Notre lettre 1232 publiée le 7 juillet 2025
LE CŒUR DU PAPE
EST ENTRE LES MAINS DE DIEU...
...QUI L'INCLINE A SON GRE
LES VEILLEURS POURSUIVENT
POUR LA 198ÈME SEMAINE
LEURS PRIÈRES POUR LA DÉFENSE
DE LA MESSE TRADITIONNELLE
DEVANT L'ARCHEVÊCHÉ DE PARIS
DU LUNDI AU VENDREDI
DE 13H À 13H30
10 RUE DU CLOÎTRE-NOTRE-DAME

Chers Amis,
Je vous parlais la semaine dernière d’une liberté concrète, « conservatoire », à obtenir pour la messe traditionnelle. Je pense en effet qu’en ce début d’un nouveau pontificat, il faut rechercher des solutions réalistes en ce sens qui permettront de « voir venir ».
Nous sommes en ce domaine dans un climat d’attente. Je me réserve de parler plus à fond d’un des signes de cette atmosphère, que ne fais ici qu’évoquer, à savoir cette affaire qui agite les réseaux sociaux traditionnels : une fuite venue du Dicastère pour la Doctrine de la Foi a rendu public ce que je n’ai cessé pour ma part de répéter en fonction de mes propres sources : l’enquête faite sur demande du pape par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi auprès de tous les évêques du monde, laquelle a précédé Traditionis custodes, contrairement à ce qu’a affirmé le pape François en publiant son motu proprio, montrait que la majorité des évêques estimaient globalement positifs les effets engendrés par Summorum Pontificum. De ces fuites ont bénéficié, d’une part une journalise américaine qui vit à Rome, Diane Montagna, (https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), et d’autre part deux auteurs, Don Nicola Bux et un autre journaliste romain Saverio Gaeta, qui en ont fait un livre (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ) que je présenterai lors de la prochaine rencontre Pax liturgica, le 24 octobre prochain, à Rome.
Cette divulgation, sur laquelle la Salle de Presse Vaticane a fait une réponse embarrassée à une question qui lui était posée à ce propos , avive cette atmosphère d’attente concernant la position que va nécessairement prendre le nouveau pape sur la question de la célébration de la messe traditionnelle.
Qu’attend-on du Chef de l’Église ? Au mieux, bien entendu, on attend qu’il prenne à pleine main l’interminable crise contemporaine, dont la crise liturgique est une important aspect. Qu’il affirme, au nom du Christ, dans son magistère, les vérités du salut qu’il faut croire, et qu’il condamne les erreurs, notamment liturgiques, qui aujourd’hui s’y opposent. Et, dans le même mouvement, qu’il nomme à la tête des diocèses des pasteurs qui conduiront les âmes dans la vérité du Christ, hors des marécages où elles se perdent à jamais.
Vous me direz je rêve tout haut. Non pas : j’ai la foi catholique et je cultive l’espérance qui m’assure que les portes de l’enfer ne prévaudront pas contre l’Église.
Mais auparavant, je note que Léon XIV, dès les premiers moments de son pontificat a parlé de «Paix », ce que tout le monde a compris d’abord comme paix dans l’Église. Il semble clair en effet qu’il a été élu comme un pacificateur par un Sacré Collège, qui n’a rien de traditionnel, mais qui a conscience qu’il est nécessaire d’empêcher le catholicisme d’exploser. La liturgie étant devenue un des lieux les plus sensibles de division depuis près de 60 ans, rendre officiellement la liberté totale à la liturgie tridentine serait un acte de pacification en profondeur.
Mais avant même cela, pourraient immédiatement intervenir quelques gestes significatifs de détente charitable, par exemple concernant un de ces moments emblématiques où se célèbre la « messe de toujours ». À Chartres, Mgr Christory, l’évêque du lieu, le lundi de Pentecôte, dans son mot d’accueil aux pèlerins, disait : « Nous avons connaissance que le pape Léon prie pour que chaque pèlerin vive une rencontre personnelle avec le Christ. » Léon XIV a donc dit, à propos de cet événement, qu’il priait « pour chaque pèlerin ». Pour chaque pèlerin. Imaginez que, sans même envoyer sa bénédiction officielle au pèlerinage, comme cela se pratique pour d’innombrables pieuses manifestations, il ait tout dit simplement qu’il priait pour le pèlerinage. Tout petit geste, immense portée. Bien d’autres occasions se présenteront.
« Comme l'eau d’un ruisseau, le cœur du roi est entre les mains de Dieu, qui l'incline à son gré » (Proverbes 21, 1). Ce qu’il faut demander au Seigneur en ce début de pontificat, c’est qu’il incline doucement le cœur du roi, le cœur du Pontife, vers quelques gestes tout simples de pacification.
C’est cette intention que je propose à tous et spécialement à nos veilleurs parisiens, dans les chapelets qu’ils récitent devant les bureaux de l’archevêché, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, du lundi au vendredi, de 13h à 13h 30, à Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, dans le XIXe, le mercredi et le vendredi à 17h, devant Notre-Dame du Travail, 59 rue Vercingétorix.
Echos de Veilles : Un sourire dans la chaleur. "Je ne vais pas à la messe traditionnelle mais je trouve normal que vous le réclamiez. Je trouve injuste qu’on ne vous l’accorde pas et je vous encourage à poursuivre" déclare un passant en levant un pouce...
En union de prière et d’amitié.
Christian Marquant
THE POPE'S HEART IS IN THE HANDS OF GOD,
WHO TURNS IT ACCORDING TO HIS WILL
198th WEEK: THE SENTINELS CONTINUE THEIR PRAYERS
FOR THE DEFENSE OF THE TRADITIONAL MASS
IN FRONT OF THE ARCHDIOCESE OF PARIS
Last week I wasspeaking to you about a concrete and "conservatory" freedom that must be obtained for the Traditional Mass. In fact, I believe that at the beginning of a new pontificate, we must seek realistic solutions in this regard that allow us to believe that "they may come."
We therefore find ourselves in a climate of expectation on this matter. I reserve the right to speak in more detail about one of the signs of this climate, which I only hint at here, namely this matter that is shaking up traditional social media: a leak from the Dicastery for the Doctrine of the Faith has made public what I have constantly repeated based on my own sources: the survey carried out at the Pope's request by the Congregation for the Doctrine of the Faith among all the bishops of the world, which preceded Traditionis Custodes, contrary to what Pope Francis claimed when publishing his motu proprio, showed that the majority of bishops generally considered the effects of Summorum Pontificum to be positive. These leaks have benefited, on the one hand, an American journalist living in Rome, Diane Montagna (https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), and on the other, two authors, Don Nicola Bux and another Roman journalist, Saverio Gaeta, who have compiled them in a book (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ), which I will present at the next Pax Liturgica meeting, on October 24 in Rome.
This revelation, regarding which the Vatican Press Office responded somewhat timidly to a question on the subject, fuels expectations regarding the position the new Pope will necessarily have to adopt regarding the celebration of the Tridentine Mass.
What is expected of the Head of the Church? In the best-case scenario, of course, we expect him to take full control of the endless contemporary crisis, of which the liturgical crisis is an important aspect. He should affirm, in the name of Christ, in his magisterium, the truths of salvation that must be believed and condemn the errors that oppose them today, especially the liturgical ones. And, in that same movement, he should appoint pastors who will guide the souls toward the truth of Christ, pulling them out of the swamps where they may be lost forever.
You will say I am dreaming out loud. Not so: I have the Catholic faith and I cultivate the hope that assures me that the gates of hell will not prevail against the Church.
But first, I want to point out that Leo XIV, from the first moments of his pontificate, spoke of "peace," which everyone understood as being above all peace within the Church. It seems clear, indeed, that he was elected as a peacemaker by a Sacred College that was anything but traditional, yet conscious of the need to prevent the explosion of Catholicism. Given that the liturgy has become one of the most sensitive areas of division for almost 60 years, officially restoring full freedom to the Tridentine liturgy would be an act of profound peacemaking.
But even before that, some significant gestures of charitable détente could immediately take place, for example, at some of those emblematic moments when the "Mass of all times" is celebrated. In Chartres, the local bishop, Monsignor Christory, on Pentecost Monday, in his address welcoming the pilgrims, said: "We are aware that Pope Leo prays that every pilgrim may experience a personal encounter with Christ." Thus, Leo XIV said, in connection with this event, that he prayed "for every pilgrim." For every pilgrim. Imagine that, instead, even without sending his official blessing to the pilgrimage, as is customary at countless pious events, he simply were to say that he prayed for the pilgrimage. A small gesture, but one which would have had an immense impact. Many other opportunities will arise.
"As the divisions of waters, so the heart of the king is in the hand of the Lord: whithersoever he will, he shall turn it." (Proverbs 21:1). What we must ask of the Lord at the beginning of this pontificate is that he maygently incline the king's heart, the Pope's heart, toward simple gestures of peace.
This is the intention I propose to everyone, and especially to our Parisian sentinels, who pray their rosaries in front of the offices of the archdiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, Monday to Friday, from 1:00 to 1:30 p.m., and at Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, in the 19th arrondissement, on Wednesdays and Fridays at 5:00 p.m.
IL CUORE DEL PAPA È NELLE MANI DI DIO,
CHE LO VOLGE SECONDO IL SUO BENEPLACITO
199ª SETTIMANA: LE SENTINELLE CONTINUANO LA LORO PREGHIERA
PER LA DIFESA DELLA MESSA TRADIZIONALE
DAVANTI ALL'ARCIDIOCESI DI PARIGI
La settimana scorsa vi parlavo di una libertà concreta e "conservativa" da ottenere per la Messa Tradizionale. Credo infatti che all'inizio di un nuovo pontificato si debbano cercare soluzioni realistiche a questo riguardo, che ci permettano di credere che "possano arrivare".
Ci troviamo quindi in un clima di attesa su questo tema. Mi riservo di poter parlare più ampiamente su uno dei segnali di questo clima, a cui soltanto farò cenno, ovvero questa vicenda che sta scuotendo i social media tradizionali: cioè le notizie trapelate dal Dicastero per la Dottrina della Fede ha reso pubblico ciò che ho costantemente ripetuto basandomi su fonti proprie: il sondaggio che ha preceduto Traditionis Custodes, condotto su richiesta del Papa dalla Congregazione per la Dottrina della Fede tra tutti i vescovi del mondo, contrariamente a quanto sostenuto da Papa Francesco al momento della pubblicazione del suo motu proprio, ha evidenziato che la maggioranza dei vescovi ha ritenuto in genere come positivi gli effetti del Summorum Pontificum. Queste fughe di notizie hanno giovato, da un lato, a una giornalista americana residente a Roma, Diane Montagna (https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), e dall'altro a due autori, Don Nicola Bux e un altro giornalista romano, Saverio Gaeta, che le hanno raccolte in un libro (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ), che presenterò in occasione del prossimo incontro di Pax Liturgica, il 24 ottobre a Roma.
Questa rivelazione, in merito alla quale la Sala Stampa vaticana ha risposto con una certa timidezza a una domanda sull'argomento, alimenta le aspettative sulla posizione che il nuovo Papa dovrà necessariamente adottare riguardo alla celebrazione della Messa tridentina.
Cosa ci si aspetta dal Capo della Chiesa? Nel migliore dei scenari, naturalmente, ci aspettiamo che assuma il pieno controllo dell'interminabile crisi contemporanea, di cui la crisi liturgica è un aspetto importante. Dovrebbe affermare nel suo magistero, in nome di Cristo, le verità di salvezza che devono essere credute e condannare gli errori che oggi le contrastano, soprattutto quelli liturgici. E, in questo stesso movimento, dovrebbe nominare pastori che guidino le anime verso la verità di Cristo, tirandole fuori dalle paludi dove potrebbero perdersi per sempre.
Direte che sto sognando ad alta voce. Niente affatto: ho la fede cattolica e coltivo la speranza che mi assicura che le porte dell'inferno non prevarranno contro la Chiesa.
Ma prima, voglio sottolineare che Leone XIV, fin dai primi momenti del suo pontificato, parlò di "pace", che tutti hanno subito inteso come essendo soprattutto pace all'interno della Chiesa. Appare chiaro, infatti, che egli fu eletto come pacificatore da un Sacro Collegio tutt'altro che tradizionalista, ma consapevole della necessità di impedire l'esplosione del cattolicesimo. Dato che la liturgia è diventata uno degli ambiti di divisione più delicati da quasi 60 anni, restituire ufficialmente la piena libertà alla liturgia tridentina sarebbe un atto di profonda pacificazione.
Ma anche prima, potrebbero immediatamente verificarsi gesti significativi di distensione caritatevole, ad esempio in alcuni di quei momenti emblematici in cui si celebra la "Messa di sempre". A Chartres, il vescovo locale, monsignor Christory, il lunedì di Pentecoste, nel suo discorso di benvenuto ai pellegrini, disse: "Sappiamo che Papa Leone prega affinché ogni pellegrino possa sperimentare un incontro personale con Cristo". Così, in relazione a questo evento, Leone XIV disse di pregare "per ogni pellegrino". Per ogni pellegrino. Immaginate che, invece, anche senza inviare la sua benedizione ufficiale al pellegrinaggio, come è consuetudine in innumerevoli eventi pii, avesse semplicemente detto di pregare per il pellegrinaggio. Un piccolo gesto, ma che avrebbe avuto un impatto immenso. Molte altre occasioni si presenteranno.
" Il cuore del re è nella mano del Signore, come un'acqua, che si scompartisce: egli lo volgerà dovunque a lui piace " (Proverbi 21:1). Ciò che dobbiamo chiedere al Signore all'inizio di questo pontificato è che inclini dolcemente il cuore del re, il cuore del Papa, verso semplici gesti di pace.
Questa è l'intenzione che propongo a tutti, e in particolare alle nostre sentinelle parigine, che pregano i loro rosari davanti agli uffici dell'arcidiocesi, al 10 di rue du Cloître-Notre-Dame, dal lunedì al venerdì, dalle 13:00 alle 13:30, e a Saint-Georges de La Villette, al 114 di avenue Simon Bolivar, nel XIX arrondissement, il mercoledì e il venerdì alle 17:00.
EL CORAZÓN DEL PAPA ESTÁ EN LAS MANOS DE DIOS,
QUIEN LO DISPONE SEGÚN SU BENEPLÁCITO
SEMANA 199: LOS CENTINELAS CONTINÚAN SUS ORACIONES
EN DEFENSA DE LA MISA TRADICIONAL
DELANTE DE LA ARCHIDIÓCESIS DE PARÍS
La semana pasada les hablé sobre una libertad concreta y «conservatoria» que se debe obtener para la Misa tradicional. De hecho, creo que al comienzo de un nuevo pontificado, debemos buscar soluciones realistas al respecto que nos permitan creer que «puedan venir».
Nos encontramos pues en un clima de expectativa en esta materia. Me reservo el derecho de hablar con más detalle sobre uno de los signos de este clima, que aquí sólo insinúo, es decir, este asunto que está agitando las redes sociales tradicionales: una filtración del Dicasterio para la Doctrina de la Fe ha hecho público lo que he repetido constantemente basándome en mis propias fuentes: la encuesta realizada a petición del Papa por la Congregación para la Doctrina de la Fe entre todos los obispos del mundo, que precedió a Traditionis Custodes, contrariamente a lo que afirmó el Papa Francisco al publicar su motu proprio, mostraba que la mayoría de los obispos consideraban generalmente positivos los efectos de Summorum Pontificum. De estas filtraciones se han valido, por un lado, una periodista estadounidense residente en Roma, Diane Montagna (https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), y por otro, dos autores, Don Nicola Bux y otro periodista romano, Saverio Gaeta, quienes las han plasmado en un libro (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ), que presentaré en la próxima reunión de Pax Liturgica, el 24 de octubre en Roma.
Esta revelación, sobre la que la Oficina de Prensa del Vaticano respondió con cierta timidez ante una pregunta sobre el tema, alimenta la expectativa respecto a la posición que necesariamente habrá de adoptar el nuevo Papa respecto a la celebración de la Misa Tridentina.
¿Qué se espera del Jefe de la Iglesia? En el mejor de los casos, por supuesto, esperamos que tome el control total de la interminable crisis contemporánea, de la cual la crisis litúrgica es un aspecto importante. Debería afirmar, en nombre de Cristo, en su magisterio, las verdades de salvación que deben creerse y condenar los errores, especialmente los litúrgicos, que hoy se oponen a ellas. Y, en ese mismo movimiento, debería nombrar pastores que guíen a las almas hacia la verdad de Cristo, sacándolas de los pantanos donde se pierden para siempre.
Dirán que estoy soñando en voz alta. No es así: tengo la fe católica y cultivo la esperanza que me asegura que las puertas del infierno no prevalecerán contra la Iglesia.
Pero antes, quiero señalar que León XIV, desde los primeros momentos de su pontificado, habló de «paz», que todos entendieron, ante todo, como paz en la Iglesia. Parece claro, en efecto, que fue elegido como pacificador por un Sacro Colegio nada tradicional, pero consciente de la necesidad de evitar la explosión del catolicismo. Dado que la liturgia se ha convertido en uno de los ámbitos de división más sensibles durante casi 60 años, restaurar oficialmente la libertad total de la liturgia tridentina sería un acto de profunda pacificación.
Pero incluso antes de eso, podrían darse de inmediato algunos gestos significativos de distensión caritativa, por ejemplo, en uno de esos momentos emblemáticos en que se celebra la «Misa de siempre». En Chartres, el obispo local, Monseñor Christory, el lunes de Pentecostés, en su discurso de bienvenida a los peregrinos, dijo: «Somos conscientes de que el Papa León reza para que cada peregrino experimente un encuentro personal con Cristo». Por lo tanto, León XIV dijo, en relación con este evento, que rezaba «por cada peregrino». Por cada peregrino. Imaginen que, aun sin enviar su bendición oficial a la peregrinación, como es habitual en innumerables eventos piadosos, simplemente hubiera dicho que rezaba por la peregrinación. Un pequeño gesto, mas con un impacto inmenso. Surgirán muchas otras oportunidades.
«El corazón del rey es como el agua en un arroyo, y Dios lo dirige como quiere» (Proverbios 21:1). Lo que debemos pedirle al Señor al comienzo de este pontificado es que incline suavemente el corazón del rey, el corazón del Pontífice, hacia unos sencillos gestos de paz. Esta es la intención que propongo a todos, y especialmente a nuestros centinelas parisinas, con sus rosarios, que rezan frente a las oficinas de la archidiócesis, 10, rue du Cloître-Notre-Dame, de lunes a viernes, de 13 h a 13:30 h, en Saint-Georges de La Villette, 114, avenida Simón Bolívar, los miércoles y viernes a las 17 h.
DAS HERZ DES PAPSTES LIEGT IN GOTTES HÄNDEN,
DER ES NACH SEINEM WILLEN LENKT.
199. WOCHE: DIE WÄCHTER SETZEN IHRE GEBETE
FÜR DIE VERTEIDIGUNG DER TRADITIONELLEN MESSE
VOR DER ERZDIÖZESE VON PARIS FORT
Letzte Woche habe ich mit Ihnen über die konkrete und „konservatorische“ Freiheit gesprochen, die für die traditionelle Messe erreicht werden muss. Ich glaube, dass wir zu Beginn eines neuen Pontifikats in dieser Hinsicht nach realistischen Lösungen suchen müssen, die uns glauben lassen, dass sie „kommen können“.
Wir befinden uns daher in dieser Angelegenheit in einem Klima der Erwartung. Ich behalte mir das Recht vor, ausführlicher auf eines der Anzeichen dieses Klimas einzugehen, das ich hier nur andeutungsweise anklingen lasse, nämlich auf diese Angelegenheit, die die traditionellen sozialen Medien erschüttert: Ein Leck aus dem Dikasterium für die Glaubenslehre hat öffentlich gemacht, was ich aufgrund meiner eigener Quellen ständig wiederholt habe: Die auf Ersuchen des Papstes von der Kongregation für die Glaubenslehre unter allen Bischöfen der Welt durchgeführte Umfrage, die Traditionis Custodes vorausging, ergab im Gegensatz zu den Behauptungen von Papst Franziskus bei der Veröffentlichung seines Motu proprio, dass die Mehrheit der Bischöfe die Auswirkungen von Summorum Pontificum im Allgemeinen als positiv einschätzte. Von diesen Leaks profitierten einerseits die in Rom lebende amerikanische Journalistin Diane Montagna https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), andererseits zwei Autoren, Don Nicola Bux und Saverio Gaeta, die die Informationen in einem Buch (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ) zusammengefasst haben, das ich am 24. Oktober beim nächsten Pax-Liturgica-Treffen in Rom vorstellen werde.
Diese Enthüllung, zu der das vatikanische Presseamt auf eine entsprechende Frage etwas zurückhaltend reagierte, schürt Erwartungen hinsichtlich der Position, die der neue Papst zwangsläufig zur Feier der Tridentinischen Messe einnehmen muss.
Was wird vom Oberhaupt der Kirche erwartet? Im besten Fall erwarten wir natürlich, dass er die endlose gegenwärtige Krise, von der die liturgische Krise ein wichtiger Aspekt ist, vollständig in den Griff bekommt. Er sollte im Namen Christi in seinem Lehramt die Heilswahrheiten bekräftigen, an die geglaubt werden muss, und die Irrtümer verurteilen, die ihnen heute entgegenstehen, insbesondere die liturgischen. Und in derselben Bewegung sollte er Hirten ernennen, die die Seelen zur Wahrheit Christi führen und sie aus den Sümpfen ziehen, in denen sie für immer verloren gehen könnten.
Sie werden sagen, ich träume laut. Dem ist nicht so: Ich habe den katholischen Glauben und hege die Hoffnung, die mir versichert, dass die Pforten der Hölle die Kirche nicht überwältigen werden.
Doch zunächst möchte ich darauf hinweisen, dass Leo XIV. von Beginn seines Pontifikats an vom „Frieden“ sprach, den alle vor allem als Frieden innerhalb der Kirche verstanden. Es scheint in der Tat klar, dass er von einem Kardinalskollegium als Friedensstifter gewählt wurde, das alles andere als traditionell war, sich aber der Notwendigkeit bewusst war, die Explosion des Katholizismus zu verhindern. Angesichts der Tatsache, dass die Liturgie seit fast 60 Jahren zu einem der sensibelsten Bereiche der Spaltung geworden ist, wäre die offizielle Wiederherstellung der vollen Freiheit der tridentinischen Liturgie ein Akt tiefgreifender Friedensstiftung.
Doch schon vorher könnten unmittelbar einige bedeutende Gesten der karitativen Entspannung erfolgen, beispielsweise bei einigen der symbolträchtigen Momente, wenn die „Messe von alle Zeiten“ gefeiert wird. In Chartres sagte der Ortsbischof, Monsignore Christory, am Pfingstmontag in seiner Begrüßungsansprache an die Pilger: „Wir wissen, dass Papst Leo dafür betet, dass jeder Pilger eine persönliche Begegnung mit Christus erleben kann.“ So sagte Leo XIV. im Zusammenhang mit diesem Ereignis, er bete „für jeden Pilger“. Für jeden Pilger. Stellen Sie sich vor, er hätte, obwohl er der Pilgerfahrt nicht seinen offiziellen Segen übermittelte, wie es bei zahllosen frommen Anlässen üblich ist, lediglich gesagt, er bete für die Pilgerfahrt. Eine kleine Geste, aber eine mit immenser Wirkung. Viele weitere Gelegenheiten werden sich ergeben.
„Wie ein Wasserbach ist das Herz des Königs in der Hand des Herrn; er lenkt es, wohin er will.“ (Sprüche 21,1). Was wir den Herrn zu Beginn dieses Pontifikats bitten müssen, ist, dass er das Herz des Königs, das Herz des Papstes, sanft zu einfachen Gesten des Friedens neigt.
Dieses Anliegen richte ich an alle, insbesondere an unsere Pariser Wächter mit ihren Rosenkränzen, die montags bis freitags von 13:00 bis 13:30 Uhr vor dem Büro der Erzdiözese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, und mittwochs und freitags um 17:00 Uhr in Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, im 19. Arrondissement, beten.
O CORAÇÃO DO PAPA ESTÁ NAS MÃOS DE DEUS,
QUE O INCLINA SEGUNDO O SEU BENEPLÁCITO
199ª SEMANA: OS SENTINELAS CONTINUAM AS SUAS ORAÇÕES
PELA DEFESA DA MISSA TRADICIONAL
DIANTE DA ARQUIDIOCESE DE PARIS
Na semana passada, falava dessa liberdade concreta e "conservatória" que é a que cumpre alcançar para a Missa Tradicional. De facto, creio que, no início de um novo pontificado, devemos procurar soluções realistas a este respeito, soluções que nos permitam acreditar que “hão-de chegar”.
Encontramo-nos, pois, num clima de expectativa. Reservo-me o direito de falar mais em pormenor sobre um dos sinais deste clima, a que agora apenas acenarei, a saber, o tema que está a agitar as redes sociais tradicionais: uma fuga de informações do Dicastério para a Doutrina da Fé que veio trazer a lume o que tenho repetido constantemente com base nas minhas próprias fontes: a sondagem que precedeu o Traditionis Custodes, realizada a pedido do Papa pela Congregação para a Doutrina da Fé entre todos os bispos do mundo, contrariamente ao que o Papa Francisco afirmou ao publicar o seu motu proprio, mostrou que a maioria dos bispos, de um modo geral, considerava serem positivos os efeitos de Summorum Pontificum. Estas fugas vieram beneficiar, por um lado, uma jornalista norte-americana radicada em Roma, Diane Montagna (https://dianemontagna.substack.com/p/traditionis-custodes-new-book-supports), e, por outro, dois autores, o Pe. Nicola Bux e outro jornalista romano, Saverio Gaeta, que as incluíram no seu livro (https://www.amazon.it/dp/B0FGJQ7FSJ), que terei ocasião de apresentar no próximo encontro Pax Liturgica, a 24 de Outubro, em Roma.
Esta revelação, sobre a qual a Sala de Imprensa do Vaticano respondeu com alguma timidez a uma pergunta, alimenta expectativas quanto à posição que o novo Papa terá necessariamente de adoptar em relação à celebração da Missa Tridentina.
O que se espera do Chefe da Igreja? Na melhor das hipóteses, é claro, esperamos que ele assuma o controlo total da interminável crise contemporânea, da qual a crise litúrgica é um aspecto importante. Deveria afirmar no seu magistério, em nome de Cristo, as verdades da salvação que devem ser acreditadas e condenar os erros que hoje se lhes opõem, sobretudo os litúrgicos. E, num mesmo movimento, deveria nomear pastores que guiassem as almas para a verdade de Cristo, tirando-as dos pântanos onde se podem perder para sempre.
Dir-me-ão talvez que estou a sonhar acordado. Mas não é o caso: tenho a fé católica e cultivo a esperança que me assegura que as portas do inferno não prevalecerão contra a Igreja.
Mas, antes, quero salientar que Leão XIV, desde os primeiros momentos do seu pontificado, falou de "paz", que todos logo entenderam como sendo, acima de tudo, a paz no seio da Igreja. Parece claro, de facto, que foi eleito como pacificador, por um Sacro Colégio que era tudo menos tradicional, mas que, ainda assim, estava consciente da necessidade de impedir a explosão do catolicismo. Considerando que a liturgia se tornou uma das áreas de divisão mais sensíveis durante quase 60 anos, restaurar oficialmente a plena liberdade da liturgia tridentina seria um acto de profunda pacificação.
Mas, mesmo antes disso, há alguns gestos significativos de caridosa distensão que desde já se poderiam fazer, por exemplo, em alguns daqueles momentos emblemáticos em que se celebra a "Missa de sempre". Em Chartres, o bispo local, Monsenhor Christory, na segunda-feira de Pentecostes, no seu discurso de boas-vindas aos peregrinos, disse: "Estamos cientes de que o Papa Leão reza para que cada peregrino possa experimentar um encontro pessoal com Cristo". Assim, Leão XIV disse, a propósito deste acontecimento, que rezava "por cada peregrino". Por cada peregrino. Imaginem se, em vez disso, mesmo sem enviar a sua bênção oficial à peregrinação, como é costume em inúmeros eventos piedosos, tivesse simplesmente dito que rezava por esta peregrinação. Um pequeno gesto, mas que teria tido um impacto imenso. Muitas outras oportunidades surgirão.
"O coração do rei está na mão do Senhor como a água corrente; Ele o inclinará para qualquer parte que quiser." (Provérbios 21:1). O que devemos pedir ao Senhor no início deste pontificado é que Ele incline docemente o coração do rei, o coração do Papa, para gestos simples de paz.
É esta a intenção que proponho a todos, e especialmente aos nossos sentinelas parisienses que rezam os seus terços em frente à sede da arquidiocese, 10 rue du Cloître-Notre-Dame, de segunda a sexta-feira, das 13h00 às 13h30, e em Saint-Georges de La Villette, 114 avenue Simon Bolivar, no 19º arrondissement, às quartas e sextas-feiras, às 17h0