Notre lettre 1206 publiée le 12 mai 2025

LEON XIV PRECHE LA PAIX DANS L’EGLISE

NOUS EN DEMANDONS DES SIGNES A NOS EVEQUES





LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 190ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME



Chers Amis, 

Jeudi dernier, le 8 mai, le cardinal américain Robert Francis Prevost, Préfet du Dicastère des Évêques a été élu au Souverain Pontificat et a pris le nom de Léon XIV. Il a voulu d’emblée donner de signes, non de rupture d’avec son prédécesseur François, mais d’infléchissement en montrant qu’il voulait la paix et non la guerre, la paix au dehors comme la charité au-dedans.

Son discours à la loggia extérieure de Saint-Pierre, écrit, mûrement pesé, prononcé d’une voix calme disait : « La paix soit avec vous tous. Chers frères et sœurs, c’est le premier salut du Christ ressuscité, le bon pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Moi aussi, je voudrais que ce salut de paix entre dans notre cœur, rejoigne vos familles. […] Aidez-nous, vous aussi, et les uns les autres, à construire des ponts par le dialogue, par la rencontre, en nous unissant tous pour être un seul peuple toujours en paix. […] Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, le dialogue, toujours ouverte à recevoir, comme cette place aux bras ouverts à tous, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, du dialogue et de l’amour. […] Nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui cherche toujours la paix, qui cherche toujours la charité, qui cherche à être proche de ceux qui souffrent. »

Comment ne pas accueillir cet appel à la paix au dehors et en dedans. Puisque le Saint-Père évoque la synodalité, je fais le lien entre ce message pacifiant et les réflexions des spécialistes de cette synodalité. Ils expliquent que les chrétiens vivent aujourd’hui dans un monde diversifié où tout le monde s’exprime. La synodalité, selon eux, permet de mieux rejoindre à l’extérieur les hommes d’un monde aujourd’hui différencié en assumant à l’intérieur nos différences, chacun étant invité à s’exprimer synodalement. C’est une question, selon eux de crédibilité de l’Église qui, pour parler aux hommes, ne doit pas se présenter comme une dictature 

Ce principe de la synodalité est tout simplement du libéralisme et je ne l’approuve pas. Mais je dis qu’il en est actuellement ainsi. Et pour l’instant, il nous faut tolérer la tolérance libérale si je puis dire. Car elle peut nous permettre de vivre et de préparer ainsi un retour de l’ordre dans l’Église. Je pense très concrètement à la doctrine et au culte, au catéchisme et à la liturgie. Que demandons-nous au fond, sinon d’avoir la liberté d’être catholiques quant au catéchisme et aux sacrements dans l’Église catholique ? C’est ce que ce le message pacifiant du pape peut nous permettre d’espérer dans un premier temps.

Chers veilleurs parisiens, n’est-ce pas ce que nous demandons inlassablement à votre archevêque en protestant contre les suppressions de messes traditionnelles dans les chapelets que nous récitons devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, et aussi à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, le lundi à 12h 45 ?

Lorsqu’un un prince ou un chef d’État accède au pouvoir, il fait des gestes de justice et de grâce qu’imitent ses subordonnés. Eh bien, j’ai pensé qu’il fallait profiter du joyeux avènement du pape Léon XIV et de ses propos de paix pour demander à Mgr Ulrich qu’il fasse à cette occasion un geste en ce sens. 

En union de prière et d’amitié. 

Christian Marquant


Lettre à Mgr Laurent Ulrich, archevêque de Paris


Monseigneur,

Permettez-moi, à l’occasion de l’avènement du pape Léon XIV, de formuler une demande de justice et de grâce au nom des fidèles parisiens qui ont souffert des suppressions de messes imposées par votre prédécesseur, Mgr Aupetit. 

