Notre lettre 1271 publiée le 14 septembre 2025

MESSE TRADITIONNELLE À SAINT-PIERRE DE ROME

UN RETOUR EN DOUCEUR ET CHARITÉ A LA PAX LITURGICA

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 208ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME
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La nouvelle s’est répandue comme une traînée de poudre : le samedi 25 octobre, à 15h, dans le cadre du 14ème pèlerinage Summorum Pontificum dont il est cette année le patron, le cardinal Raymond Burke célèbrera une messe pontificale à l’autel de la Chaire.

En cette année jubilaire, les pèlerins du monde entier venus à Rome représenter le « peuple Summorum Pontificum » (le Cœtus Internationalis qui organise le pèlerinage regroupe 70 associations vouées à la liturgie tridentine), assisteront le vendredi 24 aux vêpres pontificales que présidera le cardinal Matteo Zuppi, archevêque de Bologne, Président de la Conférence Épiscopale Italienne, dans l’église San Lorenzo in Lucina. Et le dimanche 26, ils participeront à la messe pontificale de clôture du Christ-Roi dans l’église de la Trinité-des-Pèlerins, en cette année qui est celle du centième anniversaire de l’encyclique de Pie XI sur la royauté du Christ,. Mais le sommet de leur pérégrination, comme chaque année, sera, au terme de la longue procession qui pénètrera dans la Basilique papale par la Porte Sainte cette messe à Saint-Pierre, au cœur du cœur du catholicisme.

Même si le pape François nous avait accordé généreusement cette célébration en 2021 et 2022 donc après la promulgation de Traditionis custodes des pressions venues de son entourage et sa santé défaillante ne nous avaient pas permis de l’approcher et à le solliciter pour les pèlerinages de 2023 et 2024 et avions du remplacer notre messe à l’autel de la chaire par le chant de Sexte et un salut du Saint-Sacrement. La bienveillance du pape Léon XIV, vis-à-vis duquel nous sommes profondément reconnaissants, a rétabli la normalité de notre pèlerinage en autorisant à Saint-Pierre cette messe autour de laquelle les pèlerins qui représentent les fidèles du monde vivant de la liturgie traditionnelle. En douceur et en charité.

En raison du lieu, Saint-Pierre, et du fait des bénéficiaires, les membres d’un pèlerinage traditionnel international, le geste, même s’il ne faut pas en gonfler indument la signification, a une portée que tout le monde mesure : c’est un pas vers la paix liturgique, dans le contexte d’une pacification générale que voudrait le pape.

Cette autorisation du pape, sous la forme d’une indication qu’il a donnée à la Sacristie de la Basilique Vaticane dont le cardinal Gambetti est l’archiprêtre, est venue en suite d’une audience qu’il avait accordée au cardinal Burke le 22 août. Le cardinal, à la différence de nombreux visiteurs indiscrets et indélicats du pape qui se répandent ensuite en commentaires prolixes, est resté d’une totale discrétion. On devine cependant aisément, compte tenu des préoccupations qu’il a souvent exprimées de longue date, qu’il aura voulu alerter le Saint-Père sur la persécution injuste et contre-productive dont souffrent les nombreux fidèles catholiques attachés à la liturgie ancienne, parmi lesquels le nombre des jeunes est remarquable, et qui a en outre cette particularité d’être aujourd’hui féconde en vocations. Vraisemblablement, selon les thèmes qui sont les siens, le cardinal aura fait remarquer au pape qu’il n’était pas utile pour y remédier de contredire de front ce qu’avait fait son prédécesseur, autrement dit de révoquer Traditionis custodes, ce qui apparaîtrait comme une rupture contraire à ce que veut le pape Léon.

En revanche, il aura pu faire valoir que des gestes de libéralisation – dont il faut par ailleurs savoir qu’ils sont dans l’air du temps chez les évêques italiens, à la différence des évêques français – résoudraient facilement les problèmes, panseraient les plaies, rendraient aux catholiques blessés l’espace de respiration pour leur vie chrétienne.

