Notre lettre 1313 publiée le 8 décembre 2025
LE CATHOLICISME ÉTASUNIEN
SE TRADITIONALISE-T-IL ?
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 220ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
Clicca qui per la versione italiana
Haga clic aquí para la versión en español

Chers Amis,
J’avais consacré une récente Lettre à la traditionalisation du catholicisme, essentiellement du catholicisme français (Paix Liturgique France). Je voudrais attirer votre attention sur un autre pays où ce phénomène apparaît de manière patente : les États-Unis d’Amérique.
L’affirmation classique que les États-Unis sont une démocratie laïque très religieuse a de moins en moins de pertinence. La sécularisation y fait des ravages. L’institut de sondage Gallup révélait en 2018 une baisse accélérée de la fréquentation hebdomadaire des églises catholiques. Les jeunes moins de 40 ans sont moins pratiquants que leur aînés, toujours plus individualistes, y compris chez les évangélistes qui ont constitué une part non négligeable de l’électorat de Donald Trump et qui sont de plus en plus, chez les jeunes, des évangélistes de tradition plus que de pratique. De nombreux protestants américains abandonnent toute religion, de même que beaucoup de catholiques, même si le déclin du catholicisme est masqué par l’arrivée d’immigrés latinos.
Cependant, les catholiques américains représentent environ 6 % des catholiques du monde. Il y avait aux États-Unis en 2009 68.115.001 catholiques (soit 22 % de la population américaine).
Globalement, ces fidèles catholiques sont « classiques », restés très wojtyliens, plutôt que ratzinguériens. Le corps épiscopal était devenu classique et l’est resté malgré les nominations du pape François. En témoigne l’élection récente d’un nouveau président de la Conférence des Évêques, Mgr Coakley, archevêque d’Oklahoma City, dont la proximité avec Mgr Carlo María Viganò est notoire. Il est d’ailleurs possible que cette élection soit un discret avertissement adressé pape américain, Léon XIV, dont ils redoutent qu’il soit un continuateur paisible mais déterminé de François (voir la nomination inquiétante du nouvel archevêque de Vienne, Mgr Josef Grünwild, connu pour son positionnement en faveur du diaconat et du cardinalat féminin et de l’ordination sacerdotale d’hommes mariés).
À propos des prêtres de France, je vous parlais des résultats étonnants d’une enquête, auprès des prêtres français, réalisée par l’Ifop en octobre 2025 (20% des prêtres préfèrent la une forme très classique du rite, 8% d’entre eux disent célébrer selon la forme extraordinaire exclusivement ou conjointement à l’autre, etc.)
Des résultats assez semblables sur les prêtres des États-Unis ont été publiés le 14 octobre 2025 (enquête de The Catholic Project de l’Université catholique d’Amérique de Washington, qui fait état une d’une autre enquête de l’institut Gallup, menée en mai et juin 2025).
Au total il apparaît que les jeunes générations sont ici aussi bien plus conservatrices. La proportion des prêtres se déclarant théologiquement « progressistes » est de plus de 70% des prêtres ordonnés avant 1975, mais seulement de 8% de ceux qui ont été ordonnés après 2010 (70% de jeunes prêtres se reconnaissent dans les épithètes de « conservateurs » voire de « très conservateurs », selon l’enquête Gallup).
Les jeunes prêtres sont plus enclins à insister sur la dévotion eucharistique et bien moins sensibles que leurs aînés aux questions écologiques, migratoires ou « sociétales ». 29% seulement des prêtres ordonnés après l’an 2000 évoquent la synodalité comme une priorité, contre 57% des prêtres ordonnés entre 1980-1999, et 77% de ceux ordonnés avant 1980.
Sur la place des femmes dans l’Église, plus de deux tiers des prêtres ordonnés avant 1980 affirmaient être « extrêmement préoccupés » par cette question ; 20% seulement le sont des prêtres ordonnés au XXIe siècle.
Et surtout, 11% seulement des prêtres ordonnés avant 1980 estiment que l’accès à la messe traditionnelle est une priorité, contre 20% parmi ceux ordonnés entre 1980 et 1999, et 39% parmi ceux ordonnés dans les années 2010.