Notre nouveau pape a placé dès le premier moment son pontificat sous le signe de la paix qui provient du Christ ressuscité, « une paix désarmée et une paix désarmante, humble et persévérante », une paix à apporter au dehors, mais aussi à l’intérieur, « qui entre dans notre cœur, rejoigne vos familles. »

Je vous suggère d’accorder à vos enfants bridés dans leur vie cultuelle, comme signe de pacification avant que le problème dans son ensemble soit examiné à fond à Rome et en France, de faire un geste symbolique ? Je pense à une mesure facile, presque insensible ; et « qui ne mange pas de pain » comme on dit familièrement. Une des messes parisiennes supprimée, qui s’adressait à un public largement populaire, était celle de Notre-Dame du Travail, le dimanche à 18h. Le curé et un prêtre de la paroisse, qui s’y trouvent toujours, assuraient volontiers cette messe. Quand elle a été empêchée par votre prédécesseur, ils l’ont remplacé, à la même heure, par une « messe grégorienne ». Il suffirait donc de laisser cette messe, dans le même lieu, le même jour, à la même heure, par les mêmes prêtres, puisse redevenir messe traditionnelle.

Vos enfants vous seraient très reconnaissants de ce signe en direction de la liberté chrétienne dans un domaine essentiel à leur sanctification.

Je vous prie, Monseigneur, de recevoir l’expression de mon filial respect. 


Echos de Veille : Une dame qui entre dans la maison diocésaine nous salue puis revient vers nous "J'espère que le nouveau pape aura le talent et la charité de nous laisser tranquilles". "c'est en effet ce que nous demandons chère Madame ". " Et elle de reprendre : " nous sommes bien d'accord, il faut que l'Eglise laisse en Paix ses enfants... prions tous pour cela !"


LEO XIV PREACHES THE PEACE WITHIN THE CHURCH

WE ASK OUR BISHOPS FOR SIGNS OF THIS

190th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




Last Thursday, May 8, American Cardinal Robert Francis Prevost, Prefect of the Dicastery for Bishops, was elected to the Sovereign Pontificate taking the name of Leo XIV. From the very first instant, he showed his intention of giving a sign, not of a rupture with his predecessor Francis, but nonetheless of a change of direction, showing that he wants peace and not war, external peace and internal charity.

His speech from the central balcony of St. Peter's, carefully written and delivered in a serene voice, read: "Peace be with you all. Dear brothers and sisters, this is the first greeting of the risen Christ, the good shepherd who gave his life for the flock of God. I too would wish that this greeting of peace may enter your hearts and reach your families. […] Help us, you too, and then one another, to build bridges through dialogue, through encounter, uniting ourselves so that we may one people always at peace. […] We must seek together how to be a missionary Church, a Church that builds bridges, engages in dialogue, and like this square with open arms to all, always open to receive all those who need our charity, our presence, dialogue, and love. […] We want to be a synodal Church, a Church that journeys, a Church that always seeks peace, that always seeks charity, that always seeks to be close to those who suffer.

How could we fail to welcome this call to interior and exterior peace? Since the Holy Father mentions synodality, I make the connection between this peace-making message and the reflections of the experts on synodality. They tend to explain that Christians today live in a diverse world where everyone has a voice. Synodality, according to them, allows us better to reach the people of today's differentiated world by internally accepting our differences, with each person being invited to express themselves in a synodal manner. According to them, what is at stake is the credibility of the Church, which, when speaking to people, must not present herself as a dictatorship.

This principle of synodality is simply mere liberalism, and I do not approve of it. But I have to say that this is currently what is happening. And for the time being, we must tolerate liberal tolerance, if I may put it that way. Because it can allow us to live and thus prepare for the return of order to the Church. I am thinking very specifically of doctrine and worship, of the catechism and the liturgy. What are we really asking for if not the freedom to be Catholic with regard to the catechism and the sacraments in the Catholic Church? This is what the Pope's pacifying message can allow us to hope for at first.

Dear Parisian sentinels, is this not what we tirelessly ask of our archbishop when we protest against the suppression of traditional Masses while praying our rosaries in front of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday through Friday, from 1:00 to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Boliva, on Wednesday at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix?

When a prince or head of state comes to power, he makes gestures of justice and grace and liberality, which his subordinates, in turn, try to imitate. Well, I thought we should take advantage of the joyful arrival of Pope Leo XIV and his words of peace to ask Monsignor Ulrich to make, him also, a gesture in this direction on this occasion.


Letter to Monsignor Laurent Ulrich, Archbishop of Paris


Excellency,

Allow me, on the occasion of the election of Pope Leo XIV, to make a plea for justice and for a gesture of grace for the Parisian faithful who suffered from the suppression of Masses imposed by your predecessor, Monsignor Aupetit.

