Notre lettre 1308 publiée le 24 novembre 2025

TRADITIONIS CUSTODES S’ESSOUFFLE...

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 218ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
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Chers Amis,

Lors de la récente réunion plénière de la Conférence des évêques catholiques d’Angleterre et du Pays de Galles, a eu lieu une réunion privée entre les évêques et le nonce apostolique en Grande-Bretagne, Mgr Miguel Maury Buendía, un diplomate expérimenté qui sait dire sans avoir l’air de dire, au cours de laquelle a été évoqué le problème ultrasensible de la liturgie traditionnelle et de l’application de Traditionis custodes.

Il est clair que le diplomate a posé un acte mûrement pesé, approuvé ou peut-être téléguidé par la Secrétairerie d’État. Qu’a-t-il dit exactement ? Matériellement rien qu’ils ne savaient déjà. Il a déclaré aux évêques que le pape n’abrogerait pas Traditionis Custodes, mais autoriserait les ordinaires diocésains qui en feraient la demande au Dicastère pour le Culte divin à accorder une exemption de deux ans, renouvelable, pour les célébrations selon le Missel romain de 1962. Apparemment donc rien de nouveau, puisque cette autorisation donnée à l’évêque qui en fait la demande de permettre la messe – pas les sacrements – pour une durée de deux ans est la règle actuelle.

D’ailleurs Mgr Enda Murphy, un fonctionnaire du Dicastère pour le Culte Divin, a précisé ce même 14 novembre au Catholic News Service que les dispenses mentionnées par le nonce « ne sont rien d’autre qu’une réaffirmation de la pratique habituelle » que le dicastère maintient depuis l’entrée en vigueur du motu proprio de François.

Le petit plus, dans ce qu’a dit le nonce en Grande-Bretagne, toutes portes fermées, est qu’il semble que les évêques qui demanderont l’autorisation de deux ans pour la messe obtiendront toujours l’autorisation. Mais cela n’a-t-il pas toujours été le cas sous François ? On ne donne que des exemples positifs : récemment, en octobre 2025, Mgr Edward C. Malesic, évêque de Cleveland, a obtenu l’autorisation de maintenir l’usage du Missel ancien dans deux paroisses ; en juillet 2025, l’évêque Michael Sis de San Angelo, Texas, avait reçu la même autorisation

Mais la question est tellement sensible que ce petit numéro diplomatique de « je dis ça ; j’ai rien dit » a provoqué des commentaires en tous sens dans la presse du monde.

Par exemple, Nico Spuntoni, vaticaniste dans Il Giornale du 16 novembre pavoise : « La messe en latin est de retour ». Il croit pouvoir affirmer que le nonce a dit que le pape « entend accorder de larges exemptions aux restrictions à ceux qui les demandent. »

Au contraire, Infovaticana du 14 novembre titre en gros : « Le nonce au Royaume-Uni affirme que Léon XIV ne renversera pas les restrictions sur la messe traditionnelle » ; puis en petits caractères : « Mais il acceptera les demandes de dispense pour deux ans », en expliquant que c’est bien ainsi qu’il a été procédé depuis.

Peut-on dire alors que le but de cette ma manœuvre pacificatrice extrêmement prudente est une invitation implicite aux évêques pacificateurs à demander des permissions de deux ans ?

Mais en réalité, infime est la proportion des évêques sur le territoire desquels sont habituellement célébrées des messes traditionnelles qui ont demandé des permissions. L’archevêque de Paris ( Qui était alors Mgr Aupetit ) s’était contenté de faire remarquer à François lors d’une visite ad limina qu’il avait à Paris des messes traditionnelles dans des églises paroissiales (ce que Traditionis custodes interdit), et il s’était vu répondre qu’il n’avait qu’à continuer. Bien d’autres n’avaient pas pris cette précaution, certains même ajoutant qu’ils ne changeaient rien parce que Traditionis custodes était inapplicable.

Au total, de cet événement qui n’en est pas vraiment un, mais qui s’ajoute à la messe accordée au pèlerinage Summorum Pontificum célébrée par le cardinal Burke à Saint-Pierre de Rome, il résulte que les évêques pacificateurs auront les coudées franches.

