Notre lettre 1306 publiée le 18 novembre 2025

LE CATHOLICISME SE TRADITIONALISE-T-IL ?

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 217ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
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Chers Amis,


Le catholicisme en France (mais aussi aux États-Unis et ailleurs) se traditionalise-t-il ? ou pour le dire plus positivement qu’il devient plus confessant, et qu’il donne de ce fait de l’espace à la liturgie traditionnelle, bien plus évidemment confessante que la liturgie nouvelle.

Je voudrais d’abord évoquer les résultats étonnants d’une enquête, auprès des prêtres français, réalisée par l’Ifop pour l’Observatoire Français du Catholicisme, en octobre 2025. Elle montre que 20% des prêtres préfèrent la une forme très classique du rite, ordinaire, parfois ou souvent en latin et/ou ad orientem, et parfois extraordinaire ; 8% d’entre eux disent célébrer selon la forme extraordinaire exclusivement ou conjointement à l’autre ; 60% des plus jeunes (25-34 ans) considèrent que faire la paix liturgique et régler de façon apaisée et durable les querelles et incompréhensions avec le monde traditionnel est au premier rang de leurs préoccupations (contre 31% des plus de 75ans) ; inversement ils ne sont que 10% des moins de 33 ans a souhaiter une évolution de la morale sexuelle et du mariage (contre 45% des plus de 75ans) ; et 4% des moins de 50 ans sont contre l’ordination de prêtres mariés et l’accès des femmes à la prêtrise (contre 28% des plus de 65ans).

J’ai été intéressé aussi par une série de quatre émissions sur France Culture, dans le cadre de La Série Documentaire, série d’Isabelle de Gaulmyn réalisée par Anne Fleury, « Catholiques de France, la tentation radicale ». Ces émission, toujours audibles en enregistrement (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-catholiques-de-france-la-tentation-radicale), émanant de catholiques nettement progressistes, ont un ton très inquiet.

Il apparaît à leur écoute que, depuis plusieurs années, le latin revient dans les messes, que des prêtres portent la soutane, qu’ils exigent une séparation stricte des rôles entre hommes et femmes, notamment en écartant les filles du service de messe. Les pèlerinages traditionnalistes ultra-classiques, et prônant une France chrétienne font le plein. Or, le catholicisme, qui a beaucoup perdu en fidèles, demeure cependant la première religion de France, et tout se passe comme si une partie notable des croyants qui restent préférait se réfugier dans une conception « Ancien Régime » de la religion, « le pied appuyé sur la pédale de marche arrière. » Un moment important de cette « radicalisation » ayant été la loi sur « le mariage pour tous » et les manifestations considérables qui l’ont suivie : beaucoup de catholiques ont alors pris brutalement conscience qu’ils étaient devenus minoritaires dans une société qui ne les comprenait plus et ont voulu assumer cette situation en confessant plus clairement.

J’ai enfin lu avec beaucoup d’intérêt le livre de deux sociologues, Charles Mercier et Philippe Portier, Les jeunes et leur laïcité (Science Po – Les Presses, 2025), qui décrit en quelque sorte le soubassement complexe de l’ensemble de la société des jeunes sur lequel se déroule l’évolution de la jeunesse catholique. Il apparaît que dans leur ensemble les jeunes de France de moins de trente ans ont une conception complètement différente de la laïcité – dont on leur a rebattu les oreilles tout au long de leur formation scolaire et lycéenne – que celle de leurs aînés. Pour le dire rapidement, c’est une conception beaucoup plus individualiste, très influencée – mondialisation et Internet expliquent – par le modèle anglo-saxon. Ces jeunes, qu’ils soient religieux ou athées, admettent et même souhaitent une présence religieuse diverse dans l’espace public. Par exemple, le voile des musulmanes n’inquiète pas les jeunes filles catholiques, qui pour leur part exhibent une croix à leur cou, voire un t-shirt à l’effigie de Notre-Dame de Lourdes. Comme si les jeunes catholiques admettaient le libéralisme extrême de l’ultra-modernité, ce qui en soi n’est pas réjouissant, mais en profitaient pour affirmer leur foi, ce qui l’est bien davantage.

Nous allons vers un catholicisme plus identitaire, plus confessant. Ne sont-ils pas identitaires et confessants les veilleurs devant l’archevêché de Paris, qui disent le chapelet sous les regards bienveillants des passants et notamment de ceux qui pénètrent dans les locaux de l’administration diocésaine ? Tout indique que leur action est « dans le sens de l’histoire » lorsqu’ils prient 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lundi à vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, mercredi et vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, dans le XIVe, dimanche à 18h 15, à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, lundi à 12h 45.


