Notre lettre 1213 publiée le 26 mai 2025

COMMENT ÉTABLIR LA PAIX LITURGIQUE ?
DES PRÉLATS DU MONDE ENTIER
DEMANDENT LA FIN DE LA GUERRE

LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 192ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME




Chers Amis,

Depuis l’élection de Léon XIV, un cardinal et un évêque ont demandé que la législation persécutrice de Traditionis custodes soit mise entre parenthèses.

Un cardinal, Mgr Ludwig Müller, qui fut Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi. Dans un entretien qu’il a eu avec Associated press le 12 mai (Les conservateurs voient un certain optimisme après l’élection du pape Léon XIV | Actualités AP), il a tenu des propos que la journaliste de l’agence résume ainsi : « S’exprimant lors d’une interview dans la bibliothèque de son appartement juste à côté de la place Saint-Pierre, Müller a déclaré que la répression de François contre les traditionalistes et l’ancienne messe avait créé des divisions inutiles que Léon sait qu’il doit guérir. Le pape Benoît XVI avait assoupli les restrictions sur les célébrations de la messe en latin, qui avait été utilisée pendant des siècles avant les réformes modernisatrices du Concile Vatican II des années 1960. Le pape François a renversé l’héritage liturgique de Benoît XVI, affirmant que la diffusion de la messe en latin avait créé des divisions dans les diocèses. Mais la répression a eu pour effet de galvaniser les ennemis conservateurs de François. "Nous ne pouvons absolument pas condamner ou interdire le droit et la forme légitimes de la liturgie latine, déclare le cardinal Müller : compte tenu de son caractère, je pense que [Léon XIV] est capable de parler avec les gens et de trouver une très bonne solution qui est bonne pour tout le monde". »

Un évêque? Mgr Salvatore Cordileone, archevêque de San Francisco. Dans un entretien qu’il a donné à The Pillar, le 16 mai dernier (« Sortir de la banalité » - Cordileone sur la réforme liturgique), l’archevêque américain déclare : « Je pense qu’il faut établir une vision qui permette à ceux qui le souhaitent d’avoir accès à la messe traditionnelle. J’espère que nous pourrons arriver au moment où les deux formes de la messe seront l’expérience ordinaire des catholiques ordinaires, et où ils seront tout aussi à l’aise dans l’une ou l’autre forme de la messe. […] Je pense que ce qu’il faut faire, c’est promouvoir la vision que Benoît XVI nous a donnée et permettre aux évêques de leur diocèse de discerner et de décider pour leur diocèse. Et je pense qu’avec cela, avec le temps, il y aura une certaine guérison. »

Il faudra suivre avec beaucoup d’attention le colloque sur la liturgie Fons et culmen, « Source et sommet », organisé par ce même Mgr Cordileone, du 1er au 4 juillet au séminaire Saint-Patrick de Menlo Park, en Californie (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit), où interviendront des cardinaux et évêques. Y participeront ainsi : le cardinal Seán O’Malley, cardinal émérite de Boston, qui va parler de l’importance de l’ordre et de la beauté de la messe pour les âmes et spécialement pour les humbles dont l’environnement est si souvent marqué par le chaos et la laideur ; le cardinal Malcolm Ranjith, longtemps un des grands promoteurs de la vision liturgique de Benoît XVI, qui traitera de la vraie compréhension de l’actuosa participatio, la « participation active » ; et aussi le cardinal Sarah, qui veut le retour du sacré dans les pratiques liturgique. Certes, le sujet de ces assise ne sera pas directement celui de la liturgie ancienne, mais cette question sera au premier plan dans l’esprit des participants.

Il faut ajouter que Mgr Cordileone a publié une importante tribune dans First Things, le 5 mai, sur le thème : « Mettre fin aux guerres liturgiques » (Mettre fin aux guerres de liturgie - First Things), dans laquelle il accuse clairement la réforme liturgique qui a suivi Vatican II d’être à l’origine de ces divisions : « Le point critique qui a concrétisé le sentiment de rupture dans la tradition liturgique a été la décision sans précédent dans l’histoire de convoquer un comité d’experts pour réécrire radicalement la liturgie et l’imposer à l’ensemble du monde catholique d’une manière descendante. »