Je commenterais pour ma part en disant qu’en effet ce qui pourrait advenir de mieux actuellement pour le bien de tous et pour une contribution à la paix de l’Église serait une sorte de mise entre parenthèses de Traditionis custodes et non son application " militante". D’ailleurs, qu’était d’autre, au fond, que Traditionis custodes, sinon une mise entre parenthèses du droit de l’Église, plus précisément de son droit liturgique qui exprime – lex orandi, lex credendi – proprement sa doctrine ? Toute la démarche de Traditionis custodes se fondait en effet sur son article 1 : « Les livres liturgiques promulgués par les Saints Pontifes Paul VI et Jean-Paul II, conformément aux décrets du Concile Vatican II, sont la seule expression de la lex orandi du Rite Romain. » Il résultait donc de facto de Traditionis custodes que la liturgie tridentine n’exprimait plus la lex credenti de l’Église.

Traditionis custodes ne se présentait pas, grâce à Dieu, comme un document infaillible. Il s’exprimait præter legem, comme disent les juristes, à côté de la loi, pour la mettre entre parenthèses et la contredire en douceur (si on peut dire, mais sans charité, pour le coup !) Toutes les décisions, directives, enseignements même, qui agissent ainsi, ont la particularité intrinsèque de n’être pas définitifs et de pouvoir donc eux-mêmes être contredits en douceur par des décisions, directives, enseignements contraires, ou en tout cas différents.

Tout cela est insatisfaisant, me direz-vous. Tout comme l’époque que nous vivons, vous répondrais-je, époque qui n’est au fond que provisoire, transitoire. Qu’advienne donc une transition réparatrice !

C’est pourquoi nous veillons et prions sans relâche à Paris dans ces chapelets que je vais fidèlement rejoindre devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, et aussi dans ces chapelets à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, le dimanche à 18h 15.

Echos de veille : Retranscription d'une conversation en anglais avec un couple d'adultes chinois "Nous avons dans notre paroisse de Pékin une célébration traditionnelle en latin. Les fidèles y sont nombreux pour éviter les turbulences de la messe en chinois car je ne sais pas si vous le savez mais tous les chinois ne parlent pas la même langue… voilà pourquoi nous préférons assister à la messe en latin" Orémus !

En union de prière et d’amitié,

Christian Marquant


 

TRADITIONAL MASS AT ST. PETER'S IN ROME

A GENTLE AND CHARITABLE RETURN TO LITURGICAL PEACE


208nd WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
 

The news spread like wildfire: on Saturday, October 25, at 3:00 p.m., as part of the 14th Summorum Pontificum pilgrimage, its patron this year, Cardinal Raymond Burke, will celebrate a Pontifical Mass at the altar of the Chair.

In this Jubilee Year, pilgrims from around the world, who will come to Rome representing the Summorum Pontificum people (Coetus Internationalis, the organizer of the pilgrimage, brings together 70 associations dedicated to the Tridentine liturgy), will attend Pontifical Vespers on Friday, October 24, presided over by Cardinal Matteo Zuppi, Archbishop of Bologna and President of the Italian Episcopal Conference, in the Church of San Lorenzo in Lucina. And on Sunday the 26th, they will participate in the Pontifical Closing Mass of Christ the King in the Church of the Trinità dei Pellegrini, this year when we also commemorate the centenary of Pius XI's encyclical on the Kingship of Christ. But as every year, at the end of the long Saturday procession that will enter the Papal Basilica through the Holy Door, the culmination of the pilgrimage will be this Mass in St. Peter's, in the heart of Catholicism.

Although Pope Francis generously granted us this celebration in 2021 and 2022, following the promulgation of Traditionis Custodes, pressure from his entourage and his delicate health prevented us from approaching him to present the request for the 2023 and 2024 pilgrimages, and we had to replace our celebration at the altar of the Chair with the singing of Sext and a blessing of the Blessed Sacrament. The kindness of Pope Leo XIV, to whom we are deeply grateful, restored normality to our pilgrimage by authorizing this Mass at St. Peter's, around which pilgrims will gather representing the faithful from around the world who live according to the traditional liturgy. All done with gentleness and charity.