En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant


 

IS FRENCH CATHOLICISM BECOMING MORE TRADITIONAL?


217th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
 

Is Catholicism in France (and also in the United States and elsewhere) becoming more traditional? It would be more accurate to say that it is moving “further to the right,” or, to put it more positively, that it is becoming more confessional or confessing and, therefore, giving more space to the traditional liturgy, which confesses the faith much more evidently than the new liturgy.

First, I would like to mention the surprising results of a survey among French priests conducted by Ifop for the Observatoire Français du Catholicisme in October 2025. This survey reveals that 20% of priests prefer a very classic form of the rite: the Ordinary Form sometimes or often in Latin and/or ad orientem, and sometimes the Extraordinary Form; 8% state that they celebrate Mass according to the Extraordinary Form exclusively or in together with the other; 60% of the younger priests (aged 25 to 34) consider achieving liturgical peace and resolving disputes and misunderstandings with the traditional world peacefully and lastingly to be one of their main concerns (compared to 31% of those over 75); conversely, only 10% of those under 33 want an evolution of sexual morality and marriage (compared to 45% of those over 75). And only 4% of those under 50 do not oppose the ordination of married priests and women's access to the priesthood (compared to 28% of those over 65).

I was also interested in a four-part series on France Culture, part of the documentary series "La Série Documentaire," directed by Isabelle de Gaulmyn and Anne Fleury, entitled "Catholics of France: The Radical Temptation." These programs, still available as recordings (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-catholiques-de-france-la-tentation-radicale), come from decidedly progressive Catholics and have a very concerned tone.

Listening to them, it becomes clear that, for several years now, Latin has been making a comeback in Masses, that some priests are wearing cassocks, and that they are demanding a strict separation of roles between men and women, in particular by excluding girls from serving at Mass. Ultra-classical traditionalist pilgrimages, which advocate for a Christian France, attract large crowds. However, while Catholicism has lost many faithful, it remains the majority religion in France, and it seems that a significant portion of the remaining believers prefer to take refuge in a conception of religion reminiscent of the Ancien Régime, "with one foot in the reverse gear." A key moment in this “radicalization” was the “marriage for all” law and the massive demonstrations that followed: many Catholics realized then that they had become a minority in a society that no longer understood them and wanted to confront this situation by expressing their beliefs more openly.

Finally, I read with great interest the book by sociologists Charles Mercier and Philippe Portier, *Les jeunes et leur laïcité* (Sciences Po – Les Presses, 2025), which offers a certain description of the complex current foundation of the youth as a whole or a kind of society in itself, upon which the evolution of Catholic youth unfolds. It seems that, in general, young French people under thirty have a completely different conception of secularism than their elders —a concept they heard ad nauseam during their primary and secondary education. In short, it is a much more individualistic conception, heavily influenced by the Anglo-Saxon model—a fact explained, at least partially, by globalization and the internet. These young people, whether religious or atheist, accept and even desire a diverse religious presence in the public sphere. For example, the veil worn by Muslim women does not bother young Catholic women, who, for their part, wear a cross around their necks or even a T-shirt with the image of Our Lady of Lourdes. It is as if young Catholics accept the extreme liberalism of ultramodernity, which in itself is not encouraging, but use it to reaffirm their faith, which is.

We are heading toward a more identity-based and confessional Catholicism. Aren't the faithful who pray the rosary in front of the Archbishop's offices in Paris, under the benevolent gaze of passersby and, above all, of those who enter the diocesan administration building, aren’t they aware of their identity and their faith? Everything indicates that their action is in line with the course of history when they pray at number 10 rue du Cloître-Notre-Dame, from Monday to Friday, from 1 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesday and Friday at 5 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, on Sunday at 6:15 p.m.


 
 

IL CATTOLICESIMO FRANCESE STA DIVENTANDO PIÙ TRADIZIONALE?


217ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI

 

Il cattolicesimo in Francia (e anche negli Stati Uniti e altrove) sta diventando più tradizionale? Sarebbe più corretto dire che si sta spostando "più a destra", o, per dirla in modo più positivo, che sta diventando più confessionale o confessante, e perciò, sta dando più spazio alla liturgia tradizionale, che è molto più apertamente confessante (della Fede) della nuova liturgia.