C’est un signe, un signe discret par conséquent. Le cardinal Aveline, archevêque de Marseille, Président de la Conférence des Évêques de France, est allé à deux reprises dans le même sens, tout aussi prudemment.

Dans La Croix du 16 septembre 2025 : « Pour la question traditionaliste, dans toute recherche spirituelle – de sacré, de silence, de beauté -, il y a quelque chose de bon qui mérite d’être honoré. Le pape François voulait éviter que ce désir spirituel légitime ne se paie au prix d’un écart avec la communion de l’Église. Ce qui l’inquiétait, c’était moins la question liturgique que le risque de perdre le lien avec la grande Tradition de l’Eglise, dans laquelle s’inscrit le concile Vatican II. La séquence n’a pas été très lisible, j’en conviens. Mon rôle est d’accueillir et d’accompagner ces aspirations tout en les protégeant de ce qui pourrait éloigner de la communion ecclésiale et donc, finalement, affaiblir la foi. »

Et puis dans Le Point du 20 novembre 2025 : « Il est clair que des jeunes en quête d’identité ont besoin de se rattacher à des valeurs de la tradition. Mais il faut être prudent pour ne pas enlever à ces jeunes le lien avec ce que nous appelons, nous, la tradition de l’Église, c’est-à-dire jusqu’à Vatican II compris. Ici, à Marseille, on constate une grande fluidité des fidèles d’une liturgie à une autre et les prêtres attachés à la forme extraordinaire concélèbrent dans la forme ordinaire Évitons, donc, de durcir les positions. »

Il importe, Chers Amis, de saisir « les signes des temps », comme on nous l’enseignait au temps du Concile… Les défenseurs de la liturgie traditionnelle voient assurément s’ouvrir une « fenêtre de tir » nouvelle, une nouvelle possibilité de faire reconnaître leurs demandes légitimes. Qu’on le veuille ou non, les progrès de la liturgie traditionnelle ont toujours reposé sur un rapport de forces. Or voici, comme c’était prévisible, que la tentative Traditionis custodes montre des signes de faiblesse.

Chers Veilleurs, nous continuons à prier le chapelet, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lundi à vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, mercredi et vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, dans le XIVe, dimanche à 18h 15, à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, lundi à 12h 45.


En union de prière et d’amitié,

Christian Marquant


 

EMPTYING TRADITIONIS CUSTODES


218th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
 

During the recent plenary session of the Catholic Bishops' Conference of England and Wales, a private meeting took place between the bishops and the Apostolic Nuncio to Great Britain, Archbishop Miguel Maury Buendía, an experienced diplomat who knows how to say something without giving the impression that he is saying anything. The meeting addressed the delicate issue of the Traditional Latin Mass and the application of Traditionis Custodes.

It is clear that the diplomat acted with extreme caution, with the approval, or even directions, of the Secretariat of State. What exactly did he say? Practically nothing they didn't already know. He informed the bishops that the Pope would not abrogate Traditionis Custodes, but that to those diocesan bishops who would request it from the Dicastery for Divine Worship, a renewable two-year exemption would be granted for celebrations according to the 1962 Roman Missal. Apparently, this is nothing new, since this authorization granted to the requesting bishop to allow the celebration of Mass—not the sacraments—for a period of two years is already the norm currently in force.

 Furthermore, Monsignor Enda Murphy, an official of the Dicastery for Divine Worship, clarified on the same day, November 14, to Catholic News Service that the dispensations mentioned by the nuncio “are nothing more than a reaffirmation of the usual practice” that the dicastery has maintained since the entry into force of Francis’s motu proprio.

The added advantage, as the nuncio in Great Britain commented behind closed doors, is that it seems bishops who request the two-year authorization for the Mass will always receive it. But hasn't this always been the case under Francis's pontificate? Only positive examples are given: recently, in October 2025, Bishop Edward C. Malesic of Cleveland obtained permission to continue using the Old Missal in two parishes; in July 2025, Bishop Michael Sis of San Angelo, Texas, received the same authorization.