Given the location, St. Peter's, and the fact that the beneficiaries are members of a traditional international pilgrimage, the gesture, although its importance should not be exaggerated, has a significance that everyone appreciates: it is a step toward liturgical peace, in the context of the general pacification desired by the Pope.

This authorization from the Pope, in the form of an indication he gave to the Sacristy of the Vatican Basilica, of which Cardinal Gambetti is Archpriest, came after an audience he granted Cardinal Burke on August 22. The cardinal, unlike many of the Pope's indiscreet and indelicate visitors who then indulge in long-winded commentaries, remained completely discreet. However, it is easy to assume, given the concerns he has often expressed over the years, that he wanted to alert the Holy Father to the unjust and counterproductive persecution suffered by the many Catholic faithful attached to the ancient liturgy, among whom there is a significant number of young people, a universe that also has the particularity of being fertile in vocations even today. Presumably, knowing the issues dear to him, the cardinal may have pointed out to the Pope that to remedy this, it would not be useful directly to contradict what his predecessor had done, that is, to revoke Traditionis Custodes, which would appear to be a rupture, something contrary to what Pope Leo now wants.

On the other hand, he may have argued that liberalizing measures—which, it should be noted, are fashionable among Italian bishops, unlike the French—would easily resolve the problems to hand, heal the wounds, and give wounded Catholics a new breath in their Christian lives

Actually, I might venture that, in fact, the best thing that could happen at this moment, for the common good and as a contribution to the peace of the Church, would be a kind of bracketing of Traditionis Custodes. Furthermore, what else was Traditionis Custodes, ultimately, if not a bracketing of the law of the Church, more precisely of the liturgical law that —lex orandi, lex credendi—adequately expresses its doctrine? The entire approach of Traditionis Custodes was, in fact, based on its Article 1: " The liturgical books promulgated by Saint Paul VI and Saint John Paul II, in conformity with the decrees of Vatican Council II, are the unique expression of the lex orandi of the Roman Rite.." Therefore, de facto, it resulted from Traditionis Custodes that the Tridentine liturgy no longer expressed the lex orandi of the Church.

Traditionis Custodes was not presented, thank God, as an infallible document. It expressed itself praeter legem, as jurists say, alongside the law, to bracket it and subtly contradict it (if one may say so, but in this case without charity!). All decisions, directives, even teachings that act in this way have the intrinsic characteristic of not being definitive and, therefore, capable of being subtly contradicted by contrary, or at least different, decisions, directives, or teachings.

All this is unsatisfactory, one might argue. Just like the times we live in, I would respond, times that, ultimately, are only provisional, transitory. Let there be a restorative transition! For this reason, we keep watch and pray tirelessly in Paris reciting our rosaries, which I faithfully join in front of the archdiocesan offices, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 PM to 5:00 PM, and from 1:30 PM to 1:30 PM, and also during these rosaries at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, on Wednesdays and Fridays at 5:00 PM, on Sundays at 6:15 PM.

Echoes of the Vigils: Transcript of a conversation in English with an adult Chinese couple: "In our parish in Beijing, the traditional Latin Mass is celebrated. There are many faithful there who want to avoid the hustle and bustle of the Chinese Mass, and I don't know if you know this, but not all Chinese speak the same language... that's why we prefer to attend the Latin Mass." Oremus!


 
 

MESSA TRADIZIONALE A SAN PIETRO A ROMA

UN RITORNO SOAVE E CARITATEVOLE ALLA PACE LITURGICA


208ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
 

La notizia si è sparsa come un incendio: sabato 25 ottobre, alle ore 15:00, nell'ambito del XIV pellegrinaggio Summorum Pontificum, il suo patrono di quest'anno, il Cardinale Raymond Burke, celebrerà una Messa Pontificale presso l'altare della Cattedra.