À l’évocation des prises de position de ces prélats éminents, je puis ajouter celle du patronage du pèlerinage Summorum Pontificum que le Cardinal Burke a volontiers accepté. Il se déroulera pour à Rome du 24 au 26 octobre, et le cardinal nous accompagnera notamment dans la basilique Saint-Pierre le samedi 25 octobre. Ce 14ème pèlerinage Ad Petri Sedem sera particulièrement important puisqu’il se déroulera au cours de l’Année Sainte, qui est aussi marquée par le centième anniversaire de l’encyclique Quas primas, du pape Pie XI, à propos de la royauté du Christ sur les institutions. Le pèlerinage s’achèvera d’ailleurs par la messe du dimanche Christ-Roi par la messe de clôture dans l’église de la Trinité-des-Pèlerins, et par des messes d’action de grâces, qui seront en quelque sorte, à Rome, les messes du centenaire.

Chers veilleurs parisiens, je vous recommande spécialement de prier pour tous les prélats qui défendent aujourd’hui la liberté de la liturgie tridentine dans les chapelets que vous récitez devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, dans le XIVe, le dimanche à 18h 15, et aussi à Sainte-Clotilde, dans le VIIe, le lundi à 12h 45 ?


Echos de Veille : Une dame à l’accent étranger s’arrête et nous demande ce que nous appelons “Messe traditionnelle“. Après que nous lui ayons répondu elle réagit : “ donc la messe véritablement catholique ! J’y assiste de temps en temps à Montréal mais chez nous, dans la campagne québécoise, je n'en trouve pas" ... d’ailleurs il n’y a presque plus de vie chrétienne au Canada tellement ils ont fait fuir les fidèles avec leurs bêtises“.

En union de prière et d’amitié.

Christian Marquant


HOW ESTABLISHING LITURGICAL PEACE?

PRELATES CALL FOR AN END TO THE WAR

192nd WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS

FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS

IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS




Since the election of Pope Leo XIV, one cardinal and one bishop have already called for the persecutory legislation of Traditionis Custodes to be put on hold.

One cardinal, Monsignor Ludwig Müller, who was Prefect of the Congregation for the Doctrine of the Faith, made some comments in that sense in a May 12 interview with the Associated Press (Les conservateurs voient un certain optimisme après l’élection du pape Léon XIV | Actualités AP), which the reporter summarized as follows: "Speaking in an interview in his apartment library just off St. Peter’s Square, Mueller said Francis’ crackdown on traditionalists and the old Mass created unnecessary divisions that Leo knows he must heal. Pope Benedict XVI had loosened restrictions on celebrations of the Latin Mass, which was used for centuries before the modernizing reforms of the 1960s Second Vatican Council… Francis reversed Benedict’s signature liturgical legacy, saying the spread of the Latin Mass had created divisions in dioceses. But the crackdown had the effect of galvanizing Francis’ conservative foes.. ‘We absolutely cannot condemn or prohibit the legitimate law and form of the Latin liturgy,’ Cardinal Müller said. ‘We cannot absolutely condemn or forbid the legitimate right and form of the Latin liturgy,” Mueller said. “According to his character, I think (Leo) is able to speak with people and to find a very good solution that is good for everybody.’"

One bishop: Monsignor Salvatore Cordileone, Archbishop of San Francisco. In a May 16 interview with The Pillar (« Sortir de la banalité » - Cordileone sur la réforme liturgique), the American archbishop stated: “I think the vision has to be set whereby the traditional Mass is easily available for those who want it. I would hope that we can come to the time when both forms of the Mass are the ordinary experience of everyday Catholics, and they're just as comfortable in either form of the Mass. […] I think what should be done is to promote the vision that Benedict gave us and allow bishops in their diocese to discern and decide for their diocese. And I think with that, over time, there will be some healing.» The conference on liturgy, Fons et Culmen, "Source and Summit," organized by Bishop Cordileone himself, will be held from July 1 to 4 at St. Patrick's Seminary in Menlo Park, California (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit), where cardinals and bishops are scheduled to speak. Participants will include Cardinal Seán O'Malley, Cardinal Emeritus of Boston, who will speak on the importance for souls of the order and beauty of the Mass, especially for the most humble, whose environment is so often marked by chaos and ugliness; Cardinal Malcolm Ranjith, long a leading defender of Benedict XVI's liturgical vision, who will analyze the true understanding of actuosa participatio, "active participation"; and also Cardinal Sarah, who desires the return of the sacred to liturgical practices. Certainly, the topic of this meeting will not be directly about the ancient liturgy, but this issue will be front and center in the minds of the participants.