But the issue is so delicate that this small diplomatic gesture, a simple "I can say that; I haven't said anything," has provoked all sorts of comments in the world press.

For example, Nico Spuntoni, Vatican correspondent for Il Giornale on November 16, boasts: "The Latin Mass is back," and even goes so far as to believe he can claim that the nuncio said the Pope "intends to grant broad exemptions from the restrictions to those who request them."

On the other hand, Infovaticana published on November 14 the headline: "The nuncio to the United Kingdom affirms that Leo XIV will not revoke the restrictions on the Traditional Latin Mass"; and then, in smaller print: "But he will accept requests for dispensation for two years," explaining that, in fact, this was already happening.

Could we then say that the aim of this extremely cautious appeasement maneuver is an implicit invitation addressed to the conciliatory bishops so that they may feel more inclined to request two-year dispensations?

But in reality, only a small proportion of the bishops in whose dioceses Traditional Latin Masses are usually celebrated have requested dispensations. The Archbishop of Paris (then Archbishop Aupetit) simply indicated to Francis, during an ad limina visit, that Traditional Latin Masses were being celebrated in Parisian parishes (which is prohibited by Traditionis Custodes), and he was told to continue without further ado. Many others did not take this precaution, some even adding that they would not make any changes because Traditionis Custodes was inapplicable.

In short, from this event—which is not actually an event, but rather an addition to the Mass granted to the Summorum Pontificum pilgrimage celebrated by Cardinal Burke in St. Peter's Basilica in Rome—it follows that bishops who promote peace will have freedom of action.

It is, therefore, a sign, albeit a discreet one. Cardinal Aveline, Archbishop of Marseille and President of the French Episcopal Conference, echoed this sentiment on two occasions, albeit cautiously.

In La Croix, on September 16, 2025: “Regarding the traditionalist question, in every spiritual quest—for the sacred, for silence, for beauty—there is something good that deserves to be cherished. Pope Francis wanted to prevent that the price of such legitimate spiritual yearning might be a separation from the communion of the Church. What concerned him was not so much the liturgical question as the risk of losing the connection with the great Tradition of the Church, of which the Second Vatican Council is also a part. I admit that the sequence of events was not very clear. My role is to welcome and accompany these aspirations, while protecting them from anything that could distance us from ecclesial communion and, therefore, weaken the faith.

And then, in Le Point on November 20, 2025: “It is clear that young people searching for their identity need to connect with traditional values. But we must be careful not to deprive these young people of their connection to what we call the tradition of the Church, that is, up to and including the Second Vatican Council. Here in Marseille, we observe a great fluidity among the faithful, who move from one liturgy to another, and priests adhering to the Extraordinary Form who also concelebrate in the Ordinary Form. Let us, therefore, avoid hardening our positions.”

It is important, dear friends, to grasp “the signs of the times,” as we were taught at the time of the Council… The defenders of the traditional liturgy undoubtedly see a new “window of opportunity,” a new possibility for their legitimate claims to be recognized. Whether we like it or not, the progress of the traditional liturgy has always been based on a balance of power. And now, as was to be expected, the attempt of Traditionis Custodes shows signs of weakness.

Dear Sentinels, we continue to pray the Rosary at 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 to 1:30 PM; at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 PM; and in front of Notre-Dame du Travail, on Sundays at 6:15 PM.


 
 

TRADITIONIS CUSTODES SI SVUOTA


218ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
 

Durante la recente sessione plenaria della Conferenza Episcopale Cattolica di Inghilterra e Galles, si è svolto un incontro privato tra i vescovi e il Nunzio Apostolico in Gran Bretagna, l'Arcivescovo Miguel Maury Buendía, un diplomatico di grande esperienza che sa dire senza far sembrare di dire. L'incontro ha affrontato la delicata questione della Messa latina tradizionale e dell'applicazione di Traditionis Custodes.