In questo Anno Giubilare, pellegrini da tutto il mondo, giunti a Roma in rappresentanza del popolo Summorum Pontificum (il Coetus Internationalis, organizzatore del pellegrinaggio, riunisce 70 associazioni dedite alla liturgia tridentina), parteciperanno ai Vespri Pontificali di venerdì 24 ottobre, presieduti dal Cardinale Matteo Zuppi, Arcivescovo di Bologna e Presidente della Conferenza Episcopale Italiana, nella Chiesa di San Lorenzo in Lucina. E domenica 26 assisteranno alla Messa Pontificale di chiusura di Cristo Re nella Chiesa della Trinità dei Pellegrini, in quest'anno che commemora il centenario dell'enciclica di Pio XI sulla Regalità di Cristo. Ma come ogni anno, al termine della lunga processione del sabato che entrerà nella Basilica Papale attraverso la Porta Santa, il culmine del pellegrinaggio sarà questa Messa in San Pietro, nel cuore del cattolicesimo.

Sebbene Papa Francesco ci abbia generosamente concesso questa celebrazione nel 2021 e nel 2022, in seguito alla promulgazione di Traditionis Custodes, le pressioni del suo entourage e il suo stato di salute cagionevole ci hanno impedito di avvicinarlo per presentargli la richiesta per i pellegrinaggi del 2023 e del 2024, e abbiamo dovuto sostituire la nostra celebrazione all'altare della Cattedra con il canto di Sesta e una benedizione con il Santissimo Sacramento. La benevolenza di Papa Leone XIV, a cui siamo profondamente grati, ha riportato la normalità al nostro pellegrinaggio autorizzando questa Messa a San Pietro, attorno alla quale si riuniranno i pellegrini in rappresentanza dei fedeli di tutto il mondo che vivono secondo la liturgia tradizionale. Il tutto con dolcezza e carità.

Considerando il luogo, San Pietro, e il fatto che i beneficiari sono membri di un pellegrinaggio internazionale tradizionale, il gesto, pur non esagerando la sua importanza, ha un significato che tutti apprezzeranno, vedendo in esso un passo verso la pace liturgica, nel contesto della pacificazione generale auspicata dal Papa.

Questa autorizzazione del Papa, sotto forma di indicazione rivolta alla Sacrestia della Basilica Vaticana, di cui il Cardinale Gambetti è Arciprete, è giunta dopo un'udienza da lui concessa al Cardinale Burke il 22 agosto. Il cardinale, a differenza di molti dei visitatori indiscreti e indelicati del Papa che poi si abbandonano a lunghi commenti, è rimasto del tutto discreto. Tuttavia, è facile supporre, date le preoccupazioni da lui più volte espresse nel corso degli anni, che volesse avvertire il Santo Padre al riguardo dell'ingiusta e controproducente persecuzione subita dai numerosi fedeli cattolici legati alla liturgia antica, tra cui un numero significativo di giovani, un universo che ha anche la particolarità di essere fertile di vocazioni ancora oggi. Presumibilmente, conoscendo le tematiche che ha a cuore, il cardinale avrà fatto notare al Papa che per porre rimedio a ciò non sarebbe stato utile contraddire direttamente quanto fatto dal suo predecessore, ovvero revocare Traditionis Custodes, il che apparirebbe come una rottura, e ciò sarebbe contrario a quanto auspicato oggi da Papa Leone.

D'altra parte, avrà forse sostenuto che misure di liberalizzazione – che, va notato, sono di moda tra i vescovi italiani, a differenza di quelli francesi – avrebbero facilmente risolto i problemi, sanato le ferite e dato ai cattolici feriti un po' di respiro per la loro vita cristiana.

Direi anzi che, in effetti, la cosa migliore che potesse accadere in questo momento, per il bene comune e come contributo alla pace della Chiesa, sarebbe una sorta di messa tra parentesi di Traditionis Custodes. Del resto, cos'altro era Traditionis Custodes, in ultima analisi, se non una messa tra parentesi del diritto della Chiesa, più precisamente di quel suo diritto liturgico che – lex orandi, lex credendi – ne esprime adeguatamente la dottrina? L'intero approccio di Traditionis Custodes si basava, infatti, sul suo articolo 1: «I libri liturgici promulgati dai santi Pontefici Paolo VI e Giovanni Paolo II, in conformità ai decreti del Concilio Vaticano II, sono l’unica espressione della lex orandi del Rito Romano.» Pertanto, di fatto, da Traditionis Custodes derivava che la liturgia tridentina non esprimeva più la lex orandi della Chiesa.