From the very beginning, our new Pope has placed his pontificate under the sign of the peace that comes from the risen Christ, "a peace that is disarmed and disarming, humble and persevering," a peace that must be external, but also present within ourselves, "that enters our hearts, that arrives to our families."

May I therefore propose that you grant your children, who are now shackled in their religious life, a symbolic gesture as a sign of pacification before this entire problem is thoroughly examined in Rome and France? I am thinking of an easy, almost imperceptible measure that costs almost nothing. One of the Parisian Masses that was cancelled, and which was intended for a predominantly popular neighbourhood, was that of Notre-Dame du Travail, held on Sundays at 6 p.m. The parish priest and another priest, both still there today, were always happy to be able to guarantee this Mass. When your predecessor banned it, he simultaneously decided to replace it with a "Gregorian Mass." It would then be enough to allow this Mass to once again become a traditional Mass, in the same place, on the same day of the week, at the same time, celebrated by the same priests.

Your children would be very grateful for this sign in the direction of Christian freedom in an area that is essential to their sanctification.

Please accept the expression of my filial respect.

Echoes of the Vigils: A lady entering the diocesan house greets us and returns to speak to us: "I hope the new Pope will have the intelligence and the charity to leave us in peace." "That is precisely what we ask of him, dear lady." And she continued: "We are in complete agreement; the Church must leave her children in peace... let us all pray for this!"


LEONE XIV PREDICA LA PACE NELLA CHIESA

CHIEDIAMO AI NOSTRI VESCOVI SEGNI DI QUESTO

190ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Giovedì scorso, 8 maggio, è stato eletto al Sovrano Pontificato il cardinale statunitense Robert Francis Prevost, Prefetto del Dicastero per i Vescovi, che ha assunto il nome di Leone XIV. Fin dall'inizio ha cercato di dare segni, seppur non di una rottura con il suo predecessore Francesco, comunque di un cambio di direzione, dimostrando di volere la pace e non la guerra, la pace esteriore e la carità interiore.

Il suo discorso dalla loggia delle benedizioni di San Pietro, scritto con cura e pronunciato con voce serena, recitava: « La pace sia con tutti voi! Fratelli e sorelle carissimi, questo è il primo saluto del Cristo Risorto, il Buon Pastore, che ha dato la vita per il gregge di Dio. Anch’io vorrei che questo saluto di pace entrasse nel vostro cuore, raggiungesse le vostre famiglie. […] Aiutateci anche voi, poi gli uni gli altri a costruire ponti, con il dialogo, con l’incontro, unendoci tutti per essere un solo popolo sempre in pace. […] Dobbiamo cercare insieme come essere una Chiesa missionaria, una Chiesa che costruisce i ponti, il dialogo, sempre aperta ad accogliere, come questa piazza, con le braccia aperte tutti, tutti coloro che hanno bisogno della nostra carità, della nostra presenza, del dialogo e dell’amore. […] vogliamo essere una Chiesa sinodale, una Chiesa che cammina, una Chiesa che cerca sempre la pace, che cerca sempre la carità, che cerca sempre di essere vicino specialmente a coloro che soffrono".

Come non accogliere questo invito alla pace interiore ed esteriore? Poiché il Santo Padre menziona la sinodalità, collego questo messaggio di pace alle riflessioni degli esperti su tale sinodalità. Essi spiegano che oggi i cristiani vivono in un mondo diversificato in cui tutti hanno voce. La sinodalità, così sostengono, ci consente di raggiungere meglio le persone nel mondo differenziato di oggi, accettando interiormente le nostre differenze e invitando ogni persona a esprimersi sinodalmente. Secondo loro è in gioco la stessa credibilità della Chiesa, che non deve presentarsi alla gente come una dittatura.

Questo principio di sinodalità è semplicemente puro liberalismo e non lo approvo. Ma sono costretto a riconoscere e a dire che attualmente è così. E per il momento dobbiamo tollerare la tolleranza liberale, se così posso dire. Perché può permetterci di vivere e quindi preparare il ritorno dell'ordine nella Chiesa. Penso in modo molto specifico alla dottrina e al culto, al catechismo e alla liturgia. Cosa chiediamo realmente se non la libertà di essere cattolici nella Chiesa cattolica per quanto riguarda il catechismo e i sacramenti? Questo è ciò che il messaggio di pace del Papa può farci inizialmente sperare.