È chiaro che il diplomatico ha agito con estrema cautela, con l'approvazione, o addirittura seguendo precise direttive, della Segreteria di Stato. Ma cosa ha detto esattamente? Praticamente nulla che non si sapesse già. Ha informato i vescovi che il Papa non avrebbe abrogato Traditionis Custodes, ma che si accorderebbe ai vescovi diocesani che ne facessero richiesta al Dicastero per il Culto Divino un'esenzione biennale rinnovabile per le celebrazioni secondo il Messale Romano del 1962. A quanto pare, non si tratta di una novità, poiché l'autorizzazione concessa al vescovo richiedente di consentire la celebrazione della Messa – non dei sacramenti – per un periodo di due anni è la norma attuale.

Inoltre, monsignor Enda Murphy, funzionario del Dicastero per il Culto Divino, ha chiarito lo stesso giorno, 14 novembre, al Catholic News Service che le dispense menzionate dal nunzio "non sono altro che una riaffermazione della prassi abituale", che il dicastero ha mantenuto sin dall'entrata in vigore del motu proprio di Francesco.

Il vantaggio aggiuntivo, come ha commentato a porte chiuse il nunzio in Gran Bretagna, è che sembra che i vescovi che richiedano l'autorizzazione biennale per la Messa la riceveranno sempre. Ma non è sempre stato così sotto il pontificato di Francesco? Vengono forniti solo esempi positivi: di recente, nell'ottobre 2025, il vescovo Edward C. Malesic di Cleveland ha ottenuto il permesso di continuare a usare il Messale Antico in due parrocchie; nel luglio 2025, il vescovo Michael Sis di San Angelo, in Texas, ricevette anche lui la stessa autorizzazione.

Ma la questione è così delicata che questo piccolo gesto diplomatico, un semplice "posso dire che; non ho detto niente", ha suscitato ogni sorta di commento sulla stampa mondiale.

Ad esempio, Nico Spuntoni, corrispondente vaticanista de Il Giornale del 16 novembre, clama: "Torna la Messa in latino", e arriva persino a credere di poter affermare che il nunzio abbia affermato che il Papa "intende concedere ampie esenzioni dalle restrizioni a chi le richiede".

D'altra parte, Infovaticana ha pubblicato il 14 novembre il titolo: "Il nunzio nel Regno Unito afferma che Leone XIV non revocherà le restrizioni alla Messa tradizionale in latino "; e poi, in caratteri più piccoli: "Ma accetterà le richieste di dispensa per due anni", spiegando che, in realtà, questo stava già accadendo.

Potremmo allora dire che l'obiettivo di questa manovra di pacificazione estremamente cauta sia un invito implicito ai vescovi conciliatori a richiedere dispense biennali?

Ma in realtà, solo una piccola parte dei vescovi nelle cui diocesi si celebrano solitamente le Messe tradizionale in latino ha infatti richiesto la dispensa. L'arcivescovo di Parigi (allora l’arcivescovo Aupetit) si limitò a indicare a Francesco, durante una visita ad limina, che nelle parrocchie parigine si celebravano Messe tradizionali in latino (il che è proibito da Traditionis Custodes), e gli fu semplicemente detto di continuare. Molti altri nemmeno presero questa precauzione, alcuni addirittura aggiunsero che non avrebbero cambiato alcunché perché Traditionis Custodes era inapplicabile.

In breve, da questo evento – che non è propriamente un evento, ma piuttosto un'aggiunta alla Messa concessa al pellegrinaggio Summorum Pontificum celebrata dal cardinale Burke nella Basilica di San Pietro a Roma – consegue che i vescovi che promuovono la pace avranno libertà d'azione.

Si tratta, quindi, di un segno, seppur discreto. Il cardinale Aveline, arcivescovo di Marsiglia e presidente della Conferenza episcopale francese, ha ribadito questo sentimento in due occasioni, seppur con cautela.