It should be added that Bishop Cordileone published an important column on the subject in First Things on May 5: "Ending the Liturgical Wars" (Mettre fin aux guerres de liturgie - First Things), in which he clearly accuses the liturgical reform following Vatican II of being at the root of these divisions: "The critical point that concretized the sense of rupture in the liturgical tradition was the historically unprecedented decision to convene a committee of scholars to dramatically rewrite the liturgy and impose it on the entire Catholic world in a top-down fashion."

In addition to the positions taken by these eminent prelates, I can add the sponsorship of the Summorum Pontificum pilgrimage, which Cardinal Burke has readily accepted. It will take place in Rome from October 24 to 26, and the Cardinal will accompany us to St. Peter's Basilica on Saturday, October 25. This 14th Ad Petri Sedem pilgrimage will be particularly important because it will take place during the Holy Year, which is also marked by the centenary of Pope Pius XI's encyclical Quas Primas, on the kingship of Christ over institutions. The pilgrimage will also conclude with the Sunday Mass of Christ the King, the closing Mass in the Church of Trinità dei Pellegrini, and with Masses of thanksgiving. In a certain way, these Masses will mark that centenary in Rome.

Dear Parisian sentinels, I especially recommend that you pray for all the prelates who today defend the freedom of the Tridentine liturgy with your rosaries in front of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 p.m. to 1:30 p.m., at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m., in front of Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, on Sundays at 6:15 p.m., and also in Sainte-Clotilde, on Mondays at 12:45 p.m.

Echoes of the Vigils: A lady with a foreign accent stops and asks us what is it that we intend by “traditional Mass.” After we answered, she declared: “So, the truly Catholic Mass! I also attend it occasionally in Montreal, but at home, because in rural Quebec, I can’t find one… besides, there’s hardly any Christian life left in Canada because they’ve driven away so many faithful with their nonsense.


STABILIRE LA PACE LITURGICA ?

I PRELATI CHIEDONO LA FINE DELLA GUERRA

192ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA

PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE

DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI




Dopo l'elezione di Leone XIV, un cardinale e un vescovo hanno già chiesto che la legislazione persecutoria di Traditionis Custodes venga messa tra parentesi.

Un cardinale: monsignor Ludwig Müller, che fu prefetto della Congregazione per la Dottrina della Fede. In un'intervista del 12 maggio con l'Associated Press (Les conservateurs voient un certain optimisme après l’élection du pape Léon XIV | Actualités AP), Müller ha rilasciato dichiarazioni che il giornalista dell'agenzia ha riassunto come segue: «In un'intervista nella biblioteca del suo appartamento accanto a Piazza San Pietro, Müller ha affermato che la repressione di Francesco contro i tradizionalisti e la Messa antica ha creato inutili divisioni che Leone sa adesso di dover sanare. Papa Benedetto XVI aveva allentato le restrizioni sulla celebrazione della Messa latina, che era stata utilizzata per secoli prima delle riforme modernizzanti del Concilio Vaticano II negli anni '60. Papa Francesco ha ribaltato l'eredità liturgica di Benedetto XVI, affermando che la diffusione della Messa latina aveva creato divisioni nelle diocesi. Ma la repressione ha galvanizzato i nemici conservatori di Francesco. "Non possiamo condannare o proibire la legge e la forma legittime della liturgia latina", ha affermato il cardinale Müller. "Dato il suo carattere, penso che [Leone XIV] sia capace di dialogare con le persone e di trovare una soluzione molto buona, che sia buona per tutti."

Un vescovo: monsignor Salvatore Cordileone, arcivescovo di San Francisco. In un'intervista rilasciata al The Pillar il 16 maggio (« Sortir de la banalité » - Cordileone sur la réforme liturgique), l'arcivescovo americano ha affermato: «Penso che dobbiamo stabilire una visione che permetta a coloro che lo desiderano di accedere alla Messa tradizionale. Spero che possiamo raggiungere il punto in cui entrambe le forme della Messa diventino l'esperienza abituale dei cattolici comuni e in cui si possano sentire ugualmente a loro agio in entrambe. […] Penso che ciò che dovremmo fare è promuovere la visione che Benedetto XVI ci ha dato e permettere ai vescovi di discernere e decidere per le loro diocesi. E credo che con il tempo ci sarà una guarigione.»