Care sentinelle parigine, non è forse questo che chiediamo instancabilmente al nostro arcivescovo quando protestiamo contro la soppressione delle messe tradizionali mentre recitiamo il rosario davanti agli uffici dell'arcidiocesi, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 18:00? alle 13,30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Boliva, mercoledì alle 17, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Quando un principe o un capo di Stato sale al potere, compie gesti di giustizia e di grazia, gesti di liberalità, che poi vengono imitati dai suoi subordinati. Bene, ho pensato che avremmo dovuto approfittare del gioioso arrivo di Papa Leone XIV e delle sue parole di pace per chiedere a Monsignor Ulrich di fare subito un gesto in questa stessa direzione.


Lettera a monsignor Laurent Ulrich, arcivescovo di Parigi


Eccellenza,

Permettetemi, in occasione dell'elezione di Papa Leone XIV, di lanciare un appello chiedendo un gesto di giustizia e di grazia per i fedeli di Parigi che hanno sofferto a causa della soppressione delle Messe imposta dal suo predecessore, Monsignor Aupetit.

Fin dal primo istante, il nostro nuovo Papa ha posto il suo pontificato sotto il segno della pace che viene da Cristo risorto, "una pace disarmata e […] disarmante, umile e perseverante", una pace che deve essere esterna, ma anche interiore, "che entra nei nostri cuori, che raggiunge le nostre famiglie".

Le proporrei dunque di concedere ai vostri figli, ora imbrigliati nella loro vita religiosa, un gesto simbolico come segno di pacificazione prima ancora che l'intera questione venga esaminata a fondo a Roma e in Francia? Penso a una misura semplice, quasi impercettibile e che non costa quasi nulla. Una delle messe parigine annullate, destinata a un pubblico prevalentemente popolare, è stata quella di Notre-Dame du Travail, che si teneva la domenica alle 18.00. Il parroco e un altro sacerdote, che sono ancora lì, sono sempre stati felici di poter assicurare questa Messa. Quando il suo predecessore la proibì, decise contemporaneamente di sostituirla con una "Messa gregoriana". Basterebbe allora permettere che questa Messa torni ad essere una Messa tradizionale, nello stesso luogo, nello stesso giorno, alla stessa ora e celebrata dagli stessi sacerdoti.

I vostri figli Le sarebbero molto grati per questo segno nel senso della libertà cristiana in un ambito così essenziale per la loro santificazione.

La prego, Eccellenza, di voler gradire l'espressione del mio filiale rispetto.

Echi della Veglia: Una signora che stava per entrare nella casa diocesana ci saluta e torna indietro a parlarci: «Spero che il nuovo Papa abbia l’intelligenza e la carità di lasciarni in pace». "È proprio ciò che gli chiediamo, cara signora." E aggiunse: "Siamo pienamente d'accordo, la Chiesa deve lasciare in pace i suoi figli... preghiamo tutti per questo!"


LEÓN XIV PREDICA LA PAZ EN LA IGLESIA

PEDIMOS SEÑALES EN EL MISMO SENTIDO A NUESTROS OBISPOS

SEMANA 190: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




El pasado jueves 8 de mayo, el cardenal estadounidense Robert Francis Prevost, Prefecto del Dicasterio para los Obispos, fue elegido para el Soberano Pontificado y tomó el nombre de León XIV. Desde el principio quiso dar señales, no de ruptura con su predecesor Francisco, sino de cambio de dirección, mostrando que quiere la paz y no la guerra, la paz exterior y la caridad interior.

Su discurso en el balcón central de San Pedro, escrito con detenimiento y pronunciado con voz serena, decía: «La paz sea con todos vosotros. Queridos hermanos y hermanas, este es el primer saludo de Cristo resucitado, el buen pastor que dio su vida por el rebaño de Dios. Yo también quisiera que este saludo de paz entrara en nuestros corazones y llegara a vuestras familias. […] Ayudadnos, vosotros también, y unos a otros, a construir puentes a través del diálogo, del encuentro, uniéndonos para ser un solo pueblo siempre en paz. […] Debemos buscar juntos cómo ser una Iglesia misionera, una Iglesia que construye puentes, dialoga, siempre abierta a recibir, como esta plaza con los brazos abiertos a todos, a todos aquellos que necesitan nuestra caridad, nuestra presencia, diálogo y amor. […] Queremos ser una Iglesia sinodal, una Iglesia que camina, una Iglesia que siempre busca la paz, que siempre busca la caridad, que siempre busca estar cerca de los que sufren».