Comment s’étonner que la croissance des fidèles jeunes se continue dans les lieux de culte traditionnels, que les vocations sacerdotales et religieuses y soient en développement constant, toutes tendances traditionnelles confondues, FSSPX, communautés ex-Ecclesia Dei, milieux diocésains. Ce que notait La Croix du 30 juin 2025 dans un article de Matthieu Lasserre, « Aux États-Unis, un monde traditionaliste de plus en plus influent », qui décryptait « les ressorts du traditionalisme américain, en croissance constante depuis plusieurs décennies. »
Comment s’étonner que les jeunes convertis de la fameuse génération hyper-connectée, dite génération Z, affluent vers la messe en latin selon un article du Catholic Herald du 13 novembre (Pourquoi les convertis de la génération Z affluent vers la messe latine) ?
Chers Veilleurs, l’avenir est à la messe traditionnelle. Puissent nos pasteurs le comprendre enfin. C’est pour l’ouverture de leur esprit et de leur cœur que nous prions inlassablement le chapelet, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lundi à vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, mercredi et vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, dans le XIVe, dimanche à 18h 15, à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, lundi à 12h 45.
En union de prière et d’amitié,
Christian Marquant
IS AMERICAN CATHOLICISM
BECOMING MORE TRADITIONAL?
220th WEEK: THE SENTINELS CONTINUETHEIR PRAYERS FOR THE DEFENSE
OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS

Dear friends, I recently wrote a letter about the traditionalization of Catholicism, particularly French Catholicism (Paix Liturgique France). Today, I would like to draw your attention to another country where this phenomenon is also becoming clearly apparent: the United States.
The classic assertion that the United States is a very religious secular democracy is losing its pertinence. Secularization always takes its toll. In 2018, a Gallup poll revealed a rapid decline in weekly attendance at Catholic churches. Young people under 40 are less devout than their elders and increasingly individualistic, even among evangelicals, who were a significant portion of Donald Trump's electorate and who, among younger generations, are becoming increasingly evangelical more by tradition rather than in practice. Many American Protestants are abandoning religion altogether, as are many Catholics, although the decline of Catholicism is masked by the influx of Latino immigrants.
However, American Catholics represent about 6% of the world's Catholics. In 2009, there were 68,115,001 Catholics in the United States (22% of the U.S. population).
Generally speaking, these Catholic faithful are rather "classic," largely adhering to the Wojtylian stream rather than the Ratzingerian one. The episcopal body had already become of a classic inclination and has remained so despite Pope Francis's more recent appointments. Evidence of this is the recent election of a new president of the Conference of Catholic Bishops, Archbishop Coakley of Oklahoma City, whose close ties to Archbishop Carlo Maria Viganò are well known. It is also possible that this choice was meant as a subtle warning to the American pope, Leo XIV, whom they fear as a peaceful but determined successor to Francis (see the troubling appointment of the new Archbishop of Vienna, Josef Grünwild, known for his support of female diaconate, female cardinals, and priestly ordination of married men).
Regarding priests in France, I mentioned the surprising results of an Ifop survey among French priests in October 2025 (20% of priests prefer a very classical form of the rite, and 8% say they celebrate Mass in the Extraordinary Form exclusively or both, etc.).
Quite similar results were found among US priests, published on October 14, 2025 (a survey conducted by The Catholic Project at The Catholic University of America in Washington, D.C., citing another Gallup Institute poll conducted in May and June 2025).
Overall, it appears that these younger generations are also much more conservative. The proportion of priests who identify as theologically "progressive" exceeds 70% of those ordained before 1975, but is only 8% of those ordained after 2010 (70% of younger priests identify with the labels "conservative" or even "very conservative," according to the Gallup poll).
Younger priests tend to emphasize Eucharistic devotion more and are much less sensitive than their elders to ecological, immigration, or social issues. Only 29% of priests ordained after 2000 mention synodality as a priority, compared to 57% of those ordained between 1980 and 1999, and 77% of those ordained before 1980.
Regarding the role of women in the Church, more than two-thirds of the priests ordained before 1980 stated that they were extremely concerned about this issue, against only 20% of priests ordained in the 21st century.
And, above all, only 11% of priests ordained before 1980 consider access to the Traditional Latin Mass a priority, compared to 20% of those ordained between 1980 and 1999, and 39% of those ordained in the 2010s.