Da seguire con grande attenzione il convegno sulla liturgia Fons et Culmen, “Sorgente e vertice”, organizzato dallo stesso vescovo Cordileone, che si terrà dal 1° al 4 luglio presso il seminario di San Patrizio a Menlo Park, in California (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit), dove interverranno cardinali e vescovi. Tra i partecipanti ci sarà il cardinale Seán O’Malley, cardinale emerito di Boston, che parlerà dell’importanza dell’ordine e della bellezza della Messa per le anime, specialmente per i più umili, il cui ambiente è spesso segnato dal caos e dalla bruttezza; il cardinale Malcolm Ranjith, da lungo tempo sostenitore della visione liturgica di Benedetto XVI, discuterà la vera comprensione di actuosa participatio, "partecipazione attiva"; e anche il cardinale Sarah, che auspica il ritorno del sacro alle pratiche liturgiche. Certamente, il tema di questo incontro non sarà direttamente quello della liturgia antica, ma questa questione sarà al centro dei pensieri dei partecipanti.

Va aggiunto che il vescovo Cordileone ha pubblicato su First Things il 5 maggio un importante articolo sull'argomento: "Mettere fine alle guerre liturgiche" (Mettre fin aux guerres de liturgie - First Things), in cui accusa chiaramente la riforma liturgica successiva al Concilio Vaticano II di essere all'origine di queste divisioni: «Il punto critico che ha concretizzato il sentimento di rottura nella tradizione liturgica è stata la decisione, senza precedenti nella storia, di convocare una commissione di esperti per riscrivere radicalmente la liturgia e imporla dall'alto all'intero mondo cattolico».

Alle posizioni assunte da questi eminenti prelati, posso aggiungere il patrocinio del pellegrinaggio Summorum Pontificum, che il cardinale Burke ha già accettato molto volentieri. Si svolgerà a Roma dal 24 al 26 ottobre e il Cardinale ci accompagnerà alla Basilica di San Pietro sabato 25 ottobre. Questo XIV pellegrinaggio Ad Petri Sedem sarà particolarmente significativo perché si svolgerà durante l'Anno Santo, segnato anche dal centenario dell'enciclica Quas primas di Papa Pio XI, sulla regalità di Cristo sulle istituzioni. Il pellegrinaggio si concluderà anche con la Messa domenicale di Cristo Re, la Messa di chiusura nella Chiesa della Trinità dei Pellegrini e le Messe di ringraziamento. In un certo senso, queste Messe segneranno quel centenario a Roma.

Care sentinelle parigine, vi raccomando in modo particolare di pregare per tutti i prelati che oggi difendono la libertà della liturgia tridentina con i vostri rosari davanti agli uffici dell'arcidiocesi, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 18:00. alle 13:30, a Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, mercoledì e venerdì alle 17:00, davanti a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, la domenica alle 18:15, e anche a Sainte-Clotilde, il lunedì alle 12:45.

Echi delle Vigilie: una signora con accento straniero si ferma e ci chiede che cosa intendiamo per “messa tradizionale”. Dopo avergli risposto, ha dichiarato: «Quindi, la Messa veramente cattolica! Anch'io la seguo di tanto in tanto a Montreal, ma a casa, perché nel Quebec rurale non riesco a trovarla... inoltre, in Canada non c'è quasi più vita cristiana, perché hanno spaventato tantissimi fedeli con le loro sciocchezze


ESTABLECIENDO LA PAZ LITÚRGICA ?

LOS PRELADOS PIDEN EL FIN DE LA GUERRA

SEMANA 192: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES

EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL

DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS




Desde la elección de León XIV, un cardenal y un obispo ya han pedido que la legislación persecutoria de Traditionis Custodes sea puesta como entre paréntesis.