¿Cómo no acoger este llamado a la paz interior y exterior? Dado que el Santo Padre menciona la sinodalidad, hago el vínculo entre este mensaje pacificador y las reflexiones de los especialistas en esta sinodalidad. Ellos explican que los cristianos de hoy vivimos en un mundo diverso donde todos tienen voz. La sinodalidad, según ellos, permite llegar mejor a la gente del mundo diferenciado de hoy aceptando internamente nuestras diferencias, invitando a cada persona a expresarse en forma sinodal. Según ellos, se trata de la credibilidad de la Iglesia que, para hablar a los hombres, no debe presentarse como una dictadura.

Este principio de sinodalidad es simplemente liberalismo y no lo apruebo. Pero tengo que decir que actualmente es así. Y por el momento tenemos que tolerar la tolerancia liberal, si se me permite decirlo así. Porque nos puede permitir vivir y preparar así el retorno del orden en la Iglesia. Pienso muy concretamente en la doctrina y en el culto, en el catecismo y en la liturgia. ¿Qué es lo que realmente pedimos sino tener la libertad de ser católicos en lo que respecta al catecismo y a los sacramentos en la Iglesia católica? Esto es lo que el mensaje pacificador del Papa puede permitirnos esperar en un primer momento.

Queridos centinelas parisinos, ¿no es esto lo que pedimos incansablemente a nuestro arzobispo al protestar contra la supresión de las misas tradicionales en los rosarios que rezamos delante de las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30 horas, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenida Simón Bolívar, los miércoles a las 17 horas y frente a Notre-Dame du Travail, 59 calle Vercingétorix, los domingos a las 18:15 horas.

Cuando un príncipe o un jefe de Estado llega al poder, hace gestos de justicia y gracia que sus subordinados imitan. Pues bien, he pensado que deberíamos aprovechar la jubilosa llegada del Papa León XIV y sus palabras de paz para pedir a Monseñor Ulrich que en esta ocasión tenga un gesto en este sentido.


Carta a Monseñor Laurent Ulrich, arzobispo de París


Monseñor:

Permítame, con ocasión de la elección del Papa León XIV, formular una petición de justicia y de gracia en favor de los fieles parisinos que sufrieron las supresiones de misas impuestas por su predecesor, Monseñor Aupetit.

Desde el primer momento, nuestro nuevo Papa ha puesto su pontificado bajo el signo de la paz que viene de Cristo resucitado, «una paz desarmada y desarmante, humilde y perseverante», una paz que hay que llevar afuera, pero también dentro, «que entra en nuestros corazones, que llega a nuestras familias».

Le propongo así que conceda a sus hijos, que se encuentran ahora maniatados en su vida religiosa, un gesto simbólico como señal de pacificación incluso antes de que el problema en su conjunto sea examinado a fondo en Roma y Francia. Estoy pensando en una medida fácil, casi imperceptible, que no cuesta casi nada. Una de las misas parisinas que fue cancelada, y que estaba destinada a un público mayoritariamente popular, fue la de Notre-Dame du Travail, los domingos a las 18 horas. El párroco y un sacerdote, que hoy todavía están allí, siempre se sintieron felices de poder celebrar esta misa. Cuando su antecesor la prohibió, decidió al mismo tiempo sustituirla por una «misa gregoriana». Bastaría entonces con permitir que esta misa, en el mismo lugar, el mismo día, a la misma hora, con los mismos sacerdotes, volviera a ser una misa tradicional.

Sus hijos estarían muy agradecidos por esta señal en el sentido de la libertad cristiana en un ámbito que es esencial para su santificación.

Le ruego, Monseñor, que acepte la expresión de mi filial respeto.

Ecos de la Vigilia: Una señora que entra en la casa diocesana nos saluda y vuelve para hablarnos: «Espero que el nuevo Papa tenga la inteligencia y la caridad de dejaros en paz.» Eso es precisamente lo que le pedimos, querida señora.» Y continuó: «Estamos completamente de acuerdo, la Iglesia debe dejar a sus hijos en paz... ¡recemos todos por ello!»