Traditionis Custodes non è stata presentata, grazie a Dio, come un documento infallibile. Si è espressa praeter legem, come dicono i giuristi, accanto alla legge, per metterla tra parentesi e contraddirla sottilmente (se così si può dire, ma in questo caso senza carità!). Tutte le decisioni, le direttive, persino gli insegnamenti che agiscono in questo modo hanno la caratteristica intrinseca di non essere definitivi e, pertanto, suscettibili di essere sottilmente contraddetti da decisioni, direttive o insegnamenti di senso contrario, o quantomeno diverso.

Tutto questo è insoddisfacente, si potrebbe dire. Proprio come i tempi in cui viviamo, risponderei, tempi che, in definitiva, sono solo provvisori, transitori. Che ci sia una transizione restaurativa! Per questo motivo, vegliamo e preghiamo instancabilmente a Parigi con i nostri rosari, ai quali mi unisco fedelmente davanti agli uffici dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 17:00 e dalle 13:30 alle 13:30, e anche durante questi rosari a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, il mercoledì e il venerdì alle 17:00, la domenica alle 18:15.

Echi delle Vigilie: Trascrizione di una conversazione in inglese con una coppia cinese: "Nella nostra parrocchia di Pechino si celebra la tradizionale Messa in latino. Ci sono molti fedeli che vogliono evitare il trambusto della Messa in cinese, anche perché, non so se lo sapete, ma non tutti i cinesi parlano la stessa lingua... ecco perché preferiamo assistere alla Messa in latino." Oremus!


 
 

MISA TRADICIONAL EN SAN PEDRO EN ROMA

UN REGRESO SUAVE Y CARITATIVO A LA PAZ LITÚRGICA


SEMANA 208: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
 

La noticia corrió reguero de pólvora: el sábado 25 de octubre, a las 15:00 h, en el marco de la 14.ª peregrinación Summorum Pontificum, el cardenal Raymond Burke, quien la dirige este año, celebrará una misa pontifical en el altar de la Cátedra.

En este año jubilar, peregrinos de todo el mundo, llegados a Roma en representación del pueblo Summorum Pontificum (el Cœtus Internationalis, organizador de la peregrinación, reúne a 70 asociaciones dedicadas a la liturgia tridentina), asistirán a las vísperas pontificales del viernes 24 de octubre, presididas por el cardenal Matteo Zuppi, arzobispo de Bolonia y presidente de la Conferencia Episcopal Italiana, en la iglesia de San Lorenzo in Lucina. Y el domingo 26, participarán en la Misa Pontifical de Clausura de Cristo Rey en la Iglesia de la Trinità dei Pellegrini, en el centenario de la publicación de la encíclica de Pío XI sobre la Realeza de Cristo. Pero como cada año, la culminación de la peregrinación será, al término de la larga procesión del sábado que entrará en la Basílica Papal por la Puerta Santa, esta Misa en San Pedro, en el corazón del catolicismo.

Si bien el Papa Francisco nos concedió generosamente esta celebración en 2021 y 2022, tras la promulgación de Traditionis Custodes, la presión de su entorno y su delicado estado de salud nos impidieron acercarnos a él y solicitársela para las peregrinaciones de 2023 y 2024, y tuvimos que sustituir nuestra celebración en el altar de la Cátedra por el canto de la hora de Sexta y una bendición con el Santísimo Sacramento. La bondad del Papa León XIV, a quien le estamos profundamente agradecidos, restableció la normalidad en nuestra peregrinación al autorizar esta Misa en San Pedro, alrededor de la cual estarán los peregrinos que representan a los fieles de todo el mundo que viven según la liturgia tradicional. Todo hecho con dulzura y caridad.