Un cardenal: Monseñor Ludwig Müller, que fue Prefecto de la Congregación para la Doctrina de la Fe. En una entrevista con Associated Press el 12 de mayo (Los conservadores esperan con cauto optimismo que el papa León XIV devuelva el rigor al papado | Actualidades AP), hizo comentarios que el reportero de la agencia resumió de la siguiente manera: «En una entrevista en la biblioteca de su apartamento, junto a la Plaza de San Pedro, Müller dijo que la represión de Francisco contra los tradicionalistas y la antigua misa ha creado divisiones innecesarias que León sabe que debe sanar. El Papa Benedicto XVI había flexibilizado las restricciones a las celebraciones de la misa en latín, utilizada durante siglos antes de las reformas modernizadoras del Concilio Vaticano II en la década de 1960. El Papa Francisco ha revertido el legado litúrgico de Benedicto XVI, afirmando que la difusión de la misa en latín había creado divisiones en las diócesis. Pero la represión ha galvanizado a los enemigos conservadores de Francisco. “No podemos condenar ni prohibir en absoluto la ley y la forma legítimas de la liturgia en latín”, dijo el cardenal Müller. “Dado su carácter, creo que [León XIV] es capaz de dialogar con la gente y encontrar una solución que sea buena para todos.”»

Un obispo: Monseñor Salvatore Cordileone, arzobispo de San Francisco. En una entrevista concedida a The Pillar el 16 de mayo (Out of the banality. Cordileone on liturgical reformSalir de la banalidad – Cordileone sobre la reforma litúrgica), el arzobispo estadounidense declaró: «Creo que hay que establecer una visión que permita a quienes lo deseen poder acceder fácilmente a la misa tradicional. Espero que podamos llegar al punto en que ambas formas de misa sean la experiencia habitual de los católicos comunes, y donde se sientan igualmente cómodos en cualquiera de ellas. […] Creo que lo que debemos hacer es promover la visión que nos dio Benedicto XVI y permitir que los obispos de sus diócesis disciernan y decidan por su diócesis. Y creo que con eso, con el tiempo, habrá cierta sanación».

Se deberá seguir con gran atención la conferencia sobre la liturgia Fons et Culmen, «Fuente y Culmen», organizada por el mismo obispo Cordileone, del 1 al 4 de julio en el Seminario San Patricio de Menlo Park, California (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit), en la que intervendrán cardenales y obispos. Participarán: el Cardenal Seán O’Malley, Cardenal Emérito de Boston, quien hablará sobre la importancia del orden y la belleza de la Misa para las almas y especialmente para los más humildes cuyo entorno está tan a menudo marcado por el caos y la fealdad; el cardenal Malcolm Ranjith, desde hace mucho tiempo uno de los principales defensores de la visión litúrgica de Benedicto XVI, quien analizará la verdadera comprensión de la actuosa participatio, la «participación activa»; y también el cardenal Sarah, que desea el retorno de lo sagrado en las prácticas litúrgicas. Ciertamente, el tema de este encuentro no será directamente el de la liturgia antigua, pero esta cuestión estará en primer plano en la mente de los participantes.

Cabe añadir que el obispo Cordileone publicó una importante columna sobre el tema en First Things el 5 de mayo: «Poner fin a las Guerras Litúrgicas» (Putting an end to liturgcial wars – Poner fin a las guerras litúrgicas, en la que acusa claramente a la reforma litúrgica posterior al Vaticano II de ser lo que originó estas divisiones: «El punto crítico que concretó el sentimiento de ruptura en la tradición litúrgica fue la decisión sin precedentes en la historia de convocar un comité de expertos para reescribir radicalmente la liturgia e imponerla a todo el mundo católico de forma vertical».

Además de las posiciones adoptadas por estos eminentes prelados, puedo añadir el patrocinio de la peregrinación Summorum Pontificum, que el cardenal Burke ha aceptado de buen grado. Tendrá lugar en Roma del 24 al 26 de octubre, y el cardenal nos acompañará a la Basílica de San Pedro el sábado 25 de octubre. Esta XIV peregrinación Ad Petri Sedem será particularmente importante porque tendrá lugar durante el Año Santo, que en que también se celebra el centenario de la encíclica Quas primas, del Papa Pío XI, sobre la realeza de Cristo en las instituciones. La peregrinación concluirá también con la Misa dominical de Cristo Rey, la Misa de clausura en la Iglesia de la Trinidad de los Peregrinos y con las Misas de acción de gracias. De cierto modo, estas Misas marcarán en Roma ese centenario.

Queridos centinelas parisinos, os recomiendo especialmente que recéis por todos los prelados que hoy defienden la libertad de la liturgia tridentina con vuestros rosarios delante de las oficinas del arzobispado, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13:00 a 13:30, en Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, los miércoles y viernes a las 17 horas, frente a Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, los domingos a las 18:15, y también en Sainte-Clotilde, los lunes a las 12:45.