LEO XIV. PREDIGT IN DER KIRCHE

WIR BITTEN UNSERE BISCHÖFE UM ZEICHEN DAFÜR

190. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Am vergangenen Donnerstag, dem 8. Mai, wurde der amerikanische Kardinal Robert Francis Prevost, Präfekt des Dikasteriums für die Bischöfe, zum Souveränen Pontifikat gewählt und nahm den Namen Leo XIV. an. Von Anfang an versuchte er, wenn auch nicht als Zeichen eines Bruchs mit seinem Vorgänger Franziskus, so doch zumindest eines Richtungswechsels zu signalisieren und zu zeigen, dass er Frieden und nicht Krieg, äußeren Frieden und innere Nächstenliebe wollte.

Seine Ansprache von der Segensloggia des Petersdoms, sorgfältig geschrieben und mit ruhiger Stimme vorgetragen, lautete: „Friede sei mit euch allen! Liebste Brüder und Schwestern, dies ist der erste Gruß des auferstandenen Christus, des Guten Hirten, der sein Leben für die Herde Gottes hingegeben hat. Auch ich möchte, dass dieser Friedensgruß in eure Herzen gelangt und eure Familien erreicht. […] Helft auch uns und dann einander, Brücken zu bauen, durch Dialog, durch Begegnungen, die uns alle zu einem Volk vereinen, das immer in Frieden lebt. […] Wir müssen gemeinsam danach streben, eine missionarische Kirche zu sein, eine Kirche, die Brücken baut, den Dialog fördert, immer bereit ist, wie dieser Platz, alle mit offenen Armen zu empfangen, alle, die unsere Nächstenliebe, unsere Anwesenheit, unseren Dialog und unsere Liebe brauchen. […] Wir wollen eine synodale Kirche sein, eine Kirche auf dem Weg, eine Kirche, die immer nach Frieden strebt, die immer nach Nächstenliebe strebt, die immer versucht, besonders den Leidenden nahe zu sein."

Wie könnten wir diese Einladung zum inneren und äußeren Frieden nicht annehmen? Da der Heilige Vater die Synodalität erwähnt, verbinde ich diese Friedensbotschaft mit den Überlegungen von Experten zu dieser Synodalität. Sie erklären, dass Christen heute in einer vielfältigen Welt leben, in der jeder eine Stimme hat. Sie argumentieren, dass Synodalität es uns ermöglicht, die Menschen in der heutigen vielfältigen Welt besser zu erreichen, indem wir unsere Unterschiede innerlich akzeptieren und jeden Einzelnen einladen, sich synodal auszudrücken. Ihrer Ansicht nach stehe die Glaubwürdigkeit der Kirche auf dem Spiel und sie dürfe sich dem Volk gegenüber nicht als Diktatur präsentieren.

Dieses Prinzip der Synodalität ist schlicht und ergreifend Liberalismus und ich billige es nicht. Aber ich muss zugeben und sagen, dass dies derzeit der Fall ist. Und im Moment müssen wir, wenn ich das sagen darf, liberale Toleranz tolerieren. Denn sie kann uns ermöglichen, die Rückkehr der Ordnung in der Kirche zu leben und so vorzubereiten. Ich denke dabei ganz konkret an Lehre und Gottesdienst, Katechismus und Liturgie. Was verlangen wir wirklich anderes, als die Freiheit, in der katholischen Kirche im Hinblick auf den Katechismus und die Sakramente katholisch zu sein? Dies ist es, was uns die Friedensbotschaft des Papstes zunächst einmal Hoffnung geben kann.

Liebe Pariser Wächter, ist es nicht das, was wir unermüdlich von unserem Erzbischof verlangen, wenn wir von Montag bis Freitag ab 13.00 Uhr beim Rosenkranzgebet vor dem Büro der Erzdiözese in der Rue du Cloître-Notre-Dame 10 gegen die Unterdrückung traditioneller Messen protestieren? bis 18:00 Uhr? um 13:30 Uhr in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, am Mittwoch um 17:00 Uhr vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Wenn ein Prinz oder ein Staatsoberhaupt an die Macht kommt, vollbringt er Gesten der Gerechtigkeit und Gnade, Gesten der Großzügigkeit, die dann von seinen Untergebenen nachgeahmt werden. Nun, ich dachte, wir sollten die freudige Ankunft von Papst Leo XIV. und seine Worte des Friedens nutzen, um Monsignore Ulrich zu bitten, unverzüglich eine Geste in diese Richtung zu unternehmen.