How can it surprise us that the number of young faithful continues to grow in traditional places of worship, that priestly and religious vocations are constantly developing there, in all traditionalist quarters, including the SSPX, the ex-Ecclesia Dei communities, and diocesan circles? This same point was made by La Croix on June 30, 2025, in an article by Matthieu Lasserre, “In the United States, an increasingly influential traditionalist world,” while deciphering “the driving forces of American traditionalism, which has been steadily growing for several decades.”
And how can it surprise us that young converts from the famous hyper-connected generation, known as Generation Z, are also flocking to the Latin Mass, according to an article in the Catholic Herald on November 13, “Why are Generation Z converts flocking to the Latin Mass?” (Pourquoi les convertis de la génération Z affluent vers la messe latine).
Dear Sentinels, the future belongs to the Traditional Latin Mass. May our parish priests finally understand this. It is to open their minds and their hearts that we tirelessly pray the Rosary: 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 to 1:30 p.m.; at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, Wednesday and Friday at 5:00 p.m.; in front of Notre-Dame du Travail, on Sunday at 6:15 p.m.; and at Sainte-Clotilde, 7th arrondissement, on Monday at 12:45 p.m.
In union of prayer and friendship.
Christian Marquant.
IL CATTOLICESIMO AMERICANO
STA DIVENTANDO PIÙ TRADIZIONALE?
220ª SETTIMANA:LE SENTINELLE CONTINUANO
LA LORO PREGHIERA PER LA DIFESA
DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI

Cari amici, ho scritto di recente una lettera sulla tradizionalizzazione del cattolicesimo, in particolare del cattolicesimo francese (Paix Liturgique France). Vorrei oggi attirare la vostra attenzione su un altro paese in cui questo fenomeno sta anche diventando chiaramente evidente: gli Stati Uniti.
La classica affermazione secondo cui gli Stati Uniti sono una democrazia laica molto religiosa sta perdendo la sua pertinenza. La secolarizzazione ha sempre il suo prezzo. Nel 2018, un sondaggio Gallup ha rivelato un rapido calo della frequenza settimanale tra le chiese cattoliche. I giovani sotto i 40 anni sono meno devoti rispetto alle generazioni precedenti e sempre più individualisti, anche tra gli evangelici, che hanno costituito una parte significativa dell'elettorato di Donald Trump e che, tra le giovani generazioni, sono sempre più evangelici per tradizione piuttosto che nella pratica. Molti protestanti americani stanno abbandonando del tutto la religione, così come molti cattolici, sebbene il declino del cattolicesimo sia mascherato dall'afflusso di immigrati latinoamericani.
Tuttavia, i cattolici americani rappresentano circa il 6% dei cattolici mondiali. Nel 2009, negli Stati Uniti c'erano 68.115.001 cattolici (il 22% della popolazione statunitense).
In genere, questi fedeli cattolici sono abbastanza "classici", e in larga misura piuttosto wojtyliani che ratzingeriani. Il corpo episcopale era anche diventato piuttosto classico ed è rimasto tale nonostante le nomine di Papa Francesco. Ne è prova la recente elezione di un nuovo presidente della Conferenza Episcopale Cattolica, l'Arcivescovo Coakley di Oklahoma City, i cui stretti legami con l'Arcivescovo Carlo Maria Viganò sono ben noti. È anche possibile che questa scelta sia stata intesa come un sottile avvertimento al papa americano, Leone XIV, che temono possa essere un successore pacifico ma determinato di Francesco (si veda la preoccupante nomina del nuovo Arcivescovo di Vienna, Josef Grünwild, noto per il suo sostegno al diaconato femminile, alle “cardinalesse” e all'ordinazione sacerdotale di uomini sposati).
Per quanto riguarda i sacerdoti in Francia, ho menzionato i sorprendenti risultati di un sondaggio Ifop condotto sui sacerdoti francesi nell'ottobre 2025 (il 20% dei sacerdoti preferisce una forma molto classica del rito, l'8% afferma di celebrare esclusivamente la Messa nella forma straordinaria o entrambe, ecc.).
Risultati abbastanza simili per i sacerdoti negli Stati Uniti sono stati pubblicati il 14 ottobre 2025 (un sondaggio condotto da The Catholic Project presso la Catholic University of America di Washington, D.C., che cita un altro sondaggio del Gallup Institute condotto a maggio e giugno 2025).