Ecos de las Vigilias: Una señora con acento extranjero se detiene y nos pregunta a qué llamamos «misa tradicional». Después de que le respondimos, declaró: «¡Por lo tanto, la misa verdaderamente católica! Yo también asisto a ella de vez en cuando en Montreal, pero en casa, porque en la zona rural de Quebec, no encuentro ninguna... además, casi no queda vida cristiana en Canadá porque han ahuyentado a tantos fieles con sus disparates...»


HERSTELLUNG DES LITURGISCHEN FRIEDENS ?

PRÄLATEN FORDERN EIN ENDE DES KRIEGES

192. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE

FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE

VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT




Seit der Wahl Leos XIV. haben bereits ein Kardinal und ein Bischof darum gebeten, die Verfolgungsgesetzgebung von Traditionis Custodes außer Kraft zu setzen.

Ein Kardinal: Monsignore Ludwig Müller, der Präfekt der Kongregation für die Glaubenslehre war. In einem Interview mit Associated Press vom 12. Mai (Les conservateurs voient un certain optimisme après l’élection du pape Léon XIV | Actualités AP) äußerte sich Kardinal Müller wie folgt: „In einem Interview in der Bibliothek seiner Wohnung in der Nähe des Petersplatzes sagte Müller, Franziskus‘ hartes Vorgehen gegen Traditionalisten und die alte Messe habe unnötige Spaltungen geschaffen, die Leo XIV. heilen müsse. Papst Benedikt XVI. hatte die Beschränkungen für die Feier der lateinischen Messe gelockert, die vor den modernisierenden Reformen des Zweiten Vatikanischen Konzils in den 1960er Jahren jahrhundertelang praktiziert worden war. Papst Franziskus hat das liturgische Erbe Benedikts XVI. rückgängig gemacht und erklärt, die Verbreitung der lateinischen Messe habe zu Spaltungen in den Diözesen geführt. Doch die Repression hat Franziskus‘ konservative Feinde erschüttert. „Wir können das legitime Gesetz und die Form der lateinischen Liturgie nicht verurteilen oder verbieten“, sagte Kardinal Müller. „Angesichts seines Charakters denke ich, dass [Leo XIV.] in der Lage ist, einen Dialog zu führen mit den Menschen und eine sehr gute Lösung zu finden, die für alle gut ist.

Ein Bischof: Monsignore Salvatore Cordileone, Erzbischof von San Francisco. In einem Interview mit The Pillar vom 16. Mai (« Sortir de la banalité » - Cordileone sur la réforme liturgique) erklärte der amerikanische Erzbischof: „Ich denke, wir müssen eine Vision entwickeln, die es allen, die es möchten, ermöglicht, an der traditionellen Messe teilzunehmen. Ich hoffe, wir können den Punkt erreichen, an dem beide Formen der Messe zur gewohnten Erfahrung der einfachen Katholiken werden und sie sich in beiden gleichermaßen wohl fühlen.“ […] Ich denke, wir sollten die Vision fördern, die uns Benedikt XVI. gegeben hat, und den Bischöfen ihrer Diözesen die Möglichkeit geben, für ihre Diözese zu erkennen und zu entscheiden. Und ich denke, dass mit der Zeit eine Heilung eintreten wird.

Mit großer Aufmerksamkeit sollte die Konferenz zur Fons et Culmen-Liturgie „Source and Summit“ verfolgt werden, die von Bischof Cordileone selbst organisiert wird und vom 1. bis 4. Juli im St. Patrick’s Seminary in Menlo Park, Kalifornien (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit) stattfindet. Dort werden Kardinäle und Bischöfe sprechen. Zu den Teilnehmern gehört Kardinal Seán O’Malley, emeritierter Kardinal von Boston, der über die Bedeutung der Ordnung und Schönheit der Messe für die Seelen sprechen wird, insbesondere für die Demütigsten, deren Umfeld so oft von Chaos und Hässlichkeit geprägt ist; Kardinal Malcolm Ranjith, ein langjähriger Verfechter der liturgischen Vision von Benedikt XVI., wird das wahre Verständnis von actuosa participatio, „aktiver Teilnahme“, erörtern. und auch Kardinal Sarah, der sich eine Rückkehr des Heiligen in die liturgische Praxis wünscht. Zwar wird es bei diesem Treffen nicht direkt um die antike Liturgie gehen, aber dieses Thema wird bei den Teilnehmern im Vordergrund stehen.