Dada la ubicación, San Pedro, y el hecho de que los beneficiarios sean miembros de una peregrinación internacional tradicional, el gesto, aunque no deba exagerarse su importancia, tiene un significado que todos aprecian: es un paso hacia la paz litúrgica, en el contexto de la pacificación general deseada por el Papa.

Esta autorización del Papa, en forma de una indicación que dio a la Sacristía de la Basílica Vaticana, de la cual el Cardenal Gambetti es Arcipreste, se produjo tras una audiencia que concedió al Cardenal Burke el 22 de agosto. El cardenal, a diferencia de muchos de los visitantes indiscretos y poco delicados del Papa que luego se entregan a largos comentarios, se mantuvo completamente discreto. Sin embargo, es fácil suponer, dadas las preocupaciones que ha expresado a menudo a lo largo de los años, que quería alertar al Santo Padre sobre la injusta y contraproducente persecución que sufren los numerosos fieles católicos fieles a la liturgia antigua, entre los que se encuentra un número notable de jóvenes, un universo que además tiene la particularidad de ser fértil en vocaciones aún hoy en día. Presumiblemente, conociendo los temas que le son queridos, el cardenal señaló al Papa que para remediar eso no sería útil contradecir directamente lo que había hecho su predecesor, es decir, revocar Traditionis Custodes, lo cual parecería una ruptura, y sería contrario a lo que quiere ahora el Papa León.

Por otro lado, podría haber argumentado que las medidas liberalizadoras —que, cabe destacar, están de moda entre los obispos italianos, a diferencia de los franceses— resolverían fácilmente los problemas, sanarían las heridas y darían a los católicos heridos un respiro para su vida cristiana.

Diría que, de hecho, lo mejor que podría suceder en este momento, para el bien común y como contribución a la paz de la Iglesia, sería una especie de puesta entre paréntesis de Traditionis custodes. Además, ¿qué otra cosa era, en última instancia, Traditionis custodes sino una puesta entre paréntesis del derecho de la Iglesia, más precisamente de su derecho litúrgico —lex orandi, lex credendi— que expresa adecuadamente su doctrina? Todo el enfoque de Traditionis Custodes se basaba, de hecho, en su artículo 1: «Los libros litúrgicos promulgados por los santos Pontífices Pablo VI y Juan Pablo II, en conformidad con los decretos del Concilio Vaticano II, son la única expresión de la lex orandi del Rito Romano». Por lo tanto, de facto, a partir de Traditionis Custodes resultó que la liturgia tridentina ya no expresaba la lex orandi de la Iglesia.

Traditionis custodes no se presentó, gracias a Dios, como un documento infalible. Se expresó praeter legem, como dicen los juristas, fuera de la ley, para ponerla entre paréntesis y contradecirla sutilmente (si es que se puede decir así, ¡pero en este caso sin caridad!). Todas las decisiones, directivas, incluso enseñanzas que actúan de esta manera, tienen la característica intrínseca de no ser definitivas y, por lo tanto, de poder ser sutilmente contradichas por decisiones, directivas o enseñanzas contrarias, o al menos diferentes.

Todo esto es insatisfactorio, dirán. Tal como los tiempos en que vivimos, respondería yo, tiempos que, en última instancia, son solo provisionales, transitorios. ¡Que haya una transición restauradora! Por eso velamos y rezamos incansablemente en París los rosarios a los que me uno fielmente frente a las oficinas del arzobispado, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 y también los rosarios en Saint-Georges de La Villette, 114, avenue Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17:00, los domingos a las 18:15.

Ecos de la Vigilia: Transcripción de una conversación en inglés con una pareja de adultos chinos: «En nuestra parroquia de Pekín, se celebra la misa tradicional en latín. Hay muchos fieles allí que quieren evitar el bullicio de la misa en chino, porque no sé si lo saben, pero no todos los chinos hablan el mismo idioma... por eso preferimos asistir a la misa en latín». ¡Oremus!


 

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