Nel complesso, sembra che anche le generazioni più giovani di sacerdoti siano molto più conservatrici. La percentuale di sacerdoti che si identificano come teologicamente "progressisti" supera il 70% di quelli ordinati prima del 1975, ma è solo l'8% di quelli ordinati dopo il 2010 (il 70% dei sacerdoti più giovani si identifica con le etichette "conservatore" o addirittura "molto conservatore", secondo il sondaggio Gallup).
I sacerdoti più giovani tendono a dare maggiore importanza alla devozione eucaristica e sono molto meno sensibili dei loro predecessori alle questioni ecologiche, migratorie o sociali. Solo il 29% dei sacerdoti ordinati dopo il 2000 menziona la sinodalità come priorità, rispetto al 57% di quelli ordinati tra il 1980 e il 1999 e al 77% di quelli ordinati prima del 1980.
Per quanto riguarda il ruolo delle donne nella Chiesa, oltre due terzi dei sacerdoti ordinati prima del 1980 hanno dichiarato di essere estremamente preoccupati per questo tema. Solo il 20% dei sacerdoti ordinati nel XXI secolo lo è.
E, soprattutto, solo l'11% dei sacerdoti ordinati prima del 1980 considera l'accesso alla Messa tradizionale in latino una priorità, rispetto al 20% di quelli ordinati tra il 1980 e il 1999 e al 39% di quelli ordinati negli anni 2010.
Come può sorprenderci che il numero di giovani fedeli continui a crescere nei luoghi di culto tradizionali, che le vocazioni sacerdotali e religiose siano in costante sviluppo lì, in tutti gli ambiti tradizionalisti, tra cui la FSSPX, le comunità ex-Ecclesia Dei e gli ambienti diocesani? Lo stesso punto è stato sollevato da La Croix il 30 giugno 2025, in un articolo di Matthieu Lasserre, "Negli Stati Uniti, un mondo tradizionalista sempre più influente", mentre cercava di decifrare "le forze trainanti del tradizionalismo americano, in costante crescita da diversi decenni".
E come può sorprenderci che i giovani convertiti della famosa generazione iperconnessa, nota come Generazione Z, stiano anch'essi affollando la Messa in latino, secondo un articolo del Catholic Herald del 13 novembre, "Perché i convertiti della Generazione Z affollano la Messa in latino?"( Pourquoi les convertis de la génération Z affluent vers la messe latine).
Cari Sentinelle, il futuro appartiene alla Messa tradizionale. Possano i nostri parroci lo comprenderlo finalmente. È per aprire le loro menti e i loro cuori che preghiamo instancabilmente il Rosario: 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30; a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mercoledì e venerdì alle 17:00; davanti a Notre-Dame du Travail, la domenica alle 18:15; e a Sainte-Clotilde, VII arrondissement, il lunedì alle 12:45.
In unione di preghiera e amicizia.
Christian Marquant.
¿SE ESTÁ VOLVIENDO MÁS TRADICIONAL
EL CATOLICISMO ESTADOUNIDENSE?
SEMANA 220:LOS CENTINELAS CONTINÚAN
SUS ORACIONES EN DEFENSA
DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS

Estimados amigos:
Recientemente dediqué una carta a la tradicionalización del catolicismo, principalmente del catolicismo francés (Paix Liturgique France). Me gustaría llamar vuestra atención sobre otro país donde este fenómeno es claramente evidente: Estados Unidos.
La clásica afirmación de que Estados Unidos son una democracia laica muy religiosa está perdiendo pertinencia. La secularización pasa siempre su factura. En 2018, la encuestadora Gallup reveló un rápido descenso en la asistencia semanal a las iglesias católicas. Los jóvenes menores de 40 años son menos devotos que sus mayores y cada vez más individualistas, incluso entre los evangélicos, que constituyeron una parte significativa del electorado de Donald Trump y que, entre las generaciones más jóvenes, son cada vez más evangélicos por tradición que por práctica. Muchos protestantes estadounidenses están abandonando la religión por completo, al igual que muchos católicos, aunque el declive del catolicismo se ve enmascarado por la llegada de inmigrantes latinos.
Sin embargo, los católicos estadounidenses representan alrededor del 6 % de los católicos del mundo. En 2009, había 68.115.001 católicos en Estados Unidos (el 22 % de la población estadounidense).