Brief an Monsignore Laurent Ulrich, Erzbischof von Paris


Exzellenz,

Gestatten Sie mir, anlässlich der Wahl von Papst Leo XIV. einen Appell zu starten, in dem ich um eine Geste der Gerechtigkeit und Gnade für die Gläubigen von Paris bitte, die unter der von seinem Vorgänger, Msgr. Aupetit, verhängten Unterdrückung der Messen gelitten haben.

Vom ersten Augenblick an hat unser neuer Papst sein Pontifikat unter das Zeichen des Friedens gestellt, der vom auferstandenen Christus kommt, „ein entwaffnender und […] entwaffnender, demütiger und beharrlicher Frieden“, ein Friede, der äußerlich, aber auch innerlich sein muss, „der in unsere Herzen eindringt, der unsere Familien erreicht“.

Würde ich Ihnen daher vorschlagen, Ihren Kindern, die jetzt in ihr religiöses Leben verstrickt sind, eine symbolische Geste als Zeichen der Befriedung zu gewähren, bevor die ganze Frage in Rom und Frankreich umfassend geprüft wird? Ich denke an eine einfache Maßnahme, die kaum wahrnehmbar ist und fast nichts kostet. Zu den abgesagten Pariser Messen, die vor allem für ein breites Publikum gedacht waren, gehörte auch die Messe von Notre-Dame du Travail, die sonntags um 18.00 Uhr abgehalten wurde. Der Pfarrer und ein weiterer Priester, die noch dort sind, waren immer froh, diese Messe gewährleisten zu können. Als sein Vorgänger sie verbot, beschloss er gleichzeitig, sie durch eine „Gregorianische Messe“ zu ersetzen. Dann würde es genügen, diese Messe wieder zu einer traditionellen Messe zu machen, am selben Ort, am selben Tag, zur selben Zeit und von denselben Priestern zelebriert.

Ihre Kinder wären Ihnen für dieses Zeichen christlicher Freiheit in einem für ihre Heiligung so wichtigen Bereich sehr dankbar.

Ich bitte Sie, Exzellenz, den Ausdruck meiner kindlichen Hochachtung anzunehmen.

Echos der Vigil: Eine Dame, die gerade das Diözesanhaus betreten wollte, grüßte uns und kam zurück, um mit uns zu sprechen: „Ich hoffe, dass der neue Papst die Intelligenz und Nächstenliebe hat, Sie in Ruhe nu lassen.“ „Genau das verlangen wir von ihm, meine Dame.“ Und er fügte hinzu: „Wir sind völlig einverstanden, die Kirche muss ihre Kinder in Ruhe lassen … lasst uns alle dafür beten!


LEAO XIV PREGA A PAZ DENTRO DA IGREJA

PEDIMOS AOS NOSSOS BISPOS SINAIS DISSO MESMO

190ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS




Na passada quinta-feira, 8 de Maio, o cardeal norte-americano Robert Francis Prevost, Prefeito do Dicastério para os Bispos, foi eleito para o Soberano Pontificado e assumiu o nome de Leão XIV. Desde o primeiro instanto, procurou dar sinais, não de uma ruptura com o seu antecessor Francisco, mas, ainda assim, de uma mudança de rumo, mostrando que quer a paz e não a guerra, a paz exterior e a caridade interior.

O seu discurso, proferido na varanda central da Basílica de São Pedro, cuidadosamente escrito e proferido com voz serena, dizia: "A paz esteja com todos vós! Caríssimos irmãos e irmãs, esta é a primeira saudação de Cristo Ressuscitado, o Bom Pastor, que deu a vida pelo rebanho de Deus. Também eu gostaria que esta saudação de paz entrasse no vosso coração, chegasse às vossas famílias. [...] Ajudai-nos também vós e, depois, ajudai-vos uns aos outros a construir pontes, com o diálogo, o encontro, unindo-nos todos para sermos um só povo sempre em paz. […] Devemos procurar juntos o modo de ser uma Igreja missionária, uma Igreja que constrói pontes, que constrói o diálogo, sempre aberta para acolher a todos, como esta Praça, de braços abertos, a todos aqueles que precisam da nossa caridade, da nossa presença, de diálogo e de amor. […] queremos ser uma Igreja sinodal, uma Igreja que caminha, uma Igreja que procura sempre a paz, que procura sempre a caridade, que procura sempre estar próxima, sobretudo dos que sofrem.