Hinzuzufügen ist, dass Bischof Cordileone am 5. Mai in First Things eine wichtige Kolumne zu diesem Thema veröffentlichte: „Das Ende der liturgischen Kriege“ (Mettre fin aux guerres de liturgie - First Things), in der er klar die Liturgiereform nach dem Zweiten Vatikanischen Konzil beschuldigt, Ursprung dieser Spaltungen zu sein: „Der kritische Punkt, der das Gefühl eines Bruchs in der liturgischen Tradition konkretisierte, war die historisch beispiellose Entscheidung, ein Expertenkomitee einzuberufen, um die Liturgie radikal umzuschreiben und sie der gesamten katholischen Welt von oben herab aufzuzwingen.

Zu den Positionen dieser bedeutenden Prälaten kann ich noch die Schirmherrschaft über die Pilgerfahrt Summorum Pontificum hinzufügen, die Kardinal Burke bereitwillig übernommen hat. Sie findet vom 24. bis 26. Oktober in Rom statt und der Kardinal wird uns am Samstag, dem 25. Oktober, zum Petersdom begleiten. Diese 14. Ad Petri Sedem-Wallfahrt ist besonders wichtig, da sie im Heiligen Jahr stattfindet, das auch durch den hundertsten Jahrestag der Enzyklika Quas primas von Papst Pius XI. über die Herrschaft Christi über die Institutionen gekennzeichnet ist. Die Pilgerfahrt wird außerdem mit der Sonntagsmesse Christkönig, der Abschlussmesse in der Kirche Trinità die Pellegrini und den Dankmessen abgeschlossen. In gewisser Weise werden diese Messen eine Hommage an diesen hundertsten Jahrestag in Rom sein.

Liebe Pariser Wächter, ich empfehle Ihnen insbesondere, für alle Prälaten zu beten, die heute mit Ihren Rosenkränzen vor den Büros des Erzbistums, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, von Montag bis Freitag ab 13.00 Uhr die Freiheit der tridentinischen Liturgie verteidigen. bis 13.30 Uhr, in Saint-Georges de La Villette, 114 Avenue Simon Bolivar, mittwochs und freitags um 17.00 Uhr, vor Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, sonntags um 18:15 Uhr und auch in Sainte-Clotilde, montags um 12:45 Uhr.

Echos der Mahnwachen: Eine Frau mit ausländischem Akzent bleibt stehen und fragt uns, was wir eine „traditionelle Messe“ nennen. Nachdem wir ihm geantwortet hatten, erklärte er: „Also die wirklich katholische Messe! Ich besuche sie auch von Zeit zu Zeit in Montreal, aber zu Hause, denn im ländlichen Quebec kann ich keine finden … außerdem gibt es in Kanada fast kein christliches Leben mehr, weil sie mit ihrem Unsinn so viele Gläubige verschreckt haben.


ESTABELECENDO A PAZ LITÚRGICA ?

PRELADOS PEDEM O FIM DA GUERRA

192ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES

PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL

DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS





Desde a eleição de Leão XIV, um cardeal e um bispo já pediram que a legislação persecutória de Traditionis Custodes seja colocada entre parêntesis.

Um cardeal: Ludwig Müller, que foi Prefeito da Congregação para a Doutrina da Fé. Numa entrevista concedida à Associated Press no dia 12 de Maio (Les conservateurs voient un certain optimisme après l’élection du pape Léon XIV | Actualités AP), teceu alguns comentários que o repórter resumiu da seguinte forma: “Numa entrevista na biblioteca do seu apartamento, junto à Praça de São Pedro, Müller disse que a repressão de Francisco aos tradicionalistas e à Missa antiga criou divisões desnecessárias que Leão sabe agora que terá de sanar. O Papa Bento XVI reduziu as restrições à celebração da missa em latim, que tinha sido utilizada durante séculos antes das reformas modernizadoras do Concílio Vaticano II, na década de 1960. O Papa Francisco reverteu o legado litúrgico de Bento XVI, dizendo que a disseminação da missa em latim criou divisões nas dioceses. Mas a repressão galvanizou os inimigos conservadores de Francisco. "Não podemos condenar ou proibir a lei e a forma legítimas da liturgia latina", disse o Cardeal Müller. "Dado o seu caráter, penso que [Leão XIV] é capaz de dialogar com as pessoas e encontrar uma solução muito boa, que seja boa para todos.