Su La Croix, il 16 settembre 2025: "Per quanto riguarda la questione tradizionalista, in ogni ricerca spirituale – del sacro, del silenzio, della bellezza – c'è qualcosa di buono che merita di essere onorato. Papa Francesco voleva impedire che questo legittimo anelito spirituale venisse pagato con la separazione dalla comunione della Chiesa. Ciò che lo preoccupava non era tanto la questione liturgica, quanto il rischio di perdere il legame con la grande Tradizione della Chiesa, in cui si inscrive anche il Concilio Vaticano II. Ammetto che la sequenza degli eventi non è stata molto chiara. Il mio ruolo è quello di accogliere e accompagnare queste aspirazioni, proteggendole da tutto ciò che potrebbe allontanarci dalla comunione ecclesiale e, quindi, indebolire la fede".

E poi, su Le Point, il 20 novembre 2025: "È chiaro che i giovani in cerca della propria identità hanno bisogno di riconnettersi con i valori tradizionali. Ma dobbiamo stare attenti a non privare questi giovani del loro legame con quella che chiamiamo la tradizione della Chiesa, vale a dire fino al Concilio Vaticano II incluso. Qui a Marsiglia, osserviamo una grande fluidità tra i fedeli, che passano da una liturgia all'altra, e i sacerdoti che aderiscono alla Forma Straordinaria concelebrando anche nella Forma Ordinaria. Evitiamo, quindi, di irrigidire le nostre posizioni.

È importante, cari amici, cogliere "i segni dei tempi", come ci è stato insegnato al tempo del Concilio... I difensori della liturgia tradizionale intravedono senza dubbio una nuova "finestra di opportunità", una nuova possibilità per il riconoscimento delle loro legittime rivendicazioni. Che ci piaccia o no, il progresso della liturgia tradizionale si è sempre basato su un equilibrio di potere. E ora, come era prevedibile, il tentativo rappresentato da Traditionis Custodes sta mostrando segni di debolezza.

Cari Sentinelle, continuiamo a pregare il Rosario al 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30; a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00; e davanti a Notre-Dame du Travail, la domenica alle 18:15.


 
 

TRADITIONIS CUSTODES SE VAZÍA


SEMANA 218: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
 

Durante la reciente sesión plenaria de la Conferencia Episcopal Católica de Inglaterra y Gales, tuvo lugar una reunión privada entre los obispos y el Nuncio Apostólico en Gran Bretaña, el Arzobispo Miguel Maury Buendía, un diplomático experimentado que sabe decir sin como quien no dice nada, en la que se abordó el tema tan delicado de la Misa Tradicional en Latín y la aplicación de Traditionis Custodes.

Es evidente que el diplomático actuó con suma cautela, con la aprobación, o incluso la dirección, de la Secretaría de Estado. ¿Qué dijo exactamente? Prácticamente nada que ya no se supiera. Les comunicó a los obispos que el Papa no abrogaría Traditionis Custodes, pero que autorizaría a los obispos diocesanos que lo solicitaran al Dicasterio para el Culto Divino a conceder una exención renovable por dos años para las celebraciones según el Misal Romano de 1962. Al parecer, nada nuevo, ya que esta autorización otorgada al obispo que la solicita para permitir la celebración de la Misa —no los sacramentos— durante un período de dos años es la norma vigente.

Además, Monseñor Enda Murphy, funcionario del Dicasterio para el Culto Divino, aclaró el mismo día, 14 de noviembre, al Servicio de Noticias Católicas que las dispensas mencionadas por el nuncio «no son más que una reafirmación de la práctica habitual» que el dicasterio ha mantenido desde la entrada en vigor del motu proprio de Francisco.

La ventaja añadida, según comentó el nuncio en Gran Bretaña a puertas cerradas, es que parece que los obispos que solicitan la autorización de dos años para la Misa siempre la recibirán. ¿Pero no ha sido siempre así bajo el pontificado de Francisco? Solo se dan ejemplos positivos: recientemente, en octubre de 2025, el obispo Edward C. Malesic de Cleveland obtuvo permiso para mantener el uso del Misal Antiguo en dos parroquias; en julio de 2025, el obispo Michael Sis de San Angelo, Texas, recibió la misma autorización.