Innanzitutto, vorrei menzionare i sorprendenti risultati di un sondaggio condotto tra i sacerdoti francesi dall'Ifop per l'Observatoire Français du Catholicisme nell'ottobre 2025. Questo sondaggio rivela che il 20% dei sacerdoti preferisce una forma molto classica del rito: la forma ordinaria a volte o spesso in latino e/o ad orientem, e a volte la forma straordinaria; l'8% afferma di celebrare la Messa secondo la forma straordinaria esclusivamente o entrambe; il 60% dei sacerdoti più giovani (di età compresa tra 25 e 34 anni) considera il raggiungimento della pace liturgica e la risoluzione pacifica e duratura delle controversie e incomprensioni con il mondo tradizionale una delle loro principali preoccupazioni (rispetto al 31% di quelli con più di 75); al contrario, solo il 10% di quelli al di sotto dei 33 auspica un'evoluzione della morale sessuale e del matrimonio (rispetto al 45% di quelli con più di 75). E solo il 4% di quelli al di sotto dei 50 non si oppone all'ordinazione di sacerdoti sposati e all'accesso delle donne al sacerdozio (rispetto al 28% di quanti hanno più di 65).

Mi sono anche interessato a una serie in quattro parti su France Culture, parte della serie di documentari "La Série Documentaire", diretta da Isabelle de Gaulmyn e Anne Fleury, intitolata "Cattolici di Francia: la tentazione radicale". Questi programmi, ancora disponibili come registrazioni (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-catholiques-de-france-la-tentation-radicale), provengono da cattolici decisamente progressisti e hanno un tono molto preoccupato.

Ascoltandoli, diventa chiaro che, da diversi anni, il latino sta tornando di moda nelle Messe, che alcuni sacerdoti indossano la talare e che chiedono una netta separazione dei ruoli tra uomini e donne, in particolare escludendo le ragazze dal servizio alla Messa. I pellegrinaggi tradizionalisti ultraclassici, che propugnano una Francia cristiana, attraggono grandi folle. Tuttavia, sebbene il cattolicesimo abbia perso molti fedeli, rimane la religione maggioritaria in Francia e sembra che una parte significativa dei fedeli rimasti preferisca rifugiarsi in una concezione della religione che ricorda l'Ancien Régime, "con un piede nella retromarcia". Un momento chiave di questa "radicalizzazione" fu la legge sul "matrimonio per tutti" e le grandi manifestazioni che si seguirono: molti cattolici si resero allora conto di essere diventati una minoranza in una società che non li capisce più e vollero affrontare questa situazione esprimendo più apertamente le proprie convinzioni.

Infine, ho letto con grande interesse il libro dei sociologi Charles Mercier e Philippe Portier, *Les jeunes et leur laïcité* (Sciences Po – Les Presses, 2025), che, in un certo senso, cerca di descrivere il complesso fondamento della società giovanile nel suo insieme, su cui si basa poi l'evoluzione della gioventù cattolica. Sembra che, in generale, i giovani francesi sotto i trent'anni abbiano una concezione della laicità completamente diversa rispetto alla generazione precedente – un concetto che hanno sentito fino alla nausea durante la loro istruzione elementare e secondaria. Per dirla breve, si tratta di una concezione molto più individualistica, fortemente influenzata dal modello anglosassone – un fatto anche spiegato dalla globalizzazione e da Internet. Questi giovani, religiosi o atei che siano, accettano e persino desiderano una presenza religiosa diversa nella sfera pubblica. Ad esempio, il velo indossato dalle donne musulmane non infastidisce le giovani cattoliche, che, da parte loro, indossano una croce al collo o persino una maglietta con l'immagine della Madonna di Lourdes. È come se i giovani cattolici accettassero l'estremo liberalismo dell'ultramodernità, il che di per sé non è incoraggiante, ma lo usassero per riaffermare la propria fede, il che sì lo è.

Ci stiamo dirigendo verso un cattolicesimo più identitario e confessante. I fedeli che recitano il rosario davanti agli uffici dell’Arcivescovo di Parigi, sotto lo sguardo benevolo dei passanti e, soprattutto, di coloro che entrano nell'edificio dell'amministrazione diocesana, non sono forse anche loro consapevoli della propria identità e della propria fede? Tutto indica che il loro agire è in linea con il corso della storia quando pregano al numero 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 18:00. alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, la domenica alle 18:15.


 
 

¿SE ESTÁ VOLVIENDO MÁS TRADICIONAL EL CATOLICISMO FRANCÉS?