Um bispo: Monsenhor Salvatore Cordileone, Arcebispo de São Francisco. Em entrevista ao The Pillar de 16 de maio (« Sortir de la banalité » - Cordileone sur la réforme liturgique), o arcebispo americano declarou: «Acredito que precisamos de estabelecer uma visão que permita a quem o desejar ter acesso à missa tradicional. Espero que possamos chegar ao ponto em que ambas as formas da missa se tornem a experiência habitual dos católicos comuns e em que se sintam igualmente confortáveis em qualquer delas. […] Penso que o que devemos fazer é promover a visão que Bento XVI nos deu e permitir que os bispos possam discernir e decidir nas suas dioceses. E acredito que assim, com o tempo, chegará a cura para esta situação.»

A conferência sobre a liturgia de Fons et Culmen, “Fonte e Cúpula”, também organizada pelo Bispo Cordileone, e onde falarão cardeais e bispos, deverá ser acompanhada com grande atenção de 1 a 4 de Julho, no Seminário de São Patrício em Menlo Park, Califórnia (Home - Fons et Culmen Sacred Liturgy Summit). Os participantes incluirão o Cardeal Seán O’Malley, cardeal emérito de Boston, que falará sobre a importância da ordem e da beleza da Missa para as almas, especialmente para os mais humildes, cujo ambiente é frequentemente marcado pelo caos e pela fealdade; o cardeal Malcolm Ranjith, defensor desde há muito tempo da visão litúrgica de Bento XVI, tratará do verdadeiro sentido da actuosa participatio, "participação activa"; e também o Cardeal Sarah, que deseja o regresso do sagrado às práticas litúrgicas. Certamente que o tema deste encontro não será directamente a liturgia antiga, mas esta questão estará em primeiro plano na mente dos participantes.

Vale a pena acrescentar que o bispo Cordileone publicou um importante artigo sobre o assunto no First Things de 5 de Maio: "Pôr fim das guerras litúrgicas" (Mettre fin aux guerres de liturgie - First Things), na qual acusa claramente a reforma litúrgica que se seguiu ao Vaticano II de estar na origem destas divisões: "O ponto crítico que concretizou o sentimento de ruptura na tradição litúrgica foi a decisão historicamente sem precedentes de convocar um comité de especialistas para reescrever radicalmente a liturgia e impô-la a todo o mundo católico de cima para baixo."

Para além das posições adoptadas por estes eminentes prelados, posso acrescentar o patrocínio da peregrinação Summorum Pontificum, que o Cardeal Burke aceitou prontamente de muito bom grado. Terá lugar em Roma de 24 a 26 de Outubro, e o Cardeal acompanhar-nos-á à Basílica de São Pedro no sábado, 25 de Outubro. Esta 14ª peregrinação Ad Petri Sedem será particularmente importante porque terá lugar durante o Ano Santo, que é também assinalado pelo centenário da encíclica Quas primas do Papa Pio XI, sobre a realeza de Cristo sobre as instituições. A peregrinação será ainda concluída com a Missa dominical de Cristo Rei, a Missa de encerramento na igreja da Trinità dei Pellegrini, e as Missas de Acção de Graças. De certa forma, estas missas marcarão aquele centenário em Roma.

Caros sentinelas parisienses, recomendo especialmente que rezem por todos os prelados que hoje defendem a liberdade da liturgia tridentina com os vossos rosários em frente à sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 17h00. às 13h30, em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, quartas e sextas-feiras às 17h00, em frente à Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix, aos domingos às 18h15, e também em Sainte-Clotilde, às segundas-feiras às 12h45.

Ecos das Vigílias: Uma senhora com sotaque estrangeiro parou e perguntou-nos o que entendemos por “missa tradicional”. Depois de lhe respondermos, declarou: «Portanto, a verdadeira missa católica! Também a sigo de vez em quando em Montreal, mas em casa, porque na zona rural do Quebeque não consigo encontrar nenhuma... além disso, já quase não há vida cristã no Canadá, porque espantaram muitos fiéis com os seus disparates.»

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