Pero el tema es tan delicado que este pequeño gesto diplomático, un simple «lo digo; no he dicho nada», ha provocado todo tipo de comentarios en la prensa mundial.

Por ejemplo, Nico Spuntoni, corresponsal del Vaticano en Il Giornale el 16 de noviembre, se jacta: «La Misa en latín ha vuelto», y llega a creer poder afirmar que el nuncio dijo que el Papa «pretende conceder amplias exenciones a las restricciones a quienes las soliciten».

Por otro lado, Infovaticana publicó el 14 de noviembre el titular: «El nuncio en el Reino Unido afirma que León XIV no revocará las restricciones a la Misa Tradicional en Latín»; y luego, en letra más pequeña: «Pero aceptará solicitudes de dispensa durante dos años», explicando que, de hecho, así se estaba haciendo ya.

¿Podríamos decir entonces que el objetivo de esta maniobra de pacificación extremadamente cautelosa es una invitación implícita a los obispos conciliadores para que soliciten dispensas de dos años?

Pero en realidad, solo una pequeña proporción de los obispos en cuyas diócesis se suelen celebrar Misas Tradicionales en Latín han solicitado dispensas. El arzobispo de París (entonces arzobispo Aupetit) simplemente le indicó a Francisco, durante una visita ad limina, que se celebraban Misas tradicionales en las parroquias parisinas (lo cual está prohibido por Traditionis Custodes), y se le dijo que continuara sin más. Muchos otros no tomaron esta precaución, algunos incluso añadiendo que no haría cambios porque Traditionis Custodes era inaplicable.

En resumen, de este hecho —que en realidad no es un hecho, sino que se suma a la Misa concedida a la peregrinación Summorum Pontificum celebrada por el cardenal Burke en San Pedro de Roma— se deduce que los obispos que promueven la paz tendrán libertad de acción.

Es, por tanto, una señal, aunque discreta. El cardenal Aveline, arzobispo de Marsella y presidente de la Conferencia Episcopal Francesa, se hizo eco de este sentimiento en dos ocasiones, si bien con cautela.

En La Croix, el 16 de septiembre de 2025: «Respecto a la cuestión tradicionalista, en toda búsqueda espiritual —de lo sagrado, del silencio, de la belleza— hay algo bueno que merece ser honrado. El Papa Francisco quiso evitar que este legítimo anhelo espiritual se pagara con la separación de la comunión de la Iglesia. Lo que le preocupaba no era tanto la cuestión litúrgica como el riesgo de perder la conexión con la gran Tradición de la Iglesia, en la que se inscribe el Concilio Vaticano II. Admito que la secuencia de los acontecimientos no fue muy clara. Mi papel es acoger y acompañar estas aspiraciones, protegiéndolas a la vez de todo aquello que pudiera alejarnos de la comunión eclesial y, por tanto, debilitar la fe

Y luego, en Le Point del 20 de noviembre de 2025: «Es evidente que los jóvenes que buscan su identidad necesitan conectarse con los valores tradicionales. Pero debemos tener cuidado de no privar a estos jóvenes de su vínculo con lo que llamamos la tradición de la Iglesia, es decir, hasta el Concilio Vaticano II inclusive. Aquí en Marsella, observamos una gran fluidez entre los fieles, que transitan de una liturgia a otra, y sacerdotes adheridos a la Forma Extraordinaria concelebran en la Forma Ordinaria. Evitemos, pues, endurecer nuestras posturas».

Es importante, queridos amigos, captar «los signos de los tiempos», como se nos enseñó en la época del Concilio… Los defensores de la liturgia tradicional ven sin duda una nueva «ventana de oportunidad», una nueva posibilidad para que se reconozcan sus legítimas reivindicaciones. Nos guste o no, el progreso de la liturgia tradicional siempre se ha basado en un equilibrio de poder. Y ahora, como era de esperar, el tentativo Traditionis Custodes muestra signos de debilidad.

Queridos Centinelas, continuamos rezando el Rosario en 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 h a 13:30 h; en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17 h; y frente a Notre-Dame du Travail, los domingos a las 18:15.


 

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