En general, estos fieles católicos son «clásicos», en gran medida tributarios de la tradición wojtyliana, más que de la ratzingeriana. El cuerpo episcopal se había vuelto clásico y se ha mantenido así a pesar de los nombramientos del papa Francisco. Prueba de ello es la reciente elección de un nuevo presidente de la Conferencia Episcopal, el arzobispo Coakley de Oklahoma City, cuyos estrechos vínculos con el arzobispo Carlo Maria Viganò son bien conocidos. También es posible que esta elección sea una sutil advertencia al papa estadounidense, León XIV, a quien temen como un sucesor pacífico pero decidido de Francisco (véase el preocupante nombramiento del nuevo arzobispo de Viena, Josef Grünwild, conocido por su apoyo al diaconado femenino, a las cardenales y a la ordenación sacerdotal de hombres casados).
En cuanto a los sacerdotes en Francia, mencioné los sorprendentes resultados de una encuesta realizada por Ifop a sacerdotes franceses en octubre de 2025 (el 20 % de los sacerdotes prefiere una forma muy clásica del rito, el 8 % afirma celebrar la misa en forma extraordinaria exclusivamente o ambas, etc.).
Resultados bastante similares para los sacerdotes en Estados Unidos se publicaron el 14 de octubre de 2025 (una encuesta realizada por The Catholic Project de la Universidad Católica de América en Washington, D.C., que cita otra encuesta del Instituto Gallup, realizada en mayo y junio de 2025).
En general, parece que las generaciones más jóvenes también son mucho más conservadoras. La proporción de sacerdotes que se identifican como teológicamente «progresistas» supera el 70 % de los ordenados antes de 1975, pero solo el 8 % de los ordenados después de 2010 (el 70 % de los sacerdotes jóvenes se identifican con las etiquetas de «conservadores» o incluso «muy conservadores», según la encuesta de Gallup).
Los sacerdotes más jóvenes tienden más a enfatizar la devoción eucarística y son mucho menos sensibles que sus mayores a los problemas ecológicos, de inmigración o sociales. Solo el 29 % de los sacerdotes ordenados después del año 2000 mencionan la sinodalidad como una prioridad, en comparación con el 57 % de los ordenados entre 1980 y 1999, y el 77 % de los ordenados antes de 1980.
En cuanto al papel de la mujer en la Iglesia, más de dos tercios de los sacerdotes ordenados antes de 1980 declararon estar extremadamente preocupados por este tema. Solo el 20 % de los sacerdotes ordenados en el siglo XXI lo están.
Y, sobre todo, solo el 11 % de los sacerdotes ordenados antes de 1980 considera prioritario el acceso a la Misa Tradicional en latín, en comparación con el 20 % de los ordenados entre 1980 y 1999, y el 39 % de los ordenados en la década de 2010.
¿Cómo puede sorprendernos que el número de fieles jóvenes continúe creciendo en los lugares de culto tradicionales, que las vocaciones sacerdotales y religiosas se desarrollen constantemente allí, en todas las tendencias tradicionalistas, incluyendo la FSSPX, las comunidades ex Ecclesia Dei y los círculos diocesanos? Esto mismo fue señalado por el periódico La Croix de 30 de junio de 2025, en un artículo de Matthieu Lasserre, «En Estados Unidos, un mundo tradicionalista cada vez más influyente», que descifraba «las fuerzas impulsoras del tradicionalismo estadounidense, que ha ido creciendo de forma constante durante varias décadas».
¿Y cómo puede sorprendernos que también los jóvenes convertidos de la famosa generación hiperconectada, conocida como Generación Z, estén acudiendo en masa a la misa en latín, según un artículo del Catholic Herald del 13 de noviembre (https://thecatholicherald.com/article/why-gen-z-converts-are-flocking-to-the-latin-mass)?
Queridos Centinelas, el futuro pertenece a la Misa Tradicional en latín. Ojalá nuestros párrocos finalmente lo comprendan. Es para abrir sus mentes y corazones que rezamos incansablemente el Rosario: 10, rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 h; en Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, miércoles y viernes a las 17:00 h; frente a Notre-Dame du Travail, el domingo a las 18:15 h; y en Sainte-Clotilde, el lunes a las 12:45 h.
En unión de oración y amistad.
Christian Marquant.