SEMANA 217: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
 

¿Se está volviendo más tradicional el catolicismo en Francia (y también en Estados Unidos y otros lugares)? Sería más preciso decir que se está moviendo «más hacia la derecha», o, dicho de forma más positiva, que se está volviendo más confesional o que profesa abiertamente y que, por lo tanto, está dando más espacio a la liturgia tradicional, que evidentemente confiesa la fe mucho mejor que la nueva liturgia.

En primer lugar, quisiera mencionar los sorprendentes resultados de una encuesta realizada a sacerdotes franceses por el Ifop para el Observatorio Francés del Catolicismo en octubre de 2025. Esta encuesta revela que el 20% de los sacerdotes prefiere una forma muy clásica del rito: el rito ordinario, a veces o a menudo en latín y/o ad orientem, y a veces el rito extraordinario; el 8% afirma celebrar según la forma extraordinaria exclusivamente o junto con la otra; el 60% de los más jóvenes (de 25 a 34 años) considera que lograr la paz litúrgica y resolver las disputas y malentendidos con el mundo tradicional de manera pacífica y duradera es una de sus principales preocupaciones (frente al 31% de los mayores de 75 años); por el contrario, solo el 10% de los menores de 33 años desea una evolución de la moral sexual y el matrimonio (frente al 45% de los mayores de 75 años). Y solo el 4% de los menores de 50 años no se opone a la ordenación de sacerdotes casados y al acceso de las mujeres al sacerdocio (frente al 28% de los mayores de 65).

También me interesó una serie de cuatro programas de France Culture, parte de la serie documental «La Série Documentaire», dirigida por Isabelle de Gaulmyn y Anne Fleury, titulada «Católicos de Francia: La tentación radical». Estos programas, aún disponibles (https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/serie-catholiques-de-france-la-tentation-radicale), provienen de católicos decididamente progresistas y manifiestan un tono muy preocupado.

Al escucharlos, queda claro que, desde hace varios años, el latín está resurgiendo en las misas, que algunos sacerdotes visten de sotana y que exigen una estricta separación de roles entre hombres y mujeres que excluye a las niñas como acólitos de la misa en particular. Las peregrinaciones tradicionalistas ultra-clásicas, que abogan por una Francia cristiana, atraen multitudes. Y si bien el catolicismo ha perdido muchos fieles, sigue siendo la religión mayoritaria en Francia, y parece que una parte significativa de los creyentes restantes prefiere refugiarse en una concepción de la religión propia del Antiguo Régimen, «con el pie en la marcha atrás». Un momento clave en esta «radicalización» fue la ley del «matrimonio igualitario» y las multitudinarias manifestaciones que le siguieron: muchos católicos se percataron entonces de que se habían convertido en minoría en una sociedad que ya no los comprendía y quisieron afrontar esta situación expresando sus creencias con mayor franqueza.

Finalmente, leí con gran interés el libro de los sociólogos Charles Mercier y Philippe Portier, Les jeunes et leur laïcité (Sciences Po – Les Presses, 2025 – Los jóvenes y su laicismo), que describe, en cierto modo, la compleja base de la sociedad juvenil en su conjunto, sobre la cual se desarrolla la evolución de la juventud católica. Al parecer, en general, los jóvenes franceses menores de treinta años tienen una concepción del laicismo –un concepto que escucharon hasta la saciedad durante su educación primaria y secundaria– completamente distinta a la de sus mayores. En pocas palabras, se trata de una concepción mucho más individualista, fuertemente influenciada por el modelo anglosajón –lo que es explicado por la globalización e internet. Estos jóvenes, sean religiosos o ateos, aceptan e incluso desean una presencia religiosa diversa en la esfera pública. Por ejemplo, el velo que usan las mujeres musulmanas no incomoda a las jóvenes católicas, quienes, por su parte, lucen una cruz al cuello o incluso una camiseta con la imagen de Nuestra Señora de Lourdes. Es como si los jóvenes católicos aceptaran el liberalismo extremo de la ultramodernidad, lo que en sí mismo no es alentador, pero lo aprovecharan para reafirmar su fe, lo cual sí lo es.

Nos encaminamos hacia un catolicismo más identitario y confesional. ¿Acaso los fieles que rezan el rosario frente al Arzobispado de París, bajo la mirada benevolente de los transeúntes y, sobre todo, de quienes entran en las instalaciones de la administración diocesana, no son conscientes de su identidad y de su fe? Todo indica que su acción está en consonancia con el curso de la historia cuando rezan en el número 10 de la rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 h a 13:30 h , en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, el miércoles y el viernes a las 17 h y frente a Notre-Dame du Travail, el domingo a las 18:15 h.


 

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