Como não acolher este apelo à paz interior e exterior? Como o Santo Padre fez menção da sinodalidade, faço agora a ligação entre esta mensagem de paz e as reflexões dos peritos em sinodalidade. Dizem eles que os cristãos de hoje vivem num mundo diversificado, onde todos têm voz. A sinodalidade, assim o sustentam, permite-nos chegar melhor às pessoas no mundo diferenciado de hoje, ao aceitarmos internamente as nossas diferenças, sendo cada pessoa convidada a expressar-se sinodalmente. Ainda segundo eles, em causa está a própria credibilidade da Igreja, que, ao falar às pessoas, não se deve apresentar como uma ditadura.

Este princípio de sinodalidade nada mais é do que puro liberalismo e eu não o posso aprovar. Mas tenho de reconhecer e dizer que actualmente é o que está a acontecer. E por enquanto temos de tolerar a tolerância liberal, se assim posso dizer. Porque isso pode permitir-nos viver e assim preparar-nos para o regresso da ordem à Igreja. Penso muito especificamente na doutrina e no culto, no catecismo e na liturgia. Não é isso, afinal o que estamos a pedir: a liberdade para sermos católicos na Igreja Católica a respeito do catecismo e dos sacramentos? E é isso que a mensagem de paz do Papa nos pode levar a esperar num primeiro momento.

Caros sentinelas parisienses, não é isso também o que sem cessar e incansavelmente pedimos ao nosso arcebispo quando protestamos contra a supressão das missas tradicionais enquanto rezamos os nossos terços em frente à sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, a partir das 13h00? às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, na quarta-feira às 17h00, diante de Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.

Quando um príncipe ou um chefe de Estado chega ao poder, faz gestos de justiça e de graça, gestos de liberalidade, que depois os seus subordinados imitam. Foi assim que pensei que deveríamos aproveitar a jubilosa chegada do Papa Leão XIV e as suas palavras de paz para pedir a Monsenhor Ulrich que fizesse desde já um gesto nesse sentido.


Carta a Monsenhor Laurent Ulrich, Arcebispo de Paris


Excelência Reverendíssima,

Permita-me, por ocasião da eleição do Papa Leão XIV, fazer um apelo pedindo um gesto de justiça e de graça para os fiéis de Paris que sofreram com a supressão das missas imposta pelo seu antecessor, Monsenhor Aupetit.

Desde o primeiro instante, o nosso novo Papa colocou o seu pontificado sob o signo da paz que vem de Cristo ressuscitado, "uma paz desarmada e […] desarmante, humilde e perseverante", uma paz que deve ser levada para fora, mas que também deve existir dentro de nós, "que entra nos nossos corações, que chega às nossas famílias".

Proponho, por isso, que conceda aos vossos filhos, agora manietados na sua vida religiosa, um gesto simbólico como sinal de pacificação, antes mesmo que todo este problema seja totalmente submetido a exame em Roma e em França? Estou a pensar numa medida fácil, quase imperceptível e que quase nada custa. Uma das missas parisienses que foi cancelada, e que se destinava a um público predominantemente popular, foi a de Notre-Dame du Travail, celebrada aos domingos, às 18h00. O pároco e um outro sacerdote, que lá continuam, sempre asseguraram de muito bom grado esta missa. Quando o seu antecessor a proibiu, decidiu simultaneamente substituí-la por uma "missa gregoriana". Bastaria então permitir que esta Missa voltasse a ser uma Missa tradicional, no mesmo local, no mesmo dia, à mesma hora, celebrada pelos mesmos sacerdotes.

Os seus filhos ficariam muito gratos por este sinal no sentido da liberdade cristã num tema tão essencial para a sua santificação.

Queira, Excelência Reverendíssima, aceitar a expressão do meu respeito filial.

Ecos das Vigílias: Uma senhora que estava a entrar na casa diocesana cumprimentou-nos e voltou para trás para falar connosco: "Espero que o novo Papa tenha a inteligência e a caridade de nos deixar em paz". "É precisamente isso o que lhe pedimos, cara senhora." E continuou: "Estamos plenamente de acordo, a Igreja deve deixar os seus filhos em paz... rezemos todos por is"

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