano, observação que também se aplica às comunidades mais conservadoras fundadas desde o Concílio.
Assim, com os terços que rezamos nas nossas vigílias parisienses, não pedimos apenas a liberdade da Missa, mas também, por serem uma só e a mesma coisa, a liberdade para que os frutos dessa Missa floresçam, o primeiro dos quais é a geração de sacerdotes. Rezamos estes terços em frente à sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30; em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, às quartas e sextas-feiras, às 17h00; em frente à Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, aos domingos, às 18h15.
Ecos das vigílias: "Porque estão aqui?", pergunta-nos um jovem casal... "Pedimos a liberdade para a Missa tradicional, que foi restringida em Paris." "Mas isso já o sabemos. O que eu queríamos saber é: porque é que estão aqui, neste lugar?" "Simplesmente porque a casa diocesana, isto é, a administração da diocese de Paris que nos persegue, se encontra aqui atrás de nós." "Agora já entendemos. Então, coragem e unidos na